SC: QUARANTAINE: CHAP 3: DETENTE J-3: Quartier résidentiel

[Pike Maton]

Parfait.

Pike regarda Blade et Norman pour voir leur réaction. Lui transpirait beaucoup à cause du stress de la situation. cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas entrainé et il n'aurait pas mis sa main à couper que cela aurait fonctionné. Il regarda Blade un instant en appuyant son regard, puis continua en se tournant vers la jeune africaine

Maintenant vous allez vous concentrer sur le son de ma voix et rien d'autre.

Vous allez vous reveillez quand je vous le direz Lamezia mais vous ne serez plus au meme endroit ni au meme moment que celui ou vous étiez avant de fermer les yeux. Nous sommes actuellement le jour juste avant, et vous etes avec Blade et Norman dans la ville. Il est approximativement 9h -9h30 du matin et vous etes allez chercher une canne à pêche... Vous vous promenez sur le trottoir et au loin, sur la route, vous voyez un camion qui roule dans votre direction. Vous vous appretez à quitter le trottoir et à traverser la route...Repensez à ce moment et impregniez vous de lui un maximum.

Quand vous vous sentez assez impregniez décrivez moi tout vos faits, gestes, sensation ressentit ou impression que vous avez eux à partir de ce moment, sans oubliez ce que vous avez vu et ce que vous avez fait jusqu'à ce que vous soyez conduit ici, devant nous


Allez y Lamezia

[sweck]

Blade adresse un signe de tête approbateur à Pike lorsque ce dernier le regarde. Il ne sait pas où tout ca va les mener, mais il est partisan depuis le début de cette séance d'hypnose. Il fallait bien savoir ce qu'il s'était passé la veille! Peu importait les moyens du moment que l'on avait le résultat!

*Alors Lamezia de ce monde ci ou Lamezia d'un monde parallèle?* se demande-t-il nerveusement.

Blade se rapproche tout doucement de Pike et Lamezia pour mieux entendre les réponses. Sur le passage, il jette un oeil à Norman pour voir comment ce dernier suit la séance d'hypnose.

[Baldwin]

Norman s'est retourné de son siège pour suivre avec intérêt la séance d'hypnose, daignant enfin accorder un peu de son temps à autre chose qu'à la télévision. Voyant que Blade l'observe, il lui fait un curieux sourire, un sourire aimable.

Puis, alors que Lamezia commence à s'endormir, Norman semble devenir un peu plus nerveux. Il hausse alors le ton, comme s'il voulait réveiller la jeune femme, et demande presque en criant:

- Vous êtes sûrs que c'est pas dangereux??? Elle a pas l'air bien!

[pachibouzouks]

La jeune femme revivait le moment de sa disparition.

L'hypnose avait étrangement bien fonctionné sur elle et elle s’apprêtait à décrire la scène telle qu'elle la voyait:

- Je .... je suis en ville, on discute avec une vieille femme ... agaçante!
J'essaye de trouver un échappatoire, éviter que cette discution s'éternise.
J'ai vraiment envie d'aller au lac et j'me sens mal à l'aise dans cet endroit.
La ville est glauque et j'aime pas les gens, j'me sens pas en confiance ici.
Et cette vieille femme qui nous tient le crachoir ... elle soupir, elle revit chaque instant, chaque sensations.

??... j'entends un bruit sourd de l'autre coté de la rue, une sorte de gong étrange.
Je me retourne, curieuse, je me dis que c'est une bonne excuse pour couper court à la conversation, et que je vais en profiter pour voir ce que c'est ... mais ... un frisson glaciale me parcourt l'échine !!
Y'a .... je sais pas ... y'a une voiture toute brulée au milieu de la rue. Mais je l'avais pas vu tout à l'heure, c'est bizarre, j'aurai du la remarquer pourtant, elle fait tache dans le décors.

Je marche vers la carcasse calcinée, je me sens irrésistiblement attirée vers elle, j'ai envie de la voir de plus près, alors je continue d'avancer, doucement, pas après pas.

