Suite et fin du combat

[Erwhann]

Erwhann se retourne vers ses deux compères.

_Vous êtes sur que ça ira? Je veux dire pour vos blessures par balles en argent.

_Bon, je propose que l'on s'intéresse aux sous-sols de la maison, c'est idiot à dire, mais en général, c'est toujours là que va se planquer le vilain méchant.

Le jeune détective se tourne vers les autres.

_Vraiment ravis de vous avoir connus, j'espère que l'on se reverra dans ce monde, à plus !

Erwhann part à la suite de Lydia.

[lydia]

Oui allons vers les caves. C'est la direction qu'on pris nos frères. Soyons sur nos gardes. S'il ne sont pas remonté c'est que y a du danger.....

Lydia avance lentement vers les caves, attentive et à l'écoute.

[Machuthu]

Les survivants se séparent donc en deux groupes. Il est rapidement décidé que ce qui reste de la meute de Vladimir accompagnera Nell pour chercher sa fille dans les chambres froides et que les autres tenteront de débusquer le maître des lieux ainsi que les deux garous manquant à l'appel.

Que ce soit dans la villa ou dans les cambres froides, vous ne rencontrez aucune opposition.

Dans les chambres froides, la meute de Vladimir trouve rapidement les deux pièces montées qu'ils sont venus chercher... Nell se jette immédiatement sur le plus petit des deux, ôtant le couvercle de la pâtisserie pour s'assurer de la présence à l'intérieur d'Aleksandra.

A peine a-t-elle jeté un oeil à l'intérieur qu'elle fond en larmes. Vous craignez un instant que la jeune file ne soit pas là mais Nell attrape alors son enfant et la libère...

La gamine est à la fois frigorifiée et choquée ce qui se comprend aisément. Mère et fille se laissent glisser au sol se serrant l'une l'autre sans plus de paroles.

Ian, que le moine a toujours impressionné par sa maîtrise, s'approche alors du second gâteau. Il voudrait tant pouvoir dire à Xian qu'il a retrouvé son amie. Là aussi, la surprise est heureuse. Caroline est blottie au fond de sa prison, elle observe Ian un instant, incrédule, oscillant entre la crainte et l'espoir. Visiblement, elle s'interroge sur la raison exacte de la présence de l'homme. Cette hésitation disparaît vite lorsque Ian explique qu'il connaît Xian et qu'il vient en son nom... Dès cet instant, Caroline se laisse faire et se blottit simplement dans les bras de son sauveur, laissant échapper quelques sanglots.


Du côté du manoir, la meute de Tom, Erwhann, Lydia et Dos-courbé progressent sans encombre. Vous trouvez rapidement une bibliothèque arrachée du mur d'un bureau. Le meuble en question dissimulait un escalier menant à une pièce souterraine.

Prudemment vous descendez jusqu'à cette pièce dissimulée aux yeux de tous... A votre arrivée pourtant, vous ne pouvez rester indifférent au spectacle qui s'offre à vous...

Dans cette petite salle, dans laquelle devait sommeiller le Vampire, il y a eu un affrontement sauvage... Vous découvrez le corps d'un homme criblé de balles. Visiblement son adversaire s'est acharné sur lui, qui plus est, à en juger le frisson qui vous parcourt l'échine, les balles en questions sont en argent. Dernier détail macabre, le visage de l'homme a été littéralement arraché... Et ces blessures vous font penser à celles que vous pourriez vous même infliger...

Il n'y plus personne dans cette pièce et tout laisse à penser qu'un allié du vampire est venu le prévenir pour lui permettre de s'enfuir...

[lydia]

Lydia observe la scène attentivement. Elle renifle d'abord le cerceuil puis cherche la directionde fuite de ce dernier.

Dans le cas ou rien ne permettrais de suivre la trace du vampire, elle prend le corps de son frère défiguré pour le ramener auprès de sa meute. Elle laisse alors une complainte de tristesse monter de sa gorge et faire résonner les murs.

[Vladimir Ivaniev]

Vladimir réconforte tant bien que mal les otages et fini de ranger le matériel récupéré dans le hammer, prêt à partir.

Il attend toutefois les autres garous afin de savoir ce que ces derniers veulent faire.

[gwinveric]

Le regard éperdu que me lance Caroline est difficile à supporter tant il exprime de désespoir, d'angoisse et de souffrance, mais en même temps le simple fait de sentir son corps frissonner contre ma fourrure est une récompense inestimable. Nous avons finalement réussi...

