Lydia : Fin de la course... Début d'une autre vie...

[Machuthu]

... 50ième tour... Les stands sont là... Le compteur indique encore 250 km... La jeune femme hésite... Elle bifurque... L'obscurité est trop importante pour poursuivre l'entraînement de toute façon...

Avec toute la dextérité qui est la sienne, Lydia rétrograde et s'immobilise en un rien de temps... Les pneus crissent un peu... Comme d'habitude...

La jeune femme descend du bolide et ne peut s'empêcher d'y jeter un nouveau regard amoureux... Ca fait des années qu'elle cumule les petits boulots le soir pour pouvoir se la payer et encore si elle n'avait pas remporté le prix de la course du mois passés, elle serait encore en train de baver devant la vitrine du constructeur japonais...

D'un geste de la main Lydia chasse une poussière sur la selle profilée de la moto...

Le circuit est désert à cette heure-ci... D'ailleurs si Lydia ne connaissait pas le gardien, elle aurait du s'arrêter il y a belle lurette... Il faut dire que même au mois de juin, il ne fait plus très clair à 22 heures, d'autant que le ciel est couvert ce soir...

La jeune femme retire son casque et contemplant son reflet dans le rétroviseur, elle replace machinalement la mèche rebelle qui ne manque pas de tomber sur ses yeux.

Elle s'éloigne un peu... Histoire de se rafraîchir le visage lorsqu'elle entend un bruit métallique... Il y a quelqu'un dans les gradins...

[lydia]

La jeune femme rête un instant. Elle souffle pour laisser ses habitude d'entrainement reprendre le dessus. Elle fait un tour d'horizon de l'endroit ou elle se trouve et cherche par la même occasion l'origine du bruit.

Une deux trois secondes s'égrènent dans la nuit silencieuse. Le jeune femme reste immobile à observer le gradin pour trouver une ombre montrant la proximité d'une personne.

Elle inspire lentement régulant, comme elle l'a appris, sa respiration et du même coup son rythme cardiaque. Elle écarte légèrement le pied gauche et le positionne en arrière. Elle s'adosse au mur le plus proche.

Qui est là? Berny?[HJ]c'est le prénom du garde[/hj] C'est toi?

[Machuthu]

Le bruit cesse immédiatement... Mais Lydia n'est pas rassurée pour autant... L'individu ne répond pas... Pire... Après quelques secondes, la jeune femme perçoit plusieurs ombres dans les gradins... Probablement des jeunes de la banlieue voisine... Ils l'observent et la désigne tour à tour en souriant...

Lydia n'en doute pas... Si elle ne se tire pas très vite de là... Elle va avoir le droit à de la visite... Instinctivement, elle se retourne, si elle remonte à moto, ils n'auront aucune chance de l'attraper... Malheureusement, l'un des jeunes est déjà là... Il l'observe, un sourire carnassier sur les lèvres... Son regard glisse sur les formes de la jeune femme, ne laissant aucune place au doute.

T'es plutôt bien foutue, poupée... Tu vas voir, mes copains et moi, on va bien s'occuper de toi...

Le jeune homme commence à avancer...

[lydia]

dia s'adosse au mur. Elle les observe.

"Frapper fort le chef de groupe et le mettre au sol. REspirez calmement mais être prête."

La jeune femme met sa détermination son savoir et tout ce qu'elle connais en jeu pour appréhender le combat et réduire au maximum l'avantage du nombre de ses adversaires.

"Faudra frapper juste pour que ça fasse mal et qu'il soient de moins en moins."

"Leur faire perdre leurs moyens."

Bah alors? T'es une chochotte que tu doive t'attaquer à une femme avec tes copains? Tu sais pas t'en sortir seul pour les draguer alors faut que tu les aggresse en groupe?

Lydia observe la réaction du gars le plus proche toujours à l'affut des autres protagonistes.

"Calme et détendue."

[Machuthu]

L'adolescent s'approche...

Comment tu m'causes ? J'veux juste te faire du bien, poufiasse... Mais puisque tu le prends comme ass, tant pis pour ta gueule...

Le gars s'approche et lance son poing en direction de l'abdomen de Lydia... C'est une grave erreur... La jeune femme se saisie du bras, dévie l'attaque et administre un violent coup de coude au niveau de la mâchoire de son agresseur. Ce dernier se voit contraint d'effectuer un quart de tour et de poser un genou à terre...

La voie menant à sa moto étant dégagée, Lydia s'éloigne... Malheureusement deux types arrivent face à elle. Et deux autres descendent des gradins... Le type qu'elle a frappé se relève doucement, massant sa mâchoire et hurle comme un putois...