Y'a un truc bizarre, j'ai un étrange pressentiment... Je me retourne pour voir ou en sont les gars.

Les yeux de la jeune femme se mettent à bouger dans leurs orbites, derrière les paupières, ont peut les voir s’agiter. Elle commence à respirer fort, très fort, elle halète.

C'est quoi ce merdier ???

Vous êtes ou?

Des larmes commencent à se former au coin des yeux, sa respiration ne se clame pas.

Putain, mais vous êtes ou?

Tout ses poils sont hérissés, son coeur bat vite, beaucoup trop vite ...

[Pike Maton]

*c'est une blague? ah mais oui, je comprend, elle se fou de moi encore une fois!*

Telles sont les premières pensées du journaliste dont le front perlait à petite goutte. le stress de la situation et la concentration aidant à etre tendu à souhait. On ne pouvait pas manquer son etonnement lorsque la jeune fille mentionna le son du "gong". immédiatement ses yeux s'étaient plissé et il s'était approché de Lamézia avec l'intention de faire un commentaire, peut etre meme une remarque déplacée. Puis soudain son air avait changé et il s'était retenu


*attend idiot!! ca a marché ton tour de magie!!!! non mais regarde la, elle joue pas la comédie là!!? bon dieu, j'y crois pas!*


il se rendit alors compte qu'il avait la bouche ouverte et que la jeune fille ne parlait plus. Pourquoi ne parlait elle plus?????

*forcément elle attend tes consignes connard !!!*


il redressa le buste pour que sa position assise paraisse le plus détendu possible. on lui avait dit que cela avait de l'importance au travers des yeux du patient. il s'en souvenait tout à coup


- Nous sommes là Lamézia, c'est trés bien. Calmez vous. Vous vous en sortez comme un chef....Hum...il toussota un petit coup pour enlever le chat de sa gorge-

Maintenant vous aller reprendre votre progression vers l'avant et vous allez regarder autour de vous. Ou pensez vous être? Dans une autre partie de la ville? Que voyez vous exactement?

Essayez d'etre le plus explicite possible et décrivez nous vos faits et geste.


* je sais pas pourquoi mais ca me gene de la voir tout à coup si fragile *

[sweck]

Blade s'arrête à hauteur de Norman et lui pose ses mains sur les épaules.

- Allons t'énerves pas Norman. Tu vois bien que Pike est en train d'aider Lamezia. Ca lui fera du bien de se souvenir.

Blade masse les épaules de Norman pour aider à le détendre. Au moindre signa agressif, il tentera une immobilisation de son ami.

- Allez regarde la télé. Il y a une pub pour lave-vaisselle. C'est rigolo. Détends toi, je te sens tout stressé là.

[pachibouzouks]

La jeune femme avait le souffle court, elle avait du mal à articuler et semblait terrorisée.

J …. Je … non … l’endroit est le même, le magasin de jeux vidéo en face, mais la vieille n’est plus là, la rue, les bâtiments, moi … moi …. J’ai pas bougé.

Mais la rue est deserte, y’a plus personne, tout à l’air vieux, cassé.

J’ai … j’ai peur, parceque je sais qu’on est plus à la même époque.

Tout est pareil, mais tout semble différent.

On dirait que c’est le même endroit mais dans des dizaines d’années … voir … voir plus.

Une larme glisse le long de sa joue et vient finir sa course à la commissure des lêvres charnues métissées.

C’est quoi cette merde ? J’ai été droguée ? Je suis folle ? Qu’est ce qui m’arrive ?

Ses ongles s’enfoncent dans son avant bras, le sang perle doucement des légères ouvertures creusées.

Bon ….. allez …

Elle prends une grande respiration, se calme peut à peut.

Je recule, lentement, je colle mon dos au bâtiment pour éviter d’être surprise, ça me rassure.

J’ai l’impression que le temps passe plus lentement, j’attends, j’observe, je me calme, je prends mes marques.

