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Honneurs et Larmes...Honneurs et Larmes... En ouvrant les yeux, vous découvrez un paysage forestier... Vous êtes dans une petite clairière assez sombre, seuls... Vous entendez distinctement le bruit d'un cours d'eau, s'écoulant lascivement, il s'échappe de l'environnement un sentiment étrange de mélancolie et de tristesse...
Toujours silencieux, vous vous apercevez rapidement que le bruit des flots couvre d'autres sons, ceux des pleurs d'une jeune femme... En jetant un oeil à travers les buissons, vous entrevoyez une jeune femme penchée sur le corps d'un homme, allongé... Comme le veut la tradition qui est la vôtre, vous êtes nu. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
umbra*Allons bon, encore à poil*, songe Vladimir. Un reste de pudeur lui dicte de se transformer en hispo, sa forme préférée; mai sla présence de la jeune femme en pleur lui fait changer d'avis.
Instinctivement, il fait un cercle autour du blessé et sa compagne, tout en observant la forêt. Il espère ne pas faire peur à la jeune femme... Les haines de race ne sont au fond que des haines de place.
Erwhann observe attentivement autours de lui afin de comprendre où il pourrait bien être.
"Et merde, encore à poil, je ferais mieux de devenir nudiste, je sens que je vais passere une bonne partie de ma nouvelle vie comme ça, grrr." Discrètement, Erwhann cherche à voir quelle blessure peut bien avoir causé la chute, ou même la mort de l'homme étendu au sol. Ave Gaïa, moritori te salutan.
(Fiche n°146)
Alors que vous vous approchez, vous apercevez enfin l'ensemble du corps allongé et découvrez toute l'horreur de la situation...
Le froid vous glace les os, la tête de l'homme a été séparée du corps à l'aide d'un instrument tranchant... Votre regard se porte alors sur la jeune femme, une asiatique, en tenue traditionnelle, les joues sillonnée de larmes... Elle tient encore à la main le tanto qui de tout évidence lui a permis de libérer l'âme de celui qui était son mari... Nell à mi-voix prononce le terme de Seppuku et vous explique qu'il s'agit d'un suicide rituel japonais permettant à un homme de racheter ses fautes... Vous en avez certes tous entendus parler sous le terme d'hara kiri... La théurge précise qu'à sa connaissance de telles pratiques se sont particulièrement raréfiées depuis près de quatre siècles... Nell n'achève pas sa phrase, un simple coup d'oeil autour de vous vous permet de comprendre que vous avez probablement réalisé un retour en arrière de plusieurs siècles... A ce moment, la jeune femme vous aperçoit... Et aussi surprenant que cela puisse paraître, l'espoir semble renaître en elle... Elle tourne la tête vers un autel à quelques pas de là ou quelques bougies allumées rappellent à la mémoire les ancêtres tant honorés du guerrier qui gît au sol... Puis de nouveau ses yeux se portent sur vous, comme si vous étiez la réponse à ses prières... Elle s'approche de Vladimir, le plus proche d'entre vous et s'incline devant lui, toujours à genou, allant jusqu'à lui baisser les pieds... Entre sanglots et larmes, elle débite une véritable discours auquel vous n'entendez rien... De toute évidence, elle vous conte l'histoire de son mari et la raison qui l'a poussée à réaliser un tel acte... Implorante et suppliante, elle semble vous demander de l'aide... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
umbraVladimir est un peu gêné par la situation et recule d'un pas tout en relevant doucement la jeune femme.
Il écoute attentivement l'histoire qui leur est contée. Chronos ne nous a certainement pas envoyé ici par hasard. Vladimir laisse les autres parler et s'exprimer à ce sujet même si il ne fait aucun doute quant à la décision qui sera prise. Un vrai samouraï, noble cause, sa quête doit être juste et il faudra la continuer et la terminer ne serait-ce que pour restaurer l'honneur de sa famille. Pour une fois, le russe ressent de la compassion pour quelqu'un... Les haines de race ne sont au fond que des haines de place.
(hrp : La jeune femme s'exprime dans ce qui ressemble fort à du japonais... Ah... Un petit détail... vous ne parlez évidemment pas le japonais... )
Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
La jeune femme ne comprends visiblement rien à ce que vous dites mais au moins, elle s'arrête de parler...
