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L'heure est à la fête Vladimir ne trouve rien sur les gardes... Le soldat reprend le discours...
4732H, salle de controle, je n'ai pas entendu votre identification... Prière de répéter... Vladimir constate que le soldat en question ne perd pas de temps... Il donne déjà des ordres à ses hommes pour qu'ils viennent voir ce qui se passe... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Des coups de feu éclatent derrière la porte fermée pour assourdir le bruit!
Nous sommes attaqués coté est, ennemis CHN au pied du batiment, vite! Vlad tente de prendre un air paniqué Cernez le de l'extérieur sinon, il va entrer! J'y vais! Les haines de race ne sont au fond que des haines de place.
Réponse laconique du militaire qui lâche ses hommes sur la villa...
Sigle CHN incorrect, le sigle correct est CNH, identification non fournie, sommes en phase d'approche, rendez-vous et il ne vous sera fait aucun mal... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
bastonCarrément,
On passe devant avec tous les arhrouns. Xian et Nell pourront ainsi reprendre les filles en espérant qu'elles soient bien dans les chambres froides. Si on est séparé, rdv chez mac Farty. Vladimir est un peu décu que le bluff n'est pas fonctionné. Il prend des armes et des cassettes d'enregistrement, on ne sait jamais. Crinos et poignard à la main, Vladimir fonce vers les chambres froides Les haines de race ne sont au fond que des haines de place.
Moi qui étais si enthousiaste à l'idée de me jeter dans la mêlée, le fait que Vladimir lance l'ordre sans même nous demander notre avis refoirdit mes ardeurs.
J'ai presque envie de croiser les bras en regardant le plafond, sifflotant pour faire comprendre que je ne bougerais pas d'ici... et toc ! Mais le regard de jouissance anticipée que m'adresse Mil avant de s'élancer sur les traces du Croc d'Argent ranime les feux de l'Arhoun qui embrasent mes sens et c'est moi aussi la bave aux babines que je suis le mouvement, griffes luisantes et crocs sortis. Ceux qui négocieraient leur Liberté fondamentale contre une sécurité illusoire ne méritent ni Liberté, ni Sécurité - Benjamin Franklin
Contrairement aux attentes de Vladimir ou de Ian, Mil ne semble pas très motivée, voire même réticente, à partir sur les traces du militaire.
Abandonnant sa forme de Crinos, elle essaie d'enfiler l'uniforme d'un garde en masquant du mieux que possible les enormes trous laissés par les griffes des monstres... - Allez voir là bas, je vais aller voir par là. Mil hoche la tête vers un sombre couloir semblant se diriger vers la cave du batiment -Die Insect-
Sans guère vous laisser le temps de réagir, Mil prend la direction indiquée... A ce moment là, un premier groupe de militaire fait irruption dans le couloir...
Vous êtes trop nombreux pour combattre dans cet espace limité et Xian se décide à suivre Mil... En vérité, le moine est inquiet au sujet de l'arhoun et préfère s'assurer que ce dernier ne va pas commettre d'impair... Enia hésite et la scission qui s'installe entre elle et sa soeur semble la peiner au plus au point... Les premiers coups de feu retentissent et un frisson glacial vous parcourt l'échine l'espace d'un instant... De toute évidence certains militaires disposent d'armes ou de balles en argent... Rien de très rassurant pour tout dire... (hrp : Mil, Xian, rendez-vous sur le sujet 'Dans les profondeurs de la noirceur d'âme...') Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Le malheur qui déchiquette Enia semble palpable pour le reste de la meute. Elle reste un instant interdite, écrasée par le poids de l'affliction et hermétique à son environnement immédiat.
Et puis elle finit par tendre la main - comme une suppliciée - vers sa soeur qui disparaît déjà dans les ombres. Elle sait qu'elle lui échappe, et que seul la mort pourrait seulement les réunir à présent. Elle murmure douloureusement son nom, une dernière fois... Et des sillons argentés viennent strier ses joues décolorées par le tourment. Puis, lorsque Mil glisse définitivement hors de son champ de vision, comme s'effaçant à tout jamais de sa vie, la mâchoire d'Enia se crispe de souffrance. Elle brandit le poing et tandis que sa tristesse s'évacue par ses larmes, une colère sourde broie son coeur. 'Je jure que je te vengerai, Mil. Dans cette vie ou dans une autre.' ~ I am the Instrument of my Will. ~
pertesVoir Mil partir avec Xian ne semble ni émouvoir ni étonner Vladimir; a vrai dire en proposant d'aller vers les chambres froides au devant des soldats, il se doutait que Mil irait ailleur.