'Tain de Salope !!! J'vais t'crever...

Il attrape une barre de fer au passage et se lance en direction de Lydia.

Au fond d'elle même, la jeune femme commence à paniquer... Cette fois, elle est vraiment dans une mauvaise posture... Elle a beau être rompu aux arts martiaux... A cinq contre une, armes blanches à l'appui, elle risque fort d'être submergée, d'autant que deux des types quoi s'approchent, ont une dague à la main.

[lydia]

Le jeune femme cherche une échappatoire du regard, une issue de secours, un moyen de fuir. La panique pourrait commencer à la gagner.

"bordel sont plus que prévu. Ca fait beaucoup"

Instinctivment elle cherche a mettre son dos contre un mu pour au moins protégé une direction.

"Cinq! Non pas ça Si je doit souffrir, ils vont souffrir aussi."

Le plus proche armé deviens sa cible. Elle l'observe cherchant le moment opportun pour le frapper et lui prendre son arme.

"pourquoi mon père m'a dis que la rage pouvait me faire vaincre! C'est à l'encontre totale de ce que j'ai appris pendant des années avec les sports!"


C'est vraiment minable! Paraissait q'une bande de naze s'en prenaient au jeune femmes. Il parait même que ce sont des bande mou et qu'il y a que la violence qui les fait bander.

Lydia regarde tour à tour les 5 individus.

"Putain vont vraiment me défoncer la gueule ceux là..."

Elle recule un peu plus à chaque pas les laissant bien en vue tous les 5.

"Je suis dans la merde. Pourquoi il est jamais là quand j'en ai besoin mon père!"

La panique gagne mais pas seulement la panique. Une sorte de rage grimpe en lydia, une rage de vivre, une rage conte l'injustice du moment, une rage de vaincre pour prouver à son père qu'elle peux se débrouiller sans lui comme toujours.

"Non pas ça te laisse pas aller"

La noiraude lutte contre cette panique mais surtout contre cette rage qu'elle n'a jamais connu à ce jour.

"Bordel qu'est ce qui m'arrive?"

Allez venez bande de gland mou! Vous êtes des petits de secondes zones! Rien qui vaille la peine que je vous tane la gueule! Mais je vais vous la péter votre tronche!

[Machuthu]

Totalement encerclée, Lydia ne peut garder un oeil sur l'ensemble de ses agresseurs... Elle tente de parer le coup de barre de fer de son premier agresseur mais de dernier est vraiment furieux... Lydia reçoit le coup au niveau du ventre... Alors qu'elle sent une paire de mains se refermer sur chacun de ses bras...

Telle une source de chaleur irradiante, la douleur de coup se répand dans son ventre et curieusement, Lydia sent ses défenses se rompre sous l'effet d'une pression trop forte.

L'espace d'un instant, Lydia songe que la panique a totalement pris le dessus, qu'elle a balayé la peur pour s'installer et que cette sensation correspond à la tétanisation de ses muscles... Pourtant, il n'en est rien... Cette chaleur, d'abord douce, se développe dans une explosion de douleur... Elle envahit l'ensemble de son être et la jeune femme hurle sa douleur...

L'ensemble des muscles de son corps se contractent dans une convulsion violente et Lydia perçoit les premiers craquements... Les os de ses doigts se brisent alors que les tendons de sa main se détendent pour adopter une nouvelle forme... Ses avant bras prennent subitement du volume, au point que les mains de ses agresseurs ont du mal à les tenir... Tout son être change, la douleur se transforme en colère et la colère en Rage... Lydia n'est plus que douleur, colère et Rage... La puissance cogne dans ses muscles comme jamais la jeune femme ne l'a ressenti. Lydia a clairement l'impression que rien ne pourrait l'arrêter... Et surtout pas ces freluquets...

Lydia voit rouge... Elle assiste aux événements sans pouvoir réellement les influencer... Son corps réclame vengeance... La rage doit s'écouler... Elle doit tuer...


(hrp : Je te laisse décrire le combat... Pour info, les agresseurs éprouvent une peur panique et sont incapables de poursuivre l'attaque... Pour ce qui est de l'issue du combat, pas de mystère... Cinq jeunes de banlieue armée d'armes blanches face à un garou en furie... Ils n'ont aucune chance. )

[lydia]

La jeune femme tente de ne pas perdre le controle d'elle même. Une dernière tentative.