Elle désigne un modeste bâtiment derrière l'autel... Ce dernier est richement orné et les alentours en sont particulièrement soignés... Vous comprenez assez facilement qu'il s'agit du lieu où sont placés les corps des défunts de cette famille et que la jeune femme souhaite y placer le corps de son mari... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Erwhann laisse la femme débiter son discours. Même s'il n'y comprend rien, les gestes de la jeune femme sont suffisament clairs. Il s'approche alors du corps et entreprend d'aider Lydia dans sa macabre besogne.
_Allez, pour les ancêtres... dites, je crois que j'ai compris quand l'esprit à parlé d'un passé ou nous serions plus fort. En fait, aujourd'hui, ce n'est pas notre meute qui est plus forte, ce sont les garous en général, et Gaïa, qui sont plus fort que le Ver. _Hum, vous pensez que c'est l'arme qu'on cherche qui a pu faire ça ? Ave Gaïa, moritori te salutan.
(Fiche n°146)
Tom est resté en arrière tout ce temps. Il a dépassé le stade de la gène sur sa nudité mais semble troublé par le spectacle de la jeune femme pleurant sur l'homme.
Il laisse à Lydia et à Erwhann le soin de porter la dépouille. Il répond doucement à Erwhann : "Si on est bien au Japon il y a quatre cents ans il n'y a pas meilleur endroit pour trouver des armes tranchantes. Là, je crois surtout que l'homme a voulu laver un faute pour son honneur et qua sa femme lui a permis de partir vers ses ancêtres avec la dignité requise. Mais si mes souvenirs sont bons c'éatit avec un sabre que celui qui aidé le suicidé lui tranchait la tête, arme que les femmes ne maniaient que très peu préférant la lance ou naginata. Et qui te dis que ce n'est pas notre meute ou plutôt nos ancêtres. En tout cas peut-être qu'en nous approchant de l'autel nous pourrons en apprendre un peu plus sur ce bushi. "
umbraHRP Non seulement je parle pas le japonais, mais en plus il doit s'agir d'un patois du moyen-age..., donc non, j'ai pas la compétence!
Vladimir ne touche pas au samouraï et observe le katana. Il a toujours été fasciné par ses armes légendaires, aussi efficace et mortelle qu'esthétique... Il note aussi mentalement les détails du kimono ainsi que des armoiries (mon?) de la famille. Les haines de race ne sont au fond que des haines de place.
Tom corrige vos diverses interrogations au sujet de l'arme...
De toute évidence, elle lui a coupé la tête avec l'arme qu'elle tient en main, c'est un Tanto, rien à voir avec l'arme que nous cherchons... Lorsqu'elle vous voit emporter le corps de son mari vers ce qui semble être la demeure des ancêtres, la jeune femme s'incline plusieurs fois en signe de remerciement... Dans la demeure, vous découvrer un sarcophage de pierre vide, attendant son occupant... En quelques minutes, l'homme y est installé et bien que le couvercle de pierre soit particulièrement lourds, avec une majorité d'ahroun, vous parvenez à le remettre en place sans trop d'effort... La femme vous fait alors signe de la suivre... De toute évidence, elle veut vous mener jusque chez elle... Au vu de son comportement plutôt amical, voir révérencieux, vous vous laissez tenter et vous vous retrouvez bientôt dans une magnifique demeure... La jeune femme vous installe autour d'une table basse et vous invite à vous asseoir... Aussi étrange que cela puisse paraître, votre nudité ne semble en rien la perturber... En fait, elle semble trouver cela tout à fait normal... Elle interpelle une domestique et lui donne quelques instructions... Elle vous fait ensuite signe de l'attendre quelques instants puis sort... Quelques minutes plus tard, la domestique revient avec une théière et la dépose sur la table... Peu après, la maîtresse de maison efait son apparition, changée et dans une tenue soignée... Elle sert alors le thé selon un rituel précis et vous distribue à chacun une tasse... Un jeume homme entre alors à son tour et s'assied à côté de la jeune femme... Cette dernière lui souffle quelque mot et penche la tête dans votre direction en signe de respect... Le jeune homme, de toute évidence un érudit commence à s'adresser à vous, visiblement bien décidé à communiquer avec vous... Après plusieurs essai infructueux, l'homme finit par tenter un anglais approximatif et un peu viellot... Oh, nobles esprits ancêtres, veuillez accepter la reconnaissance de notre famille. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
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