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L'heure est à la fêteL'heure est à la fête Après deux heures de routes, la meute arrive à la résidence... Par manque de chance, les camionnettes estampillées Happy Fest viennent d'entrer dans le jardin de la villa...
Garés à deux cent mètres environs, vous repérez deux hommes en costume noir et lunettes noires à l'entrée... Ils portent chacun un fusil automatique et une oreillette. Ils ne laissent entrer les camionnettes de Happy Fest qu'après un contrôle strict... Ils ont vérifiés les papiers, les autorisations, le véhicule a été ouvert et ils se sont assurés que personne ne se dissimulait dessus ou dessous. La propriété est entourée d'un mur de 2m50 de haut surmonté par un grillage barbelé pour dissuader les intrus... Une minute à peine après l'entrée des camionnettes, une jeep s'approche de l'entrée depuis l'intérieur de la propriété... Quatre hommes armés sont installés dedans et l'homme à côté du chauffeur vérifie que les gardes de l'entrée n'ont pas de souci particulier avant de poursuivre la ronde... Visiblement, les moyens mis en oeuvre sont impressionnants... Tant au niveau du nombre d'homme que des équipements électronique... L'alarme qui surveille l'entrée est visiblement neuve... Le soleil commence à poindre à l'horizon... Il est 6h13. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Observant les mouvements de la garde rapprochée depuis l'abri du van, je me tourne vers l'horizon où le ciel commence à pâlir et éteint les premières étoiles.
- Nous avons l'avantage avec le jour qui point, non ? Xian, s'il n'a pas su oblitérer toutes les questions qui me taraudent, a calmé au moins ma nervosité grandissante et c'est de nouveau en pleine possession de mes moyens physiques et de concentration que je m'adresse à vous autres, compagnons. - Un vampire c'est nocturne comme nuisible non ? Ceux qui négocieraient leur Liberté fondamentale contre une sécurité illusoire ne méritent ni Liberté, ni Sécurité - Benjamin Franklin
Xian parle à voix basse.
Les légendes disent qu'ils craignent la lumière oui. Cependant, si le gateau est placé dans la chambre froide... Il faut agir dans l'aube naissante, et si les non-morts seront affaiblis, ce n'est par contre pas le cas de leurs hommes de main... Voyons si nous pouvons attirer leur attention ailleurs, le temps pour les loups de remplir leur office... La volonté du moine est tendu, et il sait que cette fois sa rage trouvera son juste chemin... ¤ Nous tisserons nos pas de silence, et vous nous oublierez... ¤
Devise de la Maison Ventsombre
C'est avec un empressement non feint que Mil allume une cigarette. Alors qu'elle tire délicieusement, avec soulagement, une bouffée du poison qui s'évapore dans des volutes insolites dans l'air du matin, le tremblement de sa main s'estompe et ses traits tendus se relâchent.
Elle regarde le système de sécurité, avec ses gardes, ses caméras, ses barbelés, avec curiosité avant de se tourner vers Vladimir. La bonne nouvelle c'est que je pense que si ils ont prevu de les ligoter dans le gateau, il n'y a aucune chance qu'ils ne les tuent 'pour rire' et ca nous laisse une journée pour faire ça bien. Pendant la journée, les vampires seront absents...enfin c'est notre hypothèse principale, donc on n'aura que quelques humains sur la route. Ca devrait être faisable... -Die Insect-
- Bon assez palabré. Je propose qu'une de nos charmantes jeunes filles en fleur aille distraire efficacement l'attention des men in black de bas étage, là, pour que deux autres parmi nous aient le temps de s'approcher et de les neutraliser. Je suppose qu'ils doivent avoir un dispositif sur eux qui leur permet d'entrer dans la propriété en cas de problèmes.
En plus, vues leurs carrures, en endossant fissa leur costume, Vlad et moi pourrions berner la patrouille de surveillance suffisamment longtemps pour que les occupants de la jeep soient à portée de tir, voire de griffes. Comme les sangsues font la sieste, ça devrait être jouable non ? Ceux qui négocieraient leur Liberté fondamentale contre une sécurité illusoire ne méritent ni Liberté, ni Sécurité - Benjamin Franklin
Mil reste pensive un moment à l'évocation de 'charmante jeune fille'.
