Ventsombre

Jenkins inspecte les alentours de l’endroit ou il avait shooté dans la ranger, sans preter trop attention aux propos du militaire, tellement il est absorber par ce qu'il cherche. Son regard s’attarde sur un buisson juste à côté, il fait ensuite le tour du tronc d’arbre et ressort sa tête en invitant son ami à le rejoindre, d'un geste de la main.

Jason ! Viens voir !
Regarde là c’est le petit buisson ou j’ai shooté dans la ranger, par contre, dit’ il en pointant du doigt celui d’à côté.
Regarde l'allure de se buisson là, les branches ont l’air toutes écrasées comme si un corps était tombé de la haut a cette endroit précis, et de ce côté, le tronc d’arbre a prit comme un coup de lame, comme un couteau, peut être qu’on s’est battu ici ?

L’écrivain regarde ensuite la ranger qu’il a toujours en main et ajoute :

- Cette botte me rappel la botte que les militaires sur le ponton avait repêchés, ca a l’air d’être la même pointure, sauf que là c’est la droite et celle du lac était la gauche.

L’écrivain a l’air songeur comme si il essayait de comprendre qu’elle points communs avaient tous ses éléments.

Blade regarde le buisson écrasé. Est il situé en dessous du filet? ou d'un ancien piège?

oui on s'est battu et le corps du perdant à très bien pu atterrir dans l'eau! On a le choix: soit on rentre, soit on se cache ici et on attend le retour de Brooks.

Blade sort sa carte pour pointer l'endroit du piège au charbon de bois. Puis il rallume son talkie walkie et tente de joindre Pike ou les services de l'armée.

Jenkins hoche la tête comme pour confirmer ce qu’il entend.

C’est bien ce qui me semblais, mais je suis écrivain je n’ai que des connaissances théoriques, sur les lieux d’un crime, alors que toi...

Il réfléchit alors a la proposition que le militaire vient de lui faire, et il fini par dire, bien malgré son envie de se retrouver assis confortablement dans un fauteuil :

- Entendu, je veux bien rester avec toi afin de voir si Brooks revient par ici, en espérant qu’il ne reviendra pas dans 12 heures...
Mais je ne suis pas un GI, je ne sais pas me dissimuler dans la forêt avec deux feuilles d’arbres et une merde d'écureuil, et encore moins me battre comme eux, si le besoin s’en fait sentir, dit il en regardant la jambe de Blade.

L’écrivain reste ensuite près du militaire afin d’avoir des nouvelles de ses amis via le talkie.
Ensuite, il essayera de se trouver une planque approprier dans un arbre dont les branches ne sont pas trop hautes, et qui n’est pas situer trop loin de l’endroit qu’ils sont sensés surveiller, afin pouvoir grimper facilement.

allo allo? 1,2,3? y a quelqu'un?


le silence retombe aussi tot aprés ces quelques paroles

Blade se met sous un arbre pour éviter que son talkie ne soit trop mouillé.

Ici le capitaine Blade. Pike, c'est toi? Parle lentement, je te capte très mal.

On est encore dans la forêt, au nord du lac. Les militaires sont partis et on vient de trouver un piège à renard qu'aurait pu poser Brooks.

Comment vont nos mourants?

ca peut aller, ils sont dans le cirage tous les deux..... griiiichhhhh... mais ils sont à la maison tous les deux c'est déjà ca...... griiiichhhhh... d'ailleurs Lamezia demande à ce que vous rentiez pour nous exposer la situation de ce qu'il s'est passé...... griiiichhhhh... Vu leur état, je pense pas qu'ils aient la force de venir jusqu'à vous là bas...... griiiichhhhh...A vous Blade

Blade appuie sur le bouton pour parler au talkie.
- OK on rentre au bercail. A bientot. Terminé!

Blade regarde ensuite Magnus.
- Tu as entendu? On est attendu à la maison. Nos compagnons sont réveillés et nous demandent. J'ai repéré les coordonnées du piège. On y retournera plus tard!

Blade attend la réponse de son ami et reprend le chemin en direction de la voiture.

L’écrivain, tandis qu’il avait le nez en l’air cherchant le meilleur endroit pour se cacher dans les arbres, prêtait une oreille attentive à la conversation entre Blade et Pike.
Il se sentit doublement soulager, d’apprendre que Lamézia et Norman s’était suffisamment rétablis pour qu’on les laisse rentrer "à la maison", et aussi de voir que le militaire avait finalement changé d’avis rapport a leur planque et qu’ils allaient eux aussi rentrer au bercail.

Il se contenta de hocher la tête en en guise de réponse au militaire, prenant la direction du lac, il était tremper et en avait marre de crapahuter dans la forêt.
Jenkins reprit donc la route d’un pas rapide, ayant hâte d’arriver dans leur voiture pour être au sec, en pensant à la bonne douche chaude qu’il allait prendre une fois rentré chez eux pour se donner du baume au cœur.

*Saleté de temps pourri ! *