SC:QUARANTAINE : CHAP 2: Rescapés

[Pike Maton]

Pike à son tour regarda la carte, satisfait d'y voir plus clair. Il y avait vraiment de quoi se détendre dans ce bled paumé. L'argent des contribuables étaient donné en secret pour ce genre de débilité mais au moins, il allait en profiter un peu! Il regarda la carte et pointa la direction ville

Monsieur Jenkins, je pense qu'il a dit 10km. Moi ce qui m'inquiète un peu c'est de savoir "comment on va y aller". N'auriez vous pas des voitures à louer?



Sa remarque à la limite de l'ironie l'amuse et le fit sourire. Il se voyait déjà dans une jeep de l'armée, conduite par Blade car ce dernier était le seul accrédité pour conduire ces véhicules. un chauffeur pour lui, il en avait toujours révé

[pachibouzouks]

* Vacances improvisées, pourquoi pas *

Lamezia prit la feuille et se mit à la parcourir attentivement.
Rien ne semblait suspect alors elle signa en bas de page.

Le général étant déjà débordé de questions, elle garda ses questions pour elle et les poserai à un moment plus calme. De toute façon, s'ils étaient coincé là au moins 3 jours, elle aurait le temps de poser ses questions a des personnes moins ... impliquées, moins gradé, qui répondraient avec probablement plus de franchise.

Elle s'appuya le dos contre le dossier de la chaise, croisa les bras en une pose confortable, et attendit que le temps passe, l'oreille attentives aux informations données.

[Alex]

Le colonel fait un signe de tête à Blade puis se tourne vers Jenkins en lui faisant un petit sourrire. De toute évidence, ce général n'a pas l'habitude d'etre entouré par des civils et il regarde Maton compléter le flot de question


– Et bien ma fois vous logerez tous ensemble dans une maison car vous séparer ne ferais que "vous faire perdre vos repères" d'après le psychologue de la base. Un service quotidien se chargera de vous apporter à manger pour que vous aillez un maximum de confort possible

Je verrais pour vous mettre une voiture à votre disposition. On doit bien avoir quelque chose qui traine dans le coin


Le sourrire du général disparait et son regard se porte sur Blade. Une certaine tension apparait soudain, une tension presque palpable


– Capitaine, vous aurez accés aux batiments de la cargaison, donc là ou il y a les salles de sport car je me doute que vous voudrez vous entretenir. Mais considérez vous "en vacance". Mme De La fleur semble croire qu'après un accident tel que le votre, vous devez ménager votre esprit au maximum et rester au calme et au repos tant que possible.

Par contre, en ce qui concerne le Colonel Brooks, j'aimerais vous parler de cela seul à seul.

[Pike Maton]

*aaah ces histoires de militaire. Ils aiment bien se faire de petite cachoterie.*

Pike sorti de sa reverie et s'adossa correctement à la chaise. Il bougea les épaules vers le haut et se sentait tendu. Sa semaine d'invalidité l'avait remis d'aplomb mais il avait quand meme mal partout. Il ne pouvait pas dire que les moments du passé étaient passé innaperçu. Il revoyait encore ces créatures horribles et craignait que la nuit n'arrive. Allaient elles réapparaitre? Le talisman de Monsieur Jenkins n'était il pas justement un objet de ralliement pour leur donner leur position? Tout était possible

Son regard se porta sur le reste du groupe. tous semblait serein et calme ce qui était un bon début. Rester 3 jours à ne rien fait était une belle récompense face à ce qu'ils venaient d'endurrer. Il les regarda les un après les autres


En tout cas, cela va nous permettre de faire plus ample connaissance n'est ce pas? J 'espère que personne ne ronfle, surtout si on doit vivre tous sur le meme toit

tout s'annoncait pour le mieux. Il ne restait que le probleme de son "patron" qui lui, allait se demander ou il restait



Général, une dernière chose. si nous n'avons pas le droit de sortir, je présume que nous ne pouvons pas communiquer avec l'extérieur? Je vous serez grès d'appeler mon directeur d'édition pour lui faire part de mon probleme. si c'est moi qui le lui dit, il ne voudra jamais me croire. Est ce que je pourrais compter sur vous?

[sweck]

Blade est inquiet. Il trépigne sur place en envisageant le pire pour son ami le colonel Brooks. Après 5 minutes à tourner sur lui même, Blade s'installe dans un fauteuil dans un coin de la pièce et reste silencieux, à attendre que ses compagnons sortent, le regard dans le vide en se mordant les lèvres.

[Magnus]

Jenkins se tourne vers Pike un sourire amuser aux lèvres.

Oui je sais qu’il l’avait déjà dit Pike, c’est juste que je voulais en venir au moyen de transport sans être aussi direct que tu ne l’as été, après tous le général tiens une base militaire pas un camp de vacances pour rescapés nécessiteux.