Je pense que je vais devoir me débrouiller seule à partir de maintenant, alors je prends le temps de réfléchir …

Plusieurs secondes passent, Lamezia ne dit plus rien, sa respiration reprends peut à peut un rythme normal, elle a cessé de pleurer, les ongles rougis relachent la pression sur son bras laissant place à des gouttes de sang qui ruissellent, elle ne tremble plus, ses yeux sont fixe sous leurs paupières.
Elle revit la scène, et il lui faut plusieurs minutes pour retrouver son calme.

[Magnus]

*Tom, alors qu’il buvait son café dans la cafétéria de l’hôtel, fit la connaissance d’une jeune femme, qu’il trouva intéressante. Au fur et a mesure de leur conversation, il se lia d’affection pour elle, sans qu’il ne sache exactement pourquoi, il ne pouvait pourtant pas pas lui dire ce qu’il avait vu de ses propres yeux les jours précédents, même si il en avait envie.

Elle l’aurait surement prit pour une personne dont la santé mentale était telle, que c’était un miracle qu’il soit tranquillement assis dans une cafétéria, plutôt qu’enfermer dans une cellule capitonné d’un asile de Caroline du Nord. Mais il ne pu toutefois pas résister a la tentation de lui laisser un petit mot, qu’il avait griffonné sur une serviette en papier, afin de la mettre en garde contre les événements qui avaient lieux dans la ville, avant de la quitter...*

Jenkins releva la tête, un sourire presque nostalgique sur les lèvres en s'allumant un cigarillo.
Il s’était passé tellement de choses depuis ce jour là, et lorsqu’il avait cru que tout était fini dans cet avion, tout avait recommencé, d’une autre façon, il n’y avait plus de spectres indiens aux fesses, mais bien des réalités parallèles ou il semblait être le seul à pouvoir aller.
Il était encore une fois, montrer du doigt par les gens en qui il avait confiance.
Comment leur en vouloir ?
Pourtant, il lui semblait déjà avoir fait ses preuves dans un passé récent...

L’écrivain pousse un soupir, il allait mieux, le fait de s’être replonger dans des tâches familières lui avait fait du bien, il s’était vider la tête en quelque sorte, mais c’est a se moment précis, qui lui sembla entendre la voix de Lamezia qui criait quelque chose, derrière la porte contre laquelle il était appuyer. Il dressa alors l’oreille, et puis ce fut celle de Norman qu’il entendit sans bien comprendre ce dont il était question. La séance d’hypnose du journaliste allait bon train apparemment.

Sa curiosité naturelle, défaut professionnel sans doute, et qui l’avait si souvent plongé dans les ennuis semblaient prendre le dessus, il écrasa alors son cigarillo sous la semelle de sa chaussure et se remit à écrire, mais cette fois-ci il était attentif au moindre bruit provenant de l’autre côté de la porte...

[Baldwin]

Norman ne réagit pas lorsque Blade le masse, le regard toujours fixé droit sur Lamezia. Il semble même se détendre un peu, pas gêné pour deux sous par cette étrange réaction du capitaine.

Mais lorsque les ongles de la jeune femme s'enfoncent dans sa chair, il se lève brutalement et la montre de la main, en criant à l'attention de Blade:

- Ça va lui faire du bien? Mais t'as pété un câble?

Il ne semble pas convaincu lorsqu'il la voit se calmer peu à peu, bien que légèrement soulagé. Il finit par ajouter:

- En quoi ça l'aide cette saloperie??? Elle était terrorisée!

[Pike Maton]

- Rassurez vous Norman, tout va bien...Quant à vous c'est trés bien Lamezia, détendez vous et respirez profondément



Le journaliste n’en revenait pas. Il cherchait dans sa tete une explication logique mais était incapable d’en trouver une. Tout cela ressemblait à la mésaventure de Magnus, sauf que le tout cela semblait different en meme temps.

Il n’avait pas envie de repeater au risqué d’ometre des details.

