SC:QUARANTAINE : CHAP 2: Rescapés

[pachibouzouks]

Le comportement de Blade surprit la jeune metisse.
Il lui avait toujours semblé calme et poli et voila qu'il se mettait à insulter une inconnue.

Elle ne savait toujours pas qui était cette femme et si elle était digne de confiance, mais elle ne semblait à priori pas méchante et ne méritait pour le moment pas qu'on lui parle de cette façon.

Elle s'adressa donc à cette doc, psy ou quoi que ce soit avec une voix calme et un léger sourire:

- Excusez moi, si ça ne vous dérange pas je souhaiterai récupérer mes vétement.
C'est que ... elle eu l'air génée ... je ne me sens pas vraiment à l'aise avec les fesses à l'air.
Peut on se dégourdir les jambes et visiter un peu cette base?
Parceque si j'ai bien compris on est tous dans le même bateau, tous considéré comme contaminé tant qu'on a pas nos résutats.

C'est que, j'ai l'impression d'avoir des fourmis dans les membres et je suis pas fan des hopitaux.

Elle la regardait, le regard presque suppliant.
Elle avait besoin d'informations, en savoir plus sur leurs conditions et aurait volontier discuté quelques minutes avec cette femme. Trop de choses étranges étaient arrivées ces derniers temps, elle avait besoin qu'on la replonge dans un monde presque normal.

[Magnus]

Jenkins soupira en pensant à la situation dans laquelle il était, mais apparemment il ne pouvait rien y faire, il fallait simplement être patient. Il regarda Lamezia et lui sourit :

- Elle a déjà répondu à cette requête, elle nous a dit qu’elle allait voir ce qu’elle pourrait faire pour nous apporter nos affaires personnel, alors a moins que tu veuille te balader les fesses a l’air, comme notre Capitaine América de service je ne saurait que trop te conseiller d’attendre. dit ‘il en regardant le journaliste se lever également un sourire amuser aux lèvres l’imaginant frôler tous les murs de l’hôpital pour ne pas qu’on voit ses fesses.

Il posa un regard compatissant sur le docteur en blouse blanche qui faisait fasse au groupe dignement, nul doute que si ils avaient envoyé un homme il aurait été beaucoup plus virulent dans ses propos, c’était très habile de leurs part.

- Docteur j’aimerais revenir sur ce que vous venez de mentionner sur cette affaire que vous avez entendu à la télévision. Vous avez parlé d’un nuage de fumé toxique qui aurait rendu fou les habitants d’une ville du Dakota c’est bien ca ?
Pouvez-vous nous en dire plus ?
Comme peut être quand vous avez entendu cette info et de qu’elle ville il s’agissait ?

Sinon dans un registre totalement personnel, je ne saurais que trop insister sur le besoin de récupérer mes affaires. Voyez vous je suis fumeur, je sais que ca na rien de vital pour ma santé mais après ce que je viens de vivre, et d’apprendre, j’aimerais pouvoir m’en griller une, mais avec les fesses à l’air et sans mes cigarillos cela me semble compromit finit’il avec un sourire franc.

*Et si par chance ma flasque de Whisky est intacte dans la poche intérieure de mon veston je ne dirais pas non a une petite rasade ou deux, j’en ai bien besoin...*

[Baldwin]

Norman a écouté la conversation avec un certain détachement, comme il le fait souvent. Rester en retrait, analyser, éventuellement poser quelques questions, mais dans le cas présent, cela n'aurait pas servi à grand chose, tout a déjà été demandé.

Il lève les yeux au ciel en entendant parler de virus, se retenant de justesse de pousser un coup de gueule. Il ne va pas aller engueuler cette pauvre nana qui a l'air aussi à son aise dans cette salle qu'une gazelle en train de se baigner dans l'Amazone, alors que de toute évidence, elle n'est qu'une victime elle aussi.

Par contre, s'il s'avère qu'il existe un Dieu et qu'il arrive à le coincer un de ses jours, il lui demandera des explications à coup de pieds dans le train.

Lorsque Magnus finit de poser sa question, le détective enchaîne:

- Ben c'était soit l'explication du Joker et de son nuage toxique qui rend cinglé, soit la vérité, et honnêtement, je sais pas laquelle des deux versions est la plus crédible. Mais je cracherais pas sur des informations, vous avez pas Internet ici, qu'on puisse visionner le reportage?

