SC: QUARANTAINE: CHAP 3: DETENTE J-3: Centre d'entrainement

[sweck]

Blade regarde le journaliste s'énerver contre le médecin, se demandant quelle mouche a bien pu le piquer. Il faut dire que le journaliste n'était pas toujours très agréable, mais là il avait franchi un cap en attaquant violemment le docteur. Se pouvait-il que le journaliste partage son sentiment à propos du médecin?

Blade constate avec stupeur que le médecin tente de les virer de l'hopital en appelant un garde avec la sonnette. Blade se retient de lui envoyer un coup de poing en pleine figure, tant l'envie se fait pressante. Mais cela aiderait il leur cause? Blade regarde une dernière fois à ses amis emprisonnés dans une chambre d’hôpital, puis il jette un oeil à la fenêtre afin de repérer un moyen d'accès à la chambre depuis l'extérieur.

Bon, nous partons...
Quand est ce qu'on aura nos résultats pour le virus? Blade prend un regard ferme et déterminé. Il ne quittera pas les lieux sans savoir.

[Alex]

- Normalement, demains à ma même heure nous devrions etre fixé capitaine. Si vous le voulez, vous pouvez rester quelques secondes auprés de vos amis



Il se dirige vers la porte et s'apprête à partir. Le garde près de la porte le laisse passer poliement et attend

[Magnus]

L’écrivain hausse son sourcil droit comme à son habitude lorsqu’il ne comprend pas ce qui se passe. Le docteur tenait un discours qui n’avait rien avoir avec ce que lui avait dit au téléphone ce matin. Le seul point commun entre les deux histoires était que Lamézia et Norman avait été retrouvés, le comment et le pourquoi était totalement différent de ce qu’on lui avait dit, mais la vrai question était : pourquoi ?

Pourquoi ce médecin voudrait’ il lui mentir ?
Ca n’avait pas de sens, a part pour le faire passé pour un dingue, mais dans ce cas, dans qu’elle but ?
Qu’elle était l’intérêt de les faire venir jusqu’ici pour ne pouvoir discuter que quelques secondes avec leurs amis accompagnés par un garde ? Avaient’ ils quelque chose a caché ?

Il fallait qu’il puisse discuter seul avec eux, il ne pouvait pas repartir sans en savoir d’avantage, il devait trouver un moyen de pouvoir ne serais-ce que rester seul, 5 min avec eux, c’est alors qu’une idée lui traversa l’esprit.
Il regarda fixement Jason et puis Pike dans les yeux, en leur faisant son plus beau sourire d’un type qui prépare quelque chose, afin d’essayer de les avertir avant de commencer son numéro en se tournant vers le garde.

Bonjour soldat, je suis sûr que vous ne faites que votre travail en nous ramenant à la sortie, seulement voila, vous voyez la femme coucher dans ce lit ?
C’est ma fiancée... nous devions nous marié dans 6 mois, avant que tous ceci arrive, ne pourriez vous pas me laissez seul avec elle, ne serais-ce que 5 min ?
Si s’était la votre, je suis sûr que vous voudriez aussi qu’on vous rende se service, n’es-ce pas ?

*Qui ne tente rien...*

[sweck]

Blade assiste au petit manège de l'écrivain sans piper mot. Décidément ces lettrés ont beaucoup d'imagination. Blade se demande ce que Magnus voulait faire tout seule avec sa "fiancée". Allait il profiter de la situation pour la violer? Non, il voulait surement l'interroger. Enfin il fallait l'espérer. Faut dire qu'on rencontrait toutes sortes de pervers de nos jours. Blade se décide donc à l'aider.

Oui soldat! Laissons ce jeune homme quelques instant avec sa fiancée.
Pouvez vous nous mener voir le docteur De la Tour?

Il se tourne vers Magnus en quittant la chambre.

Magnus on vous laisse. Faites bien attention à ne pas débrancher les perfusions et empêchez votre amie de quitter sa chambre si elle se réveillait. *clin d'oeil*

[Alex]

droit comme un i, les cheveux coupé à raz, et les manches de sa chemise kaki retroussées plus haut que le coude, le soldat fixe Jenkins dans les yeux. Il reste imperturbable, froid et son regard se fait complétement dénuée de toute émotion. Même lorsque Blade passe à coté de lui, il se contente de tourner la tete. Son regard va de l'un à l'autre, comme s'il se demandait ou est l'enroule, ou tout simplement ce qu'il devait faire. Il regarde un instant un soldat située au bout du couloir, à 200m, puis il revient vers Jenkins et bouge enfin de sa position

- d'accord

se contente t il de dire. Le soldat s'éloigne en compagnie de Pike et Blade en direction des escaliers menant à la sortie. Le garde qui était 100m plus loin, assis sur une chaise devant une porte du couloir, se lève et vient à leur rencontre. 100m plus loin, Blade et Pike arrivent aux escaliers et remarque que le soldat s'est arrété. Le deuxieme soldat, un jeune espagnol de la 20 aine d'année à la peau basané, vient à sa rencontre. Les deux s'arretent face à face et le blond prend la parole dans un air toujours aussi nonchalant, attitude retrouvé chez le deuxieme soldat d ailleurs




- Jhon...