Pourtant la victoire est amère. Confiant à Vladimir une Caroline qui ne cesse de pleurer par contre-coup au choc de sa libération, je m'approche d'Enia et la soulève précautionneusement, les bras en berceau, comme pour Nell il y a peu. Ses grimaces et ses gémissements sont pitoyables et il y a dans le regard qui perce parfois de sous ses paupières quelque chose d'insoutenable, de bien pire que la simple souffrance physique.

Un pressentiment terrible me vrille les entrailles et me noue la gorge. Saisi par une angoisse incontrôlable, je me tourne vers le manoir où nous avons laissé Mil et Xian en murmurant, refusant ce que mon corps me dit déjà, et que me confirment les larmes et les sanglots d'Enia :

- C'est Mil n'est-ce pas ? Et Xian... Nous les avons perdus aussi ?

Les spasmes qui secouent le corps ensanglanté d'Enia me confirment que notre cauchemar à tous les deux dépasse celui de tous les autres.

Car c'est dans notre coeur que nous avons été le plus cruellement touchés. Je ne peux pas expliquer ce qui me liait au moine, de même que je ne peux le nier. Me revient cette phrase de Montaigne parlant de la Boétie : "Parce que c'était lui, parce que c'était moi." Tout est dit.

[Oona]

Perdue dans son indescriptible état de souffrance et de tristesse, Enia n'avait conscience de rien d'autre. Pour elle, le temps était suspendu et ses tourments semblaient interminables. Pourtant, alors qu'elle n'avait plus aucune prise sur la réalité, une douce chaleur s'est insinuée à travers sa peau.

La surprise passée, le soulagement d'une présence a fait place. Et s'en est suivi la 'libération' de tout ce qu'elle avait pu accumuler durant les précédentes minutes. Des grimaces et des pitoyables gémissements furent les premiers signes des digues qui cèdent. Et puis vinrent les larmes, les sanglots, les hoquets de douleur.

Pour elle, presque plus rien n'avait désormais de sens, ni les blessures de son propre corps, ni la destruction des militaires, ni la mort d'autres Garous, ni même leur présence... Seulement ces larmes et la sensation de devoir désormais vivre seule.

Pourtant, la voix de Ian a quelque chose de rassurant, même si Enia n'en saisit pas le sens. Savoir que malgré tout ça, quelqu'un lui parle, et que cette même personne partage une partie de sa souffrance, de son fardeau, participe à faire briller la flamme de sa vie, pourtant bien vacillante.

Et de spasmes en plaintes déchirantes, Enia se laisse aller dans les bras de son frère Garou.

[Garwall]

Tom écoeuré par le traitement infligé à son "frère" se met à chercehr partout tous les indices qui pourraient être liés à l'occupant de cette cave.
Il adopte une attitude froide et pleine de professionnalisme militaire afin de ne pas se laisser submerger par sa colère et sa douleur de perdre encore qulqu'un de son peuple.

Aprés la cave, c'est le bureau qui subit la même fouille minutieuse. Il passe en revue tous les éléments qui lui paraissent avoir une utilité.

[Machuthu]

Ian assiste au réveil d'Enia... L'ahroun est faible et plus encore que du repos, il lui faudra des soins... Elle délire un peu et prononce régulièrement le prénom de Mil... Il semble clair dans son esprit que cette dernière a succombé.

De son côté, la meute de Dos-courbé continue à fouiller la pièce... Votre odorat ne s'y trompe pas, deux créatures se sont enfuies par un passage secret, dissimulé par un mur. L'une des deux créatures semble être un garou...

Vous cherchez un instant le mécanisme d'ouverture du passage secret, mais cela ne donne rien de très probant...

[Garwall]

Tom afin de mieux percevoir ce qui doit l'être pose ses armes au sol et se transforme en loup pour pouvoir bénéficier des sens sublimés de l'animal.
Il se gorge de l'odeur du garou qui s'est enfui afin de la faire entrer dans sa mémoire et s'applique à chercher le long des murs pour trouver par quel endroit le garou est passé.

Comment un garou peut-il s'accoquiner avec une de ces créatures abjectes que sont les sangsues ? Il s'est peut-être fait manipulé et contrôlé.
Un souvenir d'une conversation avec Ali : l'histoire de garous qui pour le pouvoir se sont lancés dans une spirale infernale de perversion et de mal. peut-être est-ce l'un d'eux mais eux aussi vivent en meute. Où sont les autres alors ?