Ah et en ce qui concerne les fringues, je crois que je reverrais jamais les miennes, donc... Mes besoins sont simples: si jamais vous arrivez à me dégotter du café, je me prosterne, et si en plus vous pouvez m'indiquer où je pourrais trouver des fringues, n'importe quoi, même un uniforme, je vous embrasse les pieds.

Dans une base militaire, doit bien y avoir un stock d'uniformes, non?

[pachibouzouks]

La jeune femme regarda Magnus d'un air amusé.

* Quel enfoiré,
il me dit d'attendre sagement que la nana me ramène mes affaires mais se permet de demander les siennes en suivant, et en priorité *

Ses fringues n'allaient pas arriver tout de suite, elle n'avait ni la télé ni un bon bouquin et personne d'intéressant avec qui discuter, personne qui ne pourrait lui apprendre ce qui se passait.

Restait plus qu'à attendre ...

Elle soupira et tenta de s'installer le plus confortablement possible

[Garwall]

L'homme dans le fauteuil roulant entendit la porte s'ouvrir et tourna la tête vers celui qui arrivait. Il avait entendu des éclats de voix à plusieurs reprise et n'avait pu s'empêcher d'entendre des bribes de conversation qui n'avait ni queue ni tête pour lui.

Il tendit la main pour le saluer et commença à parler sans attendre.

- Enchanté, non j'étais pas dans un avion. Moi c'est une voiture qui s'est crashée dans les environs.

Il regarde le type qui a l'air plutôt en forme pour un alité pour observer l'effet de sa réponse.

- Sinon, je m'appelle Sean Fryer. A qui ai-je l'honneur ?

[sweck]

Blade toise l'homme des roues à la tête et se baisse pour lui serrer la main.

Enchanté Sean! Et bien moi j'étais dans l'avion qui s'est écrasé. Je suis Jason Blade, capitaine dans l'armée de l'air. Et j'ai pas encore bien compris ce qu'on faisait là!

Ca fait longtemps que vous êtes là? Et vous comptez rester encore longtemps?

si vous m'accompagnez jusqu'aux toilettes on pourra discuter ensemble sur le chemin...

[Brooklyn]

Pas très loin de la porte, elle regarda Blade quitter la chambre sans un mot, mais revint finalement à Lamezia et esquissa un sourire.

- Je vais en priorité essayer de récupérer vos affaires, et si certains d'entre vous préfèrent s'entretenir avec les dirigeants de la base, désignant vaguement Blade à l'extérieur avec l'homme en fauteuil, je peux en faire parvenir la requête.

Elle observa Jenkins lorsqu'il enchaina, à en juger par son air, le départ du Capitaine et le comportement des alités, elle semblait calmée, et répondit dans un léger sourire.

- Oui, c'est bien ca. Ce nuage aurait eu conséquence dramatique, la majorité des habitants se seraient entretués. Il y a quelques jours je crois, mais je ne saurais vous en dire plus, j'étais occupée sur le moment.

Elle fronça légèrement les sourires en écoutant Norman parler de versions et de nuage toxique.

- Permettez moi mais, seriez-vous mêlé à cette affaire ?

Après sa question, elle se dirigea malgré tout vers la porte, mains sur la poignée.

- On en reparle à mon retour si vous le voulez bien. Donc si je résume : Un café pour Monsieur, désignant et regardant Norman, par contre pour l'uniforme, c'est raté je pense, il faudra vous engager, je doute que l'armée vous confie un de ses uniformes. Mais des vêtements pour tout le monde, et des cigarettes pour vous. En regardant vers Jenkins. Au pire des cas, j'en ai dans le vestiaire.

S'ils n'avaient aucune autre demande à lui faire, elle quitta la chambre ensuite.

[Garwall]

Sean défait les freins des roues du fauteuil. Il commence alors à raconter :

- Disons que je ne sais pas trop depuis combien de temps je suis là. Une journée ou deux après cet accident alors que je conduisais mon patron à un rendez-vous.
Je me suis réveillé il y a moins d'une heure ou deux.
Juste de quoi rencontrer une infirmière plutôt mignonne et en plus un peu timide et le général en charge de la base, le général Gart. J'ai juste une drôle d'impression sur cette base soit disant secrète. Pas mal de civils et une ville sous contrôle militaire pas loin.