- d'accord

se contente t il de rajouter 2 secondes plus tard sans aucune envie ou motivation identifiable. Le blond descend les escaliers tandis que l'hispanique part en direction de la chambres de Norman et Lamezia.

Une fois la volée de marche terminée, le groupe revient au rez de chaussée d'ou on voit la sortie en fin de couloir. Le garde tend la main vers l'opposé pour montrer la direction à suivre et s'arrete devant une porte en bois blanc ou il n' y a rien d'indiqué. il frappe deux coups avec l'index replié et attend. on entend un "oui" féminin et cela motive le garde à ouvrir la porte en grand.

on y trouve un intérieur sobre et rangé. le docteur De la Fleur debout pres de la fenetre, le regard plongé vers l'infini, se tourne pour découvrir Blade et Pike que le soldat a laissé apparaitre dans l'encadrement de la porte. De la Fleur les regardes et lance un



nous avions rendez vous?

[sweck]

- Hello Fraulein "de la Fleur" de la tour.

Blade se souvient d'un film qu'il a vu sur la deuxième guerre mondiale. Les européens disaient "fraulein" pour congratuler les femmes. Et de la tour était un nom européen, il en était sur. De plus c'était belle et bien une femme, malgré son air pincé.

Non, nous n’avons pas rendez vous. Mais nos amis Lamezia et Norman viennent d'être interné à l'hopital. Nous sommes inquiets sur leur état de santé, mental notamment.

Avez vous pu les ausculter?

Le docteur Shimago s'occupent d'eux. Vous le connaissez bien? Il a l'air un peu ... bizarre.

[Magnus]

Apparemment le petit numéro de l’écrivain avait marché.
Il se contente de hocher la tête en ajoutant un simple : "merci", avant de voir s’éloigner ses deux amis en compagnie du soldat.
Il hésite alors, entre allez interroger Norman ou Lamezia et se décide finalement pour la femme, car il ne savait pas de combien de temps il disposait avant d’être interrompu.
Magnus se dirige vers la tête de lit, avant de se pencher vers elle et de faire en sorte de croiser son regard, avant de lui parler sur un ton rassurant :

Bonjour mademoiselle, on m’a envoyé vous poser quelques questions, afin de compléter votre dossier, et de mieux évaluer votre état psychologique afin d’adapter les soins qui vous seront fourni.

Comment vous appelez vous ?
Qu’elle est le dernier endroit dont vous vous rappelez avant cet hôpital ?
Vous souvenez vous de ce qui vous est arrivé avant d’être dans nos locaux ?
Qu’elle est la capitale de notre pays ?
Comment s’appelle notre Prédisent ?

Jenkins avait choisi ses quelques questions afin de savoir si la femme qu’il avait devant lui était bien la "vrai" Lamezia ou si elle venait d’autre part..., si c’était son amie, elle se foutrait probablement de sa gueule et dans ce cas, il laisserait faire les médecins de l’hôpital, car il était loin d'avoir les compétences nécessaire pour pouvoir l'aider, mais si c’était quelqu’un d’autre...

[Pike Maton]

Pike était resté silencieux et avait laissé ses potes prendre la releve. il y avait quelque chose d'étrange dans la situation et il espérait que Delafleur allait pouvoir les aider. Lamezia et Norman étaient au plus mal et cela le rendait malade. Tout cela était "sa" mission mais ces deux là étaient innoncent dans ce combat. leur vie risquait de prendre un tournant innatendu et etre foutue en l'air pour un rien. il aurait mieux fait de les evinscer et les motiver à partir quand il en était encore temps. maintenant il fallait savoir ce que leur cerveau avait subit comme domage.