[Vladimir Ivaniev]

Vladimir se souvient qu'il y a une serveuse dans la réserve qui doit être terrorisée après ces combats.

Si l'innocence, la vérité et la justice doivent être sauvées alors peut-être que le sacrifice des garous aujourd'hui servira à quelque chose. Le soldat n'est pas tout à fait persuadé de son propre raisonnement, mais il faudra bien passer à autre chose.

Et puis que font les autres; il faut se magner un peu, on ne peut rester ici trop longtemps.

[gwinveric]

Quand Enia s'abandonne totalement à sa peine et qu'enfin son corps à l'agonie accepte de laisser couler le flot de ses émotions, je commence à la bercer sans m'en apercevoir, en "ronflant" une sorte de litanie, ou de berceuse.

Mes yeux secs fixent toujours le manoir où gît, sans nul doute possible, mon frère d'âme, tandis que venus de bien plus loin que moi, ces sons étranges, à la fois réconfort pour les vivants et compassion pour les morts, trouvent un chemin dans ma gorge. Aucun autre mot n'est nécessaire ; ils seraient même vains, que ce soit pour Enia, pour les disparus ou pour moi-même.

Puis, les épaules un peu voûtées et le dos tassé, comme ployant sous un fardeau bien lourd à porter, j'emporte Enia jusqu'aux véhicules où se trouvent les otages et les rares survivants de ma meute. Avec d'infinies précautions, je dépose le corps moribond d'Enia, à même la terre et l'humus, et entreprend de soigner sommairement les blessures les moins profondes, tout en jugulant le flot de sang des plus terribles, un sang noir qui nourrit le sol et poisse la robe de la louve à la limite de l'inconscience.

[Erwhann]

Ainsi, un garou se serait accoquiné avec un vampire. Une telle idée provoque un frisson qui parcours l'éhine d'Erwhann.

Après avoir fouillé la pièce, les garous sont donc persuadés de l'existence d'un passage secret.

Néanmoins, le problème de l'ouverture se pose et les garous sont dans l'incapacité de déterminer quel est le mécanisme qui permt l'ouverture de la porte.

"Qu'à cela ne tienne, comme on dit : aux grands maux les grands remèdes !"

Erwhann se retourne vers ses compagnons.

_Je vais ouvrir la porte avec un petit peu de semtex. Remontez dans le bureau, ça va secouer !

Prudemment, le jeune détective hume l'air de la pièce, afin de déterminer le plus précisément possible la position du passage secret.

Ceci fait, il s'empare d'un de ses pain de plastic. Un seul kilo provoque une onde de choc suffisante pour souffler une petite habitation, il s'agit donc de limiter la dose.

Erwhann dispose donc de petits amas de semtex tout autour de la zone qu'il pense être l'entrée du passage secret, avant de les relier ensemble par un cable, auquel il banche un petit dispositif de mise à feu radiocommandé.

Puis il retourne auprès du reste de la meute, avant de leur faire un bref topo sur les spécificité des explosifs de type plastic.

_Bien, ces explosifs sont très particuliers. Contrairement aux explosifs classiques, ils ne provoquent qu'une "faible" déflagration dans l'air. En revanche, ils produisent une onde de choc qui se propage très bien dans les structures solides, genre des murs, ce qui à pour effet de soufler ces structures.
En conséquence, mes consignes de sécurités seront identiques à celle des tremblement de terre: éloignez vous des murs, protégez-vous dans les angles et les encadrements de portes, ou sous les tables.
Normalement, je n'ai pas mis assez de plastic pour souffler la villa, mais je risque quand même de fragiliser la structure proche. De toute façons, mieux vaut prévenir que guérir

Erwhann attend que toute la meute soit convenblement abritée.

_A la grâce de Gaïa !

Et il appuie sur le bouton de mise à feu...

[Garwall]

Voyant qu'Erwhann ne veut pas faire dans la dentelle, Tom revient sous sa forme humaine , récupère ses armes et suit les consignes du garou féru de méthodes directes.

"Va-s-y trouve nous le gruyère pour que l'on puisse se tirer d'ici rapidement. Soit pour suivre les affreux, soit pour rentrer se reposer un peu !"

[lydia]

Lydia sort le corps qu'elle dépose attend l'explosion pour réentrer et rejoindre ses frères.