Il s'arrête quelques instants et regarder aux alentours.

- J'ai pas pu m'empêcher d'entendre une partie de ce que vous disiez. C'est quoi cette histoire de virus, depuis quand la quarantaine est collective, les procédures ont changé dans l'armée où quoi ?

[sweck]

Blade arrive devant la porte des toilettes.

Votre patron... est il dans une chambre de l'hopital?

Bon, je dois avouer que je n'ai rien compris de cette histoire de quarantaine. C'est aussi pour ca que je souhaite rencontrer le général de cette base. Je ne sais pas pourquoi cette psy voulait m'en empêcher alors que je suis de l'armée! Elle est vraiment bizarre. Vous lui avez déjà parlé?

Sinon, ils sont ou tous ces civils? et cette ville sous contrôle ? Je n'ai pas bien compris...

[Garwall]

Sean s'arrête avec un sourire.

- Je crois qu'on est arrivé !!
Je vous laisse à votre affaire et on recommence la discussion après. Ce sera mieux car je crains que cela soit assez long.

[sweck]

Blade va pisser et revient 5 minutes plus tard après avoir bien observé les lieux et les éventuelles sorties vers l'extérieur depuis les WC.

Alors on en était où? Vous disiez que ca serait plutôt long à raconter? Mais on a plein de temps de devant nous.

*trop de temps!*

[Garwall]

Sean regarde le militaire sortir en essayant visiblement de le jauger.

- Je sais pas trop ce qui se passe ici mais qu'un général vienne faire la causette avec un simple civil, ça m'a paru louche. en plus il m'a bien fait comprendre que la base était coupée du monde au niveau des communications. Il ne faut pas trop se balader partout, ce que je peux comprendre mais c'est plutôt ce qu'il ne dit pa qui me pose question.

Il observe la réaction de Blade et reprend.

- Ensuite on me dépose devant l'aquarium dans lequel vous étiez, on me laisse poireauter et quand vous réveillez et que vous vous échauffez, j'entends plus ou moins le mot virus associé à la base. ca me parle pas trop tout ça, si je me souviens des procédures militaires c'est plutôt isolement que réunion de tous les sujets suspects à moins qu'ils ne soient déjà atteint.

Vous en dites quoi vous de tout ce bazar, je suis le seul à être parano ou quoi ?

[sweck]

Blade écoute avec lassitude les explications de Sean. Non que l'homme l'ennuie mais disons plutot que Blade semble ennuyé par la situation. Il n'a pas l'air de craindre pour sa vie avec cette histoire de virus à laquelle il croit modérément. C'est juste qu'il a déjà eu sa dose d'emmerdes à Wounded Knee et que là ça recommence.

La quarantaine collective. Oui effectivement c'est bizarre. Mais bon, ils manquent peut être de place? Mais ca n'explique quand même pas qu'ils vous aient mis avec nous...

Il faudrait vraiment que je vois le général pour juger. C'est vrai qu'un général pour gérer une base c'est pas commun. Mais s'il y a un virus, alors c'est normal!

Blade a l'air songeur. Il continue toutefois de bien observer son environnement. Quelles sont les sorties? Sont elles gardée?

[Alex]

Une infirmière passe au loin, d'une porte à l'autre et fait un sourire poli avant de disparaitre. Sur le même temps le Docteur de La Fleur qui avait quitté la salle ou était Magnus, Pachi et Norman, revient d'une pièce du fond de couloir, riant poliment d'une blague d'une des infirmières. Elle pousse un petit chariot avec dessus, plusieurs vetements de couleur kaki enfermé dans des sacs plastiques transparent, ainsi que des vétements plus "civils", pliés soigneusement les uns au dessus des autres. On peut voir que tous ces vêtements sont "bon pour la poubelle". Elle passe à coté de Blade puis rentre dans la salle commune..

[pachibouzouks]

* ce sera mieux que d'avoir les fesses à l'air *

La jeune metisse salua l'arrivé de la femme d'un grand sourire de remerciement.

Elle espérait quand même pouvoir remettre ses vêtements à elle, mais ça n'avait pas l'air gagné vu la pile de linge sale et troué.

Elle patienta, attendant que des vêtements lui soient offert, et les conditions données.
Rien n'est jamais gratuit, elle le sait.