JDVELH - Le Marais aux Scorpions.

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JDVELH - Le Marais aux Scorpions.

Messagede Ionu Alexandresco le Jeu 23 Juin 2022 18:03:41

Pour ce nouvel opus, Chalzea explore le Marais aux Scorpions (Scorpion Swamp) de Steve Jackson (l’américain, pas l’anglais) et illustré par Duncan Smith
Merci à Renaud Hakin pour sa relecture !

3 aventures différentes en une : une bonne re-jouabilité donc. La difficulté est correctement dosée et le style relativement sérieux : il y a de moins en moins de situations saugrenues.
Suivant le sorcier que l’on choisit comme patron, la difficulté s’adapte quelque peu : combats plus nombreux, il faudra compter sur les pierres d’endurance et d’habileté pour remonter son capital santé et d’habileté.

En fait, plus on souhaite traîner dans le Marais plus il faudra compter sur les pierres neutres pour poursuivre son exploration. Il y a peu de moyen de récupérer des points de vie en dehors de la pierre d’endurance. Les moyens de perte de points d’habileté sont nombreux surtout avec une faible chance.



Me revoilà mes mignons, Chalzea, Némésis des Mages, Amie de Pont-de-Pierre, vainqueure du Labyrinthe de Fang et pourfendeuse du Roi Lézard !
J’me prélassais sur l’Île du Feu et vu que toutes les bonnes choses ont une fin en ce bas monde…Ce qui devait arriver, arriva…
Au final, cette mine d’or était presque épuisée et l’île était bien trop sauvage à mon goût : il y a avait même pas un brasseur dans ce trou à dinosaures !
Du coup, direction le continent, où je comptais bien me renflouer !

Quelque temps plus tard, j’aidais une vieille peau, quelque part sur la Route du Roi, qui pour me remercier me refourgua un vieil anneau tout pourri en cuivre.
Tu parles d’un cadeau ! J’allais le bazarder dans un buisson, lorsque je remarquai que la machin était magique! Vous me connaissez désormais, je ne perds jamais le nord et je décidai de le garder précieusement au fond de ma poche, après avoir viré une vieille arrête de poisson, une dent de gobelin cassée, un coquillage usé, une aile de chauve souris moisie, un vieux couteau et un morceau de ficelle !

Au final, j’ai découvert que cette babiole fait office de boussole, de détecteur d’êtres maléfiques et me permettra de ne jamais me faire dindonner par un bouclardier !
Je commençais à me refaire une santé et donc à faire de nouveau la bamboche !
Et après une soirée trop arrosée, j’ai encore eu ‘une brillante idée’ !
Pourquoi n’pas aller explorer l’Marais aux Scorpions ? Grâce à l’anneau, je pourrais être la première à le cartographier ! J’pourrais me faire des ovaires en or en revendant cette carte !
C’est décidé, HIPS ! Destination : le Marais aux Morpions, à moi... HIPS !Gloire et Fortune ! Mais avant… TAVERNIER ! HIPS !UNE AUTRE BIÈRE !


BOURBENVILLE ! Bourbenville ! Tout le monde descend ! Après ce long voyage, j’ai la gorge sèche… Direction la guinguette du coin !
J’me jette quelques godets, histoire de me rincer le gosier et j’me casse.
‘ Tchao la compagnie ! J’vais explorer le marais !’
Ce qu’j’avais pas dit… Cette bande de cul terreux tente de m’faire changer d’avis !
Ils me bassinent grave, suis à deux doigts de sortir ma lame ...Mais j’leur claque que ma décision est irrévocable : finalement, ils lâchent l’affaire les bouseux !

Au moment d’partir, un clampin m’alpague : son blase, Grognard .
Il m’dit que 3 mages du patelin cherchentquelqu’un pour un boulot à faire dans le marais.
Pourquoi pas , je pourrais m’faire plus d’avoine. J’l’écoute, il me parle d’un mage bon, d’un neutre et d’un maléfique… Autant tester l’anneau, j’le remercie et j’vais voir le sorcier maléfique qui se terre pas loin du Marais…

Limite mon anneau me crame le doigt ! La tour de Stratagus est digne d’un Sorcier Maléfique : architecture flippante, crânes ostentatoires, ballets de chauve-souris, il manque juste une petite musique d’orgue et on serait totalement dans le thème !
Le Sorcier qui me reçoit doute de mes capacités, vexée, j’lui claque que grâce à mon anneau magique, j’perds jamais le nord !
‘Vraiment ?’ J’lis dans son regard de la convoitise et il commence à faire des gestes bizarres ! Il semble pas le perdre non plus, le fourbe !
Houla, cette situation schlingue ! Ni une, ni deux, je sors ma lame et j’fonce sur Stratagus !
Son règne de Sorcier maléfique s’termine rapidement ! Un Mage malfaisant de moins, un ! C’est bizarre ,Il se battait trop bien pour un mage : pour cause sa lame est magique, elle sera désormais mienne !