Toutefois la véritable mission n'est pas dans les sous sols mais dehors. Le russe étouffe un juron p.... CNH et j'ai dit CHN. Les haines de race ne sont au fond que des haines de place.
La bataille s'engage, les tirs se succèdent et ce n'est que par chance que vous n'êtes pas encore touchés...
Soudain, Enia après quelques secondes de flottement entre ans une rage folle... D'un seul coup, elle plonge en avant, adoptant immédiatement la forme Crinos dans un rugissement de rage assourdissant... (hrp : La bataille s'annonce rude et hormis Enia qui est en proie à la frénésie, je vous invite à me faire part de votre tactique... ) Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Toutes griffes dehors, Enia plonge vers le groupe de militaire. A ses oreilles, plus aucun bruit, plus aucun cris. Seulement le grondement sourd d'un tambour de guerre : son propre coeur qui pulse au rythme de sa rage. Seul son propre rugissement vient s'accorder à cette mélopée destructrice, et accentuer sa démence.
Devant ses yeux, la scène a changé de tons et de couleurs. Il n'y a plus de murs gris, de coups de feu jaune éclatant, de lumière blanche. L'ensemble est devenu un spectacle d'ombres dansantes : sur fond rouge sang, les militaires - noirs comme la nuit - s'agitent. Plus aucune raison ne gouverne son corps, et c'est sans aucune autre forme de procès qu'elle s'efforce de réduire en bouillie toutes les formes qui surgissent devant elle. Usant de tout son corps comme un arme, elle mord, griffe, se jette de tout son poids sur ses adversaires, hurlant à leurs oreilles. La seule sensation qui atteint son cerveau est celle du sang qui recouvre ses griffes et son pelage... Est-ce le siens, est-ce celui des militaires ? Elle s'en moque. Ils vont payer. ~ I am the Instrument of my Will. ~
Un genou à terre je dégaine mon arme et, utilisant l'embrasure de la porte de la salle de contrôle comme éventuelle zone de repli, je m'efforce de toucher les jambes et les pieds des agresseurs afin de limiter les risques de toucher Enia par erreur, sa carrure de Crinos occupant presque tout l'espace de visée disponible.
Avec un tibia ou une malléole en moins, ils ne devraient pas rester insensibles à mon "discours"... Ceux qui négocieraient leur Liberté fondamentale contre une sécurité illusoire ne méritent ni Liberté, ni Sécurité - Benjamin Franklin
soutienVladimir sent que tout part en live. Pourquoi Mil est parti alors même qu'elle voulait attaquer vers les chambres froides. Il faudra bien un jour qu'ils mettent tous de coté leurs sentiments si ils veulent être des guerriers de Gaïa.
La force brute et incontrôlée ne sert à rien. Froidement Vladimir, sort de la maison et charge les gardes des chambres froides. Comme un bon galliard, il pousse un hurlement à faire trembler le sol. Toutes les créatures vivantes devinent que le combat final est ici, qu'il n'y aura pas de prisonnier et seul la fuite représente le salut pour ceux qui ose s'opposer à la colère des loups garous; Alors Vladimir commence son travail de destruction. Son corps affaibli par les nombreuses blessures encore purulentes de ses précédentes confrontations avec le ver ne semble pas ralentir sa détermination. Les haines de race ne sont au fond que des haines de place.
Vladimir s'élance vers la sortie de la maison mais les gardes ne le laissent pas accéder jusqu'au jardin, les coups de feux retentissent un peu partout et le gailliard perçoit clairement la robe d'Enia se teinter de rouge...
De son côté, Ian est intact et chacun de ses coups de feu rend les assaillant d'Enia plus vulnérable... Nell se jette elle aussi à corps perdu dans la bataille, c'est une rage liée au désespoir qui l'anime... De son côté, Enia, toujours en frénésie arrache la tête d'un militaire et en projette un second contre le mur... Autant dire que cela ne suffit en rien pour affaiblir leurs rangs et pour la première fois, vous doutez, vous doutez de la possibilité de vaincre l'ennemi, vous prenez conscience de la puissance du Ver. L'espoir qui jusqu'alors vous permettez de tenir commence à vous faire défaut... C'est à ce moment là que Gaïa vient à votre secours... Depuis le jardin de la villa, vous percevez un autre hurlement... Ce n'est pas Mil, ni même Xian, c'est un autre garou, un allié qui vous assure de son aide et de celle des siens... Désormais, vous n'êtes plus seuls... Dernière édition par Machuthu le Ven 29 Sep 2006 08:08:48, édité 1 fois.
Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
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