Ventsombre

Mil écrase son mégot consciencieusement et se tourne vers Arthur.

Tu as bobo, tu veux un calin ?

Elle n'a même pas fait dans la dentelle, le ton est brusque et agressif. L'espace d'un instant, une lueur démente flotte dans son regard et sa main gauche tremble imperceptiblement.

Pour les trois égratignures que tu as, il vaudrait peut être mieux qu'on apprenne à Luc quelques trucs de combat sur toi. Histoire de rentabiliser les soins.

Mil se rapproche d'Arthur, se tenant à quelques millimètres de lui et lui susurre.

Nous sommes des Danseurs de la Spirale Noire, petit père. Tu n'es plus chez les bisounours.

Isaac intervient calmement
Mil s'il te gonfle laisse le à ceux qui auront de la patience... à priori c'est pas ton truc.


Walks, je suis désolé mais il semblerait que le peu que je savais faire du point de vue des dons ne soit plus totalement dans mes cordes...
J'ai bien quelques dons qui sont restés, je le sens, mais pour celui que tu attends de moi, c'est pas le cas !

Alors transforme toi en forme Crinos, tes blessures se soigneront plus vite... En ce qui me concerne * Isaac ferme bièvement les yeux et inspire calmement*, je crois qu'il va falloir que j'apprenne à communiquer avec les esprits de ma nouvelle vie...

*Rouvre les yeux* maintenant il faut qu'on y aille, je doute que les autres meutes apprécient que nous échouions dans notre première mission...

Isaac regarde Mil attendant qu'elle acquiesce pour qu'on parte immédiatement en mission, et dans son attitude peut se lire le respect pour la guerrière

Walks ne bougea pas quand Mil fit son truc de grosse méchante tueuse (et lui infligea son haleine). Elle commençait sérieusement à le gonfler, qu'est-ce c'était que ces réflexions à la con ? On étaient "chez les méchants" donc on se tuait les uns les autres, c'était normal ?

C'était à se demander comme le Ver pouvait être vraiment en train de gagner. Avec de la chance, c'est elle qui se plantait dans sa manière d'être Danseuse. Sinon, bah, ils crèveraient tous bêtement un jour. Il haussa les épaules et monta en voiture.

- Putain c'est vrai ca Coeur d'Ours, t'a raison, faudrait voir quels Dons on est encore capable d'utiliser... marmonna-t-il. Bon... Kenneth Briarth, il a dit.

Alors on est parti...

Laissant tomber les soins pour l'instant, la meute nouvellement constituée se dirige vers l'usine Sifilex...

Cette dernière est un peu à l'écart du centre ville... D'aspect extérieur, l'usine semble irréprochable, mais votre odorat surdéveloppé vous informe immédiatement du contraire... Deux gardes se tiennent à l'entrée...

Ils vous observent, un brin méfiant, mais pas agressif... Au vu de votre accoutrement pour le moins étrange, c'est plutôt bon signe...

'Jour...

On peut faire quelque chose pour vous ?

Accessoirement, les gardes disposent d'armes à feu, visiblement chargées et prête à l'emploi...

En l'absence de réaction de mes compagnons et avant que les gardes ne s'impatiente. Je prend la parole comme si ce que je disais allais de soit.

Nous venons voir Kenneth Briarth.

Le garde est un peu surpris mais décide tout de même de décrocher le téléphone pour joindre le fameux Kenneth...

Monsieur Briarth ? Il y a quatre personnes qui désirent vous voir... Elles sont un peu bizarres... Oui... Oui, exactement, ils portent peu de vêtements et... Oui, c'est bien ça que je sens... Bien, d'accord, aucun problème, je vous les envois...

Le garde vous invite alors à le suivre...

Monsieur Briarth va vous recevoir, suivez moi, je vous emmène jusqu'à son bureau...

Vous suivez le garde jusqu'à un bureau qui surplombe l'usine... A votre entrée dans la pièce, l'homme à l'intérieur est en train de fermer les rideaux métalliques qui obturent la vue depuis l'extérieur... Il s'agit d'un homme d'une quarantaine d'année, le visage marqué, il règne dans le bureau une forte odeur de tabac froid... L'homme semble en parfaite santé et n'a rien a envier à la carrure des gardes... A votre arrivée, il congédie le garde en le remerciant et s'installe dans son fauteuil, vous indiquant les deux sièges face à lui...

Prenez place, je vous en prie... Peut-on savoir ce qui vous amène ?

[au fait MJ je me demandais si on s'était chopé une folie en dansant la spirale. Histoire de pouvoir la jouer ?]

Walks sourit. Il n'avait rien dit face aux gardes à dessein, attendant d'arracher un geste de sollicitation de la part de Mil, de la forcer à reconnaitre qu'il pouvait lui etre utile. Le léger hochement de tête ne signifiait pas entièrement tout cela, mais il décida de ne pas pousser le bouchon trop loin. Avec un sourire de remerciement courtois, il s'assit dans un des sièges.

- Merci de nous recevoir, monsieur Briarth. Je m'appelle Arthur Compton, et si vous nous avez laissé rentrer c'est que vous savez déjà pourquoi nous sommes ici, aussi je ne gâcherais pas votre temps.

Il fit un geste vers le reste de la meute.

- Nous sommes envoyés par un ami à vous pour aider à résoudre un problème fâcheux. La piste commence ici, nous avons besoin d'informations, par exemple les enregistrements de vos caméras. N'importe quoi pour identifier notre larron.

Je m'installe confortablement dans l'un des deux sièges qu'il nous présente et lui demande une cigarette (ou me sert directement si le paquet traine sur le bureau) puis je lance le reste du paquet à Mil.

En fait nous recherchons les trace de 2 personnes, un homme et une femmes.

Je suppose que la femme fait partie de vos employés, il nous faudra donc son dossier et tout autre renseignement que vous auriez sur elle.

je la lui décris à partir des images de notre danses.

Peut être vous dit elle quelque chose, ce qui nous éviterait de visionner les vidéo surveillances. Un trombinoscope nous permettrait peut être de la retrouver si ma description ne vous dit rien.

Kenneth paraît surpris...

Je ne sais absolument pas pourquoi vous êtes ici... Ce que je sais en revanche, c'est que l'ami dont vous me parlez n'est autre que celui que vous nommez...

L'homme baisse le ton pour éviter d'être entendu...

... Rage-sanguinaire...

Kenneth poursuit sur un ton plus normal...

Mais vous avez raison sur un point, je vous aiderais du mieux que je le puisse... Expliquez moi donc la raison de votre présence...

Côté homme et femme, c'est un peu vague pour commencer vos recherches... Il y a ici plus de 700 employés...

espionnage industriel.