Bon, allons voir le mystérieux Pompatarte… Un groupe de galopins m’indique sa baraque et j’y découvre un poussah énorme à la peau aussi rouge que le cul d’un babouin.
Il veut savoir si je suis à la hauteur… Vu ma dernière expérience, j’reste fuyante: il éclate de rire, le colosse ! Ses bajoues en tremblent de joie !
Il me jacte que lui aussi à ses secrets et qu’il est en réalité un marchand blindé d ‘objets magiques en tout genre et que tous le croient mage !
Il veut une carte pour aller à Courbensaule, de l’autre côté du Marais ! On négocie sévère : j’aurai la moitié des bénéfices sur sa première année d’exploitation.
Satisfait de notre accord, le bouclardier me file quelques pierres de magie neutre pour m’aider dans ma mission : il me dit d’me méfier d’une bande de mages installée dans le Marais.
Papyrus, plume et encre à la ceinture, j’suis fin prête pour partir explorer ce bourbier!

Quelle odeur, un vrai cloaque ce marécage : j’ai intérêt à faire gaffe où je pose mes bottes !
Je léchouille ma plume et plein nord, ma capitaine !
HAHA ! L’aventure commence ! Transportée de joie, pensant à toute la maille qui m’attend, je m’envole telle un cabri majestueux par-dessus les mares… Pour m’ éclater misérablement comme un étron dans la vase… Et merde, l’aventure commence bien, j’me suis tordue le bras en plus !
En pestant comme un putois, j’déboule dans une carrière ou se trouve une cabane de rondin… Un frustre gaillard, accompagné de deux loups, en surgit et me demande de dégager !
J’suis de mauvais poil, je sors ma lame magique : BASTON ! Après un combat féroce, je trouve sur leurs dépouilles un médaillon à tête de loup : un maître des marais en moins, un !
Impossible de piller sa cabane, je poursuis ma route.

J’traverse différents cours d’eau et bien sûr, j’finis avec des sangsues trop amoureuses sur mes jambes...Cette aventure commence vraiment mal…
Je trace ma route plein nord...Tiens, Ils sont bizarres ces arbres… C’est marrant, j’dirais presque qu’ils ont des tronches sur leur tronc… Tiens, qui a eut l’idée de suspendre toutes ces épées dans leurs branches ? EEK, ils bougent et me tombent dessus à branches raccourcies !
Le combat est intense mais les arbres-épées terminent leur carrière en bois de chauffage… Je trouve rien en dehors de quelques glands… J’en garde quelques-uns dans ma poche.
D’plus en plus flippant ce marais… Un cul sac, j’dirais… Bon, autant repartir explorer une autre partie. Avant tout, un peu de repos, près de ce rocher là-bas et mettre ma carte à jour… J’vais poser mon cul, là-dessus… Mais, CA BOUGE ! C’est pas un rocher, mais une foutue bête immonde qui veut me becqueter !
J’finis par l’abattre cette horreur, j’garde une de ses griffes en souvenir et j’utilise une pierre d’endurance pour me soigner.

Une fois encore, j’redonne dans la déforestation sauvage… Ils poussent drôlement vite les arbres-épées… Je poursuis plus au nord.

Là, je tombe nez à nez avec un cheval qui porte une corne sur la tête ! J’en reste comme deux ronds de flan ! Une licorne ? Possible, tout le monde sait qu’elles apprécient les femmes au cœur pur ! Viens, approche ! Accorde-moi ta bénédiction ! Mais, elle fait quoi la bestiole là ? C’est quoi ce regard noir qu’elle me jette et pourquoi elle grogne cette saloperie ?!! C’est forcément une créature maléfique ! TAÏAUT! Mort à l’ennemi !

Assez rapidement, je débarrasse le monde de cette créature malfaisante, qui ressemblait vachement à une licorne, et je lui coupe sa corne : cela peut toujours être utile.

C’est bizarre : mon anneau n’a pas fonctionné sur ce coup-là : cela doit être un objet à charge ou défectueux.

Tiens, c’est quoi par là ? On dirait que la terre a été remuée… Deux pierres magiques !

HO ! Qu’elles sont jolies ces fleurs avec toutes leurs couleurs et ces parfums… Bizarre, mon anneau chauffe… Des fleurs carnivores ? Voyons voir… J’me sens anxieuse… C’est pas normal… DES FLEURS D’ANGOISSE ! Le courage est dans la fuite !

C’était moins une… Tiens, j’dirais qu’je suis dans une jungle… Il y a une ribambelle d’oiseaux colorés : j’me demande le goût qu’ils peuvent avoir ces piafs !

Un perroquet bien dodu m’interpelle d’une voix de crécelle ! J’lui jacte que je veux voir sa patronne.

Il me mène devant la Maîtresse aux oiseaux… Ça ramage grave dans les ramages ! J’en prends plein les mirettes devant tant de plumages !

J’ai jamais vu autant de volailles en un seul endroit, j’espère pas finir en becquée… J’balance à leur cheffe que je bosse pour Cul de Babouin : elle me fait un cours de moral et décide de tout de même m’aider en invoquant un grand aigle.