[Docteur Alicia Xender]

[hrp]désolé pour le retard [/hrp]

le bureau fraichement aéré dégagait une odeur agréable de fraicheur. Le docteur qui jusqu'à lors était devant la fenetre, avança d'un pas lent en direction des nouveaux venus et les regarda des pieds à la tete, silencieusement, analysant leur fait et geste un instant. Elle hocha légérement la tete du haut vers le bas en plissant les yeux


- mwoui, vous etes les amis des deux patients de la chambre 9. Monsieur Blade et monsieur Maton n'est ce pas...Entrez


elle alla fermer la porte en laissant le garde de l'autre coté de la porte, et alla s'installer derrière son bureau. Elle s'assit, croisa les jambes et les doigts devant elle. Le fauteuil bascula en arrière et et l'espace d'un instant elle resta silencieuse. Puis elle réalisa que ses visiteurs étaient debout


- ho je suis bête, j'ai oublié de vous dire de vous asseoir.! Alors, vous me disiez que vous vouliez un avis sur...Ah oui, l'état de vos amis. Ma foi, cela est assez délicat car ils semblent perdu dans une sorte de psychose interieure. J'ai déjà remarqué des cas similaires et à ce que j'ai pu constater, les effets s'estompent au bout de quelques heures. Il s'agit indéniablement des symptomes préliminaires à la contagions qui attaque une partie du cerveau. Le patient ne peut rien entendre et ne répond pratiquement à aucun stimuli.

Quant au docteur, c'est le meilleur que je connaisse dans la base. Vous n'avez pas d'inquiétude à vous faire je vous assure. Je veillerais personnellement sur la santé de vos amis.

[Pike Maton]

merci de votre aide. Si vous pouviez nous tenir au courant, nous vous en serions reconnaissant

Pike se sentait un peu plus rassuré qu'une personne extérieur à tout ce touintouin. il respira profondément. l'odeur de ce bureau frais lui arriva au nez et le tranquillisa. Il posa son regard sur les meuble spartiate de la pièce, propre et rangée. Neuve.

Visiblement docteur, vous avez désormais un cabinet si je déduis bien? Hier encore, vous vous déplacier chez les gens. C'est bien de la part du général de vous avoir octroyé cela. Mais qu'est ce qui l'a fait changer d'avis? Vous avez tant de patient que cela tout à coup pour que l'armée soit contraint d'intégré officiellement un psy dans un batiment hospitalier ou on ne peut rentrer que si on est soldat ou si on a une autorisation. d'ailleurs j'ai pas compris pourquoi y a autant de protection. on a même un chaperon

[Docteur Alicia Xender]

changeant de position lentement, avec un faux air de Sharon Stone, et s'enfonce dans le fauteuil sur son coté opposé.




- quelle est la question exactement? J'ignore pourquoi on m'a offert cette opportunité, mais elle me convient parfaitement.

[sweck]

Blade ne comprend pas bien la question de Pike non plus. Il avait toujours connu le docteur de la tour dans cet hopital. C'est même elle qui les avait accueilli à leur réveil.

Blade fait un petit tour dans le bureau. Il regarde les livres de la bibliothèque, jette un oeil aux dossiers étalés sur le bureau tout en gardant le silence. Il se demande si le docteur est bien toujours la même personne que celle qui avait vu la veille. Du coup il cherche un indice qui le mettrait sur la voie et qui ferait pencher la balance d'un côté ou de l'autre.

*C'est quand meme bizarre qu'elle n'ai pas remarqué les zombies devant sa porte..*

[Alex]

Blade regarde autour de lui et ne voit aucune bibliothèque et encore moins de dossier trainant sur le bureau. tout est propre et rangé. Il n'y a strictement rien qui pourrait l'aider dans ses recherches aux premiers abords...


[hrp]si tu as une idée d'indice en tete, signale le moi [/hrp]

[sweck]

Blade constate le vide apparemment du bureau et lache juste une petite remarque allant dans le sens de la question de Pike:

Vous venez d'emménager dans ce bureau? Le ton est tout à fait neutre. Blade regarde toujours les armoires vides.

[Magnus]

Jenkins frappe a la porte du bureau de la psychologue, et il lui semble entendre une voix féminine à travers la porte répondre a cet appel par un : "entrer" de circonstance.
Il rentre alors dans la pièce, et referme la porte derrière lui, en faisant un léger signe de la tête en direction du journaliste et du militaire en guise de salut, et ajoute ensuite en direction du docteur :

Excusez mon retard, je suis resté quelques temps aux chevets de Lamezia et Noman, je ne suis pas psy. mais ils ont vraiment l’air d’avoir besoin d’aide.
Ils tiennent des propos qui n’ont ni queue, ni tête, j’ignorais que le virus pouvait avoir se genre d’effet sur les personnes infectés...