Puis un details stupide lui vint à l’esprit. Il se leva, all avers son sac et sorti son enregisteur qu’il alluma pour verifier qu’il fonctionnait. Il le déposa alors sur la table et le mis en mode “enregistrement” pour que Jenckins puisse écouter quelque chose de la conversation





- Bien reprenons. Donc vous ce que vous voyez est identique à l’endroit ou vous étiez, mais tout est desert et détruit et, y’a plus personne, un peu comme si il y avait eu une holocauste nucléaire c’est bien ca.? Mais en prime vous avez l’impression de ne plus etre à la meme époque.


Maintenant que vous etes plus calme, vous allez reprendre votre progression et votre analyse en allant de l’avant.


Est ce que vous voyez quoique ce soit qui vous permettrait de dire que vous est dans une période plus avancée que la notre. Y a t il des pancartes, des journaux ou quelque chose du genre?

[sweck]

Blade aide Norman à se rassoir et lui murmure à l'oreille calmement.

- allons Norman. Tu vois bien que cela fait du bien à Lamezia. Ses souvenirs, certes pénibles, arrivent à la surface. Et cela va l'aider à mieux vivre avec.

Maintenant essaie de garder le silence pour ne pas la perturber. Dans son état il faut éviter les interférences.

Tu vois bien que Pike ne lui insuffle aucune idée subversive. Il se contente de l'aider à surmonter son problème. Ce sont les souvenirs de Lamezia et non un conditionnement poussé par Pike.

Écoute et regarde.

[pachibouzouks]

[hrp]Désolée, j'ai fait une petite virée avec des potes, j'avais pas prévu de m'absenter aussi longtemps.[/hrp]

La jeune femme est revenue au calme, elle contrôle enfin ses émotions et peut répondre aux questions d'une voix posée, le temps s'est figé là ou elle est afin qu'elle puisse observer sans se presser:

- Je .... il n'y a rien qui me l'indique.
Je le ressent, on est au même endroit, mais dans le futur.
Tout à l'air à l'abandon depuis plusieurs années.
J'ai du faire un bon dans le temps sans m'en rendre compte.
Je ne vois rien d'anormal pour le moment à part qu'il n'y a aucun bruit, aucune vie.

Par contre .... y'a une odeur de mort tout autour, de souffrance .... ça me rappel ma visite au camp de concentration, ce fumet malsain qui stagne dans l'air ambiant.

Je .... je ne me sens vraiment pas en sécurité ici.

Y'a vraiment un truc qui cloche !

[Pike Maton]

Rassurez vous Lamezia, tout va bien...


Le journaliste se rapprocha de quelque centimètre et parla calmement



- Bien vous allez reprendre votre progression et votre analyse en allant de l’avant. Est ce que vous voyez quoique ce soit d autre d intéressant?

[sweck]

Blade relache la pression sur Norman et reste à côté de lui, pour attendre la fin de la séance.

[Magnus]

Jenkins avait encore entendu crier Norman, mais une fois de plus la porte contre laquelle il était appuyer étouffait les paroles, mais ayant assisté au début de la conversation, il n’avait aucun mal à imaginer que Norman fessait entendre son avis en se qui concernait l’hypnose, en revanche, ce qu’il ne savait pas, c’est comment se déroulait l’hypnose de Lamézia et mine de rien ca le travaillait intérieurement a cause de tous ses cris.

*Il pleuvait des cordes, et les goutes résonnaient sur le capot de sa voiture alors qu’un éclair bleu...heu jaune...et merde !
Avec toutes ses conneries j’ai perdu le fil de mes pensées !*

L’écrivain poussa un soupir, et afficha une mine boudeuse.
L’inspiration s’en était allé, c’est qu’elle était capricieuse mine de rien, et il était inutile de lui courir après, il fallait juste attendre qu’elle revienne...
Il s’allume alors un nouveau cigarillo en se baladant sur le devant de la maison, et jette un coup d’œil par la fenêtre du séjour de leur maison pour voir comment ca se passe.
La curiosité était de plus en plus forte, nulle doute qu’il suffirait de peu de chose pour qu’il y cède...