"Non pas ça il faut que je me controle"

Le jeune muni de la barre de fer en profite pour frapper de toute ses forces. La crétaure qui se trouve devant lui est anormale, elle lui fait peur! Il s'y tenaiut une femme et maintenant un monstre tout droit sorti des mythes et légendes. Et encore les légendes n'en révèle qu'une infime partie. Il frappe donc le plus fort qu'il peu.

Lydia se laisse alors aller.

"père m'a dis que parfois la juste rage pouvait me permettre de vaincre."

Elle laisse alors monter cette rage en elle. Elle est comme spectatrice de ce qui se produit. Instinctivement, elle frappe du talon de la main. Comme elle l'a répété des milliers de fois en Jiu-jitsu. De toutes la forces dont elle est capable en plein dans le nez du gars à la barre de fer.

Démantibulé, le jeune homme est projeté et viens s'écraser sur le mur le visage déformé. Il est méconnaissable, son visage est aussi plat que s'il avait rencontré un mur. Celui qui lui tenait le bras droit perd l'équilibre et s'étale de tous son long au sol.

Les autres jeunes paniquent d'autant plus qu'ils voient leur ami mort démantibulé les os de la tête et de la nuque brisés par le choc. Ils hurlent de peur, d'une peur panique. Dans un réflexe de survie, les duex jeunes aux couteaux frappent sans le savoir d'un commun accord.

Lydia lance un hurlement de douleur. elle n'en reconnait pas le timbre, ni la sonorité. Ce n'est pas possible que cela sorte de sa gorge. Elle frappe alors instinctivement avec ses mains en rateau sur les deux hommes qui viennent de la faire souffrir. La douleur augmentant encore la rage qui explose en elle. Les griffes ouvrent des lacérations impressionnantes dans les thorax des deux jeunes. Ils s'effondrent projetés l'un contre l'autres. Leur sang s'échappe de leur corps. La vie les quitte définitvement.

Le seul jeune encore debout vient de relacher la prise sur le bras de lydia. Juste à temp, sinon il aurait chuter comme son comparse. Il regarde la scène éberlué. Une soirée qui devait lui faire pas mal de bien. Il ne va pas mourrir non! Il va fuir. Il fait demi-tour et fait mine d'avancer, son premier pas vers la survie. La fuite.

Lydia dans un mouvement réflexe balance sa "main" griffe en avant pour frapper au niveau de la colonne vertébrale du gars qui tente de fuir. Les griffes transpercent le corps rompant la 6° dorsale et ressortant par le ventre. Elle plonge sa gueule sur le coup du jeune homme pour laisser sa rage guider son instinct. Elle mort et démantibule le cou du jeune homme la tête tombe roulant au sol.

Le dernier survivant tente de fuir sur ses mains voyant la scène de son ami presque totalement découper en morceau. Il tente de fuir en arrière dos au sol en s'aidant de tous ses membres. La garou s'avance lentement. Elle regarde la peur dans les yeux de son ennemis. Elle s'approche tout doucement bloquant l'homme dans un coin de mur.

"Jamais plus il ne fera mal à une femme."

Elle s'avance doucement. Elle fait mine de poser un genou au sol mais l'humain frappe sur le genou de son pied. Elle lache un grondement envers ce dernier. Tétanisé par le cri, l'humain ne bouge plus. Il abandonne devant tant de puissance. Elle pose un genou au sol puis le second... Puis elle frappe doigt tendu dans l'aine provoquant un hurlement de l'humain. Elle grogne. elle fait de même avec la main gauche. La rage attteignant son paroxysme. Elle perd tout controle et frappe, encore et encore et encore et encore..... et encore.... l'humain ne ressemblant bientot plus qu'un un tas de chair sanguinolantes immondes.

La scène digne d'un bon film d'horreur se résume à quatre cadavres trainant et une forme monstrueuse s'acharnant sur un tas de chairs sanguinolantes.

[Machuthu]

Totalement abandonnée à la rage, Lydia ne perçoit que peu ce qui se passe autour d'elle... Elle poursuit son oeuvre, déchirant les tissus de l'humain comme du vulgaire papier. Pourtant, bientôt, Lydia ressent une nouvelle présence...

... une juste rage, Lydia...

Le timbre de cette voix ne lui est pas inconnue, mais Lydia est toute à sa rage... Qui donc vient la déranger alors qu'elle venge l'affront qu'on lui a fait ? Elle grogne mais la voix poursuit...

... souviens toi... une juste rage...