Ce dernier me saisit entre ses serres, me permettant de bénéficier d’une vue imprenable sur le Marais !

J’en profite pour mettre à jour ma carte et j’suis déposée au pied d’un arbre gigantesque : l’exploration continue.

De la lutte par là ! Un bas du cul défouraille contre un scorpion géant ! Ce dernier le saisi par la peau du cou et crac le courtepatte! Bon, il semble rétamé le nabot… J’me barre de là pendant qu’il se fait boulotter.

Plus au nord, je tombe sur un patrouilleur en train de se la couler douce sur un rocher… On taille, pépouze, une bavette.

Le loustic connaît bien les lieux : il m’indique comment me rendre à Courbensaule ! Je prends quelques notes et j’me casse
J’suis ses indications et après avoir observé un magnifique feu follet, qui a cru que me la mettre en l’envers, j’bataille contre un blob verdâtre particulièrement résistant pour finalement tomber sur un groupe de confrères !

Crânement, j’marche vers eux histoire de tailler le bout de gras. Ils sont impressionnés par ma prestance, mon charme naturel !

Leur chef, un blondinet, en collant d’un vert criard et avec une moustache tout aussi ridicule que son accoutrement, me propose un duel de premier sang…

Le pauvre, il savait pas à qui il avait affaire...Après lui avoir donné une bonne leçon d’escrime, on palabre.

Courbensaule est juste a coté et il me conseille d’aller faire un tour à la Lance Tordue.

Je décide de suivre son conseil et j’fini par sortir du Marais pour enfin arriver à ce pasquelin !

Je passe une bonne nuit de sommeil à l’auberge conseillée. La bière est pas trop mauvaise et la bouffe mangeable.

Avant de retourner dans le Marais, j’décide d’aller voir le marchand Machefer pour troquer l’amulette du Maître des loups et la corne de licorne contre 2 pierres magiques : elles me seront utiles, j’en profite pour restaurer mon habileté à l’épée.

Me v’là de retour dans la fange… Faut revenir au bercail, j’vais passer par des coins que j’connais pas…

Un p’tit coup d’œil sur la carte et j’reviens assez rapidement à un carrefour que j’avais pas entièrement exploré.

Direction l’Est ! MAZETTE ! C’est quoi ce morceau ? J’me retrouve devant un géant totalement furax qui me hurle ‘ VOUS NE PASSEREZ PAS !’

Il s’est cru où l’autre baltringue, à l’entrée d’un pont souterrain?

‘QUI M’EMPÊCHE DE PASSER, TRÉPASSE !’

BASTON !

Je l’avoine de coups le bestiau, il est solide comme un roc ! Il se met à geindre comme un gobelin, du coup, j’décide de l’épargner.

Quelqu’un lui a volé son mouchoir… J’en ai rien à carrer, je le laisse chouiner comme une madeleine et je trace ma route.

Un peu plus loin, je remarque que la partie nord semble mener droit vers une forêt : inutile de se rendre dans cette direction.

Je repars donc vers le sud en direction de Bourbenvillle : le géant n’est plus là.

Je passe entre arbres et sables mouvants pour revenir dans l’antre du rapace géant.

Tiens, que vois-je briller là-haut avec mes yeux de voleuse exercée ? Cet éclat entre mille … DE L’OR !

Ni une, ni deux, je grimpe direct et redescends de ce perchoir avec un collier d’or rutilant : j’en tirerai un bon prix !

Par où ? Par le sud bien sûr !

Je traverse rapidement la rivière croupie, échappe à une horde de foutus scorpions bien décidés à m’offrir une séance gratuite d’acupuncture pour revenir dans le marécage proprement dit…

Je dois plus être très loin de Bourbenville...TCHAC ! Une flèche me frôle le crâne ! Embuscade d’une bande d’orques des marais ! Un corps à corps féroce s’engage, j’en sors victorieuse. Hélas, une vilaine blessure à la main m’empêche désormais de donner le meilleur de moi-même au combat.

J’trouve un peu d’or sur leurs cadavres et une carte des environs : quelque part au sud devrait se trouver une sorte de grenouille.

Je mets à jour ma carte, en prenant quelques libertés et j’repars vers l’ouest. Après avoir échappé à de l’herbe à pince teigneuse comme pas possible, j’arrive dans l’ antre du Maître des araignées… Mon anneau chauffe… Ni une, ni deux, je fonce l’affronter !

Haha, son amulette est mienne ! Merde, une étincelle… Toute cette partie du marais se met à cramer… Discrètement, je repars en direction du sud… Ni vue, ni connue...

En m’aidant de ma précieuse carte, je finis par revenir à l’entrée du marécage ! Bon, il y a bien un ou deux endroits que j’ai pas entièrement explorés… Mais qui s’en rendra compte ! Je rajoute quelques détails pour rendre la carte plus crédible.

Voilà, c’est parfait ! Allez, direction Cul de Babouin et à moi la gloire et la richesse !
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Ionu Alexandresco
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