Elle est trop grande et trop maigre. Sa peau, d'une pâleur malsaine, éclaboussée par ses cheveux noirs, semble être posée à même les os. Son visage livide au teint cireux est balafré par d'immenses cernes. Mais cela n'est rien, en comparaison de cet indicible sentiment de malaise qui l'enveloppe, grinçant et maladif. Alors, elle laisse choir son mégot et dit tranquillement: Je peux les distraire. Je peux même les tuer si vous voulez. -Die Insect-
sous terreSans rien dire, Vladimir essaie de reperer des accès au sous sol.
Il s'imagine 2 crinos sortir des gateaux à la place des 2 filles... là non plus il dit rien, mais quand même ça le ferait! Les haines de race ne sont au fond que des haines de place.
Nell hoche lentement la tête. Le plan risque de faire rapidement découvrir leur présence, mais elle n'a aucune idée plus valable à proposer. La jeune femme a pensé un instant à traverser l'obstacle par l'Umbra mais après leur dernière expérience...
Nell écoute attentivement la conversation, prête à apporter son aide.
solitudeLeur système de sécurité est très élaboré. Les gardes sont nombreux et bien armés. Des caméra surveillent également l'entrée; je parie que tous les angles sont couverts. D'autres gardes doivent être à l'intérieur.
Je suggère que tentions de trouver un accès par les égouts. Notre puissance physique devrait venir à bout des cloisons de bétons qui sépare l'endroit des sous-sols. Avec l'effet de surprise, on aura peut être une chance. Dans toute cette histoire, les 2 filles ne sont que de la nourriture pour eux et je pense que les gardes protègeront le "maitre" avant tout. Je sais qu'il y aura du bruit mais on sera à l'intérieur; par contre si on fait du bruit et qu'on est encore dehors, les vampires pourront fuir par un passage secret. Je suppose qu'ils ont prévue cela car c'est ce que je ferais à leur place. Pendant que la meute se battra, Nell pourra retrouver les 2 filles et s'en aller avec. Nous nous retrouveront ensuite au précédent manoir avant de retourner au caern, pour être sur que personne ne nous suit. Pas la peine de tuer touc le monde, l'objectif est de reprendre les otages, rien de plus. Voila , c'est mon plan. HRP C'est sur il faut qu'ils y aient des égouts, sinon Vlad opte pour le plan de Ian Les haines de race ne sont au fond que des haines de place.
Après un rapide tour d'horizon, Vladimir repère des égouts non loin... Les canaux principaux sont assez haut pour qu'un homme s'y glisse mais les tuyaux qui remontent jusqu'à la villa ne font guère plus de soixante centimètres de diamètres, ce qui implique que vous ne pourrez vous y glisser que sous forme Lupus et que vous devrez ramper, en espérant que le tuyau ne se resserre pas plus loin car un demi tour s'avérera difficile...
En résumé, si vous passez par les égouts, vous êtes coincés dans les boyaux et à la merci des hommes de main si ces derniers vous repèrent... Votre seule chance de fuite serait l'Umbra et ce que cela implique... Si vous passez par la porte d'entrée, vous risquez d'être aperçu par une caméra qui visualise ce secteur toutes les trente secondes environs et donc de donner l'alerte... Certes, vous pouvez neutraliser les gardes en moins de trente secondes, mais il faut également se changer et faire disparaître les corps... D'un côté comme de l'autre, la tâche s'avère ardue... Pourtant, il vous faut prendre une décision... Le temps vous est compté... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
La proposition de Vlad, aussi répugnante et oppressante qu'elle puisse être, présente l'avantage, je dois l'avouer, de la discrétion. Prendre des risques ne nous a pas vraiment réussi jusqu'à présent, et il serait peut-être temps de se la jouer rat d'égoût plutôt que fauve déchaîné...
J'adresse un regard désolé à Mil qui semblait déjà saliver à l'idée de trancher deux gorges supplémentaires avant de répondre : - Pas bête le plan grande évasion... qui est pour ? Ceux qui négocieraient leur Liberté fondamentale contre une sécurité illusoire ne méritent ni Liberté, ni Sécurité - Benjamin Franklin
La résignation lasse de Mil ne cesse de m'inquiéter, j'ai peur que cela n'annonce une nouvelle crise de démence furieuse, d'autant que je ne sais toujours pas quelle expérience elle a affronté dans l'Umbra, ni comment elle en est ressortie...
Je tenterais bien de me rapprocher d'elle mais je redoute sa réaction, et le temps presse. Me tournant finalement vers Vladimir, je grogne : - Allez chef, on te suit. Ceux qui négocieraient leur Liberté fondamentale contre une sécurité illusoire ne méritent ni Liberté, ni Sécurité - Benjamin Franklin
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