Lydia relève la tête... Cette fois, elle cherche à savoir d'où vient la voix... Instinctivement, elle lève la truffe et hume l'air... Une odeur fauve, mêlée à celle du sang, empli ses narines... Lydia se rend compte que c'est la sienne... Mais une autre odeur encore se mêle à ce panel de senteur sauvage... Une autre odeur fauve... Les yeux de Lydia se posent enfin sur l'inconnu... Il est aussi grand qu'elle, sa fourrure argentée renvoie l'éclat de la lune et sa démarche alors qu'il s'avance est calme, posée...

Lydia se tourne vers la créature... Du haut de trois mètres d'amas de muscles, le regard de l'inconnu fixe Lydia... Les cicatrices qui apparaissent de ci de là sur le corps de la bête lui donne un air féroce qui contraste avec le calme apparent de son visage... Encore à sa rage, Lydia gronde et s'approche, prête à défendre son territoire mais dans un instant de lucidité, elle aperçoit un collier autour du cou de la créature... Il s'agit d'un simple lacet sur lequel Lydia, enfant, avait enfilé de grosses perles, quelques plumes et un vieux pendentif que sa mère lui avait donné pour l'occasion... Ce collier, elle l'avait offert à son père... De nouveau, la voix s'élève...

Souviens toi Lydia, petite-furie, une juste rage peut te permettre de vaincre... Mais le combat est fini maintenant... Calme toi...

Petite-furie, c'est le surnom que lui a donné son père... Lydia n'en doute plus maintenant, c'est lui qui se tient là, en face d'elle, différent et pourtant...

[lydia]

Lydia surprise d'apercevoir le collier autour du cou de la créature devant elle tombe à genou. Elle s'aperçoit alors du carnage qui l'entoure. La rage ayant finit de voiler son regard de femme. Des larmes coulent sur son visage car même s'il l'ont bien mérité la mort n'est pas ce qu'elle désirait pour eux. Elle la che un hurlement long et puissant tel un loup un appel, une complainte : elle libère sa peine pour les évènements qui vienne de se produire. De longue minutes s'écoulent pendant lequelles les hurlement se suivent.

La rage fond avec le hurlement qui perd de sa puissance. La rage disparait petit à petit.

Elle finit tel une enfant par se retrouver à genou de chaude larmes coulant sur son visage.

Elle tend une main vers la créature devant elle, son père qu'elle a reconnu.

Père qu'ai-je fait? Que sommes nous?

[Machuthu]

D'une voix calme, impérieuse et sans appel, le père de Lydia répond... [i]

Tu as fait ce que Gaïa voulait que tu fasses... Tu n'y pouvais rien... La rage ne peut se contrôler éternellement.

[i] Le père de Lydia s'avance...Il dépose au sol un sac de sport et délicatement, il en sort une pile de vêtements... Sous vêtements, jean, tee-shirt et blouson tout y est... Lydia s'aperçoit alors qu'elle est nue... Mais pour l'instant peu lui importe... Comment son père peut-il réagir ainsi ? Et puis sa question reste en suspens. Que sont-ils, elle et lui ?

Comme en réponse à cette interrogation muette, Yvan, le père de Lydia continue.

Des guerriers de Luna... Voilà ce que nous sommes...

Alors que Lydia se rhabille, Yvan salue Berny, le gardien, qui arrive doucement... Ce dernier semble ne pas s'inquiéter le moins du monde du carnage... Il place les corps des victimes dans la benne du petit tracteur qui lui sert à l'entretien de la verdure du circuit... Il salue Lydia, le regard a empli de compassion et de compréhension...

Merci Berny, Désolé de t'imposer ce surplus de travail...

* Berny *

T'inquiètes pas Yvan, ça ira... Occupes toi de d'elle... Je me charge de tout...

Yvan emmène Lydia, rhabillée, un peu à l'écart... Berny de son côté commence à ramasser laborieusement les morceaux de chair déchiquetée du dernier corps... A cette allure, dans un quart d'heure, il n'y aura plus la moindre trace de carnage...

Berny est l'un de mes lointains cousins... Il est au courant de notre nature et il est de notre devoir de le protéger... Comme chacun des nôtres d'ailleurs.

Mais tu as raison, je ne t'ai guère expliqué ce que nous sommes...

Nous sommes des loups-garous... Tu te rappelles sans doute les nombreuses fois ou ta mère et moi t'en avons parlé... Corrigeant les légendes et te dispensant quelques informations sous le biais d'histoires et de contes... Tout ceci devait servir à te préparer...

Tu te rappelles peut-être de ce que je t'ai dit, naguère, sur Gaïa, notre mère à tous, vénérée par les Garous... Cela est vrai, Gaïa est l'esprit de toute chose, à l'origine de toute la création et de l'ensemble des esprits... Nous, nous sommes ses défenseurs, ses plus fiers guerriers.

Pour nous aider dans cette tâche ardue, Gaïa nous a fait don d'une puissance incroyable. Tu ne fais pas exception à la règle, bien au contraire, tu en es l'exemple vivant... Tu es l'archétype même de ce que Gaïa nous a donné de plus grand... Tu es une ahroun, tu es né un soir de pleine lune et cela fait de toi une puissante guerrière, l'incarnation même du combat...

Je n'ai pas pu, loin sans faut, être présent à chaque fois que tu avais besoin de moi. J'ai souvent du confier à ta mère la charge de ton éducation mais aujourd'hui, je veux que tu saches que cela n'est plus... Je te guiderais jusqu'à nos frères et je t'enseignerais nos règles... Je t'aiderais autant que je le peux et je veux que tu saches d'ores et déjà que je suis fier de t'avoir à nos côtés...

Le père de Lydia se tait, un instant, il lasse le temps à sa fille d'assimiler ce qu'il vient de dire... Certes, il l'a longuement préparé à ce moment... Mais il y a encore tant de choses qu'elle ignore, tant de choses qu'elle doit apprendre... Et si peu de temps...

[lydia]

une ahroun? il y a plusieurs races de loup-garou?

C'est une question instinctive à la phrase de son père. Elle sèche ses larmes d'un revers de la main tout en s'habillant avec les vêtement préparé par son père.

Elle pose son regard sur l'immense créature qui se trouve devant elle. Elle se repasse les paroles de son père dans la tête. Elle se souviens alors des comtes et légendes que ses parents lui rappelaient. Et là encore des questions lui venaient à l'esprit.

Et maman? Elle savait depuis tout le temps?

tu dis que Berny est un cousin... ca veux dire quoi? lui aussi il est.... comme nous?

Nous avons des frères?

Quels sont les règles?

Lydia termine de se rhabiller. Elle ramasse son casque sur sa moto. Elle regarde alors à nouveau son père.

On fait quoi maintenant?

[Machuthu]

(hrp : En cours de rédaction... Désolé, ça va me prendre un peu de temps... )

[lydia]

[hrp : je comprend.... pas de problème même si j'ai soif de continuer.... mes excuses de pas avoir la connaissance des autres.]

[Machuthu]

Yvan poursuit son discours...

Oui Lydia, en quelque sorte, il y a plusieurs races de garou...

Il y a les Lupus, issu de l'union d'un loup et d'un garou, les homidés, issus de l'union d'un homme et d'un garou et les métis, issus de l'union de deux garous entre eux...

Cette dernière race est mal vue car l'union de deux garous entre eux est interdite par la litanie, nos lois si tu préfères.

Quand je dis que tu es ahroun, ce n'est pas ta race, mais ton auspice... Il est lié à la phase de lune sous laquelle tu es née... Il existe cinq type d'auspices, les Ragabash, né sous nouvelle lune, ils sont espiègles ou caustique et observe le monde qui les entoure avec un regard acerbe. Viennent ensuite les théurges, les plus à même parmi nous de dialoguer avec les esprits. Les demi-lune, philodox sont quant à eux les dépositaires de la litanie. Les Gailliards, lune gibbeuse, chantent nos légendes depuis des millénaires et transmettent l'origine du combat et sa nécessité. Quant à toi, Lydia, tu es une ahroun, né sous la lune pleine... Une guerrière de Gaïa qui défend et guide ses frères au combat.

Qui plus est, nous nous regroupons en tribu. La tribu n'est pas acquise par naissance... Chaque garou se doit de mériter son acceptation au sein de celle-ci au cours d'une épreuve que nous nommons rite de passage.

Ta mère n'ignore rien de tout cela... Elle est ma compagne depuis des années et elle t'a préparée, elle aussi à ce moment...

Pourtant, tout comme Berny, elle ne dispose d'aucune faculté particulière. Du sang garou coule dans leur veine mais Gaïa ne leur a pas attribué de don particulier...

Nous avons des frères, des milliers de frères... Malheureusement, nos ennemis sont plus nombreux encore et aujourd'hui, la lutte est inégale... Aussi puissant soyons nous, notre combat touche à sa fin...

A la dernière question de Lydia, Yvan propose...

Je pense que nous devrions rentrer à la maison maintenant... Il me reste de nombreuses choses à t'expliquer et ta mère doit être mise au courant de ce qui vient de se produire...

(hrp: Aucun souci, je savais à quoi je m'engagais...
N'hésite pas lorsque tu ne comprends pas certaines chose ou que tu oublie à m'envoyer un MP... )