Mais bon, puisque la question est régler je ne vois pas quoi ajouter de plus, voici le document dit’il en reposant le document signer sur le bureau et en se levant.
Il s’éloigne ensuite vers la porte d’entré de la pièce avant d’ajouter :

- Je supose que l’un de vos hommes nous conduira a notre futur logement n’es-ce pas ?

Lorsqu’il aura eu la réponse du militaire, il se contentera d’une formule de politesse d’usage :

- Merci pour toutes ses précisions général, et passer une bonne journée.

L’écrivain sortira ensuite de la pièce non sans avoir jeté un dernier coup d’œil à Blade qui lui paraissait pour le moins nerveux et attendra les autres dans le couloir.

[Pike Maton]

Désolé, je n'avais pas saisi la nuance

il sourrit sympathiquement et regarda l'écrivain s'en aller. Il allait en faire de même si toutefois il n'y avait plus d'information. Il en profita pour remettre la feuille à sa place, sur le bureau une fois qu'elle fut signé. il se tourna vers la jeune africaine



Soit dis en passant, je réalise que vous pourriez étre mal à l'aise de vous retrouver dans une maison ou il n'y a que des hommes; ce qui pourrait se comprendre. Si vous le souhaitez, peut etre que le général pourrait vous trouver des quartiers plus adapté tres chère

[pachibouzouks]

Etonnée par la question, la jeune femme se tourna vers le journaliste pour lui répondre:

- C'est bien aimable de vous occuper de mon sort.
SI je peux me permettre je ferai mes réclamation moi même si quelque chose ne va pas.

Elle lui adressa un sourire malicieux à Pike, lui faisant comprendre par là que sa remarque n'avait rien de méchant, avant de reprendre

Ce qui m'aurait chagriné ça aurait été d'être entouré de nanas. Je suppose que vous savez a quel point les femmes sont compliquées. Si ça peut vous rassurer, elles semblent aussi compliquées pour vous que pour moi et j'évite leurs compagnies.

Puis, se tournant vers la général:

Je pense que ces prochains jours vont très bien se passer.
Merci pour le mal que vous vous donnez.

Elle ne savait pas si elle pouvait avoir confiance en ce général ou non mais dans le doute, mieux valait rester polie.

Après avoir jaugé la situation et attendant le bon moment, elle se leva.
Fit un dernier signe de la tête au général accompagné d'un sourire de remerciement et passa la porte pour rejoindre ses accolytes.

[Baldwin]

Norman est resté silencieux pendant toute la durée de la discussion. A vrai dire, il se sent encore faiblard, et sa blessure au bas ventre le lance encore de temps à autre. En éternel pessimiste, il ne pense pas réellement aux vacances tous frais payés dans un cadre charmant qu'on lui offre, mais bien évidemment au fait qu'elles vont probablement lui coûter ses clients, et aussi, bien sûr au fait que dans l'air ambiant traîne un virus qui, s'il a bien compris, pourrait leur détraquer le cerveau...

Surtout que depuis qu'on lui a parlé d'hallucinations, il ne peut s'empêcher de penser à un film qui l'avait traumatisé étant gamin, l'échelle de Jacob...

Une boule d'angoisse prend alors forme au fond de l'estomac du détective, et, tout en signant le contrat d'un air perplexe, il ne peut s'empêcher de penser qu'il lui faudra demander des précisions à ce sujet au docteur De la Tour lorsqu'il la recroisera.

Il ne lui a pas fallu longtemps pour s'habituer aux vêtements qui lui ont été prêtés, même si sa vieille veste de cuir brune lui manquera surement encore quelques temps.

C'est avec un hochement de tête poli qu'il prend congé du général, auquel il n'aura finalement presque pas adressé la parole, hormis par les salutations d'usage qu'il lui a fait en entrant dans le bureau. Il faut dire que pour le moment, il n'est pas très à l'aise avec les militaires, n'ayant pas vraiment apprécié la manière dont on l'a conduit ici.

Pour le moment, tout ce qu'il souhaite, c'est faire connaissance avec sa résidence de fortune, en espérant qu'une nouvelle galère ne leur tombera pas sur les bras. Il rejoint alors le reste de la bande dans le couloir, mains dans les poches mais avec un regard soucieux imprimé sur sa figure, ses yeux d'un bleu glacé fixant le vide...

[Pike Maton]

Bien, alors c'est parfait, de toute manière je suis certain qu'il n'y a que des gentlemans

répondit Pike à la jeune à la jeune africaine en lui adressant un sourrire. Il ne savait pas combien de temps il allait rester là mais 3 jours allait sans doute lui paraitre une eternité


Général Guart, merci de votre hospitalité dans tous les cas meme si le cas présent est quelque peu particulier. vous faites de toute évidence tout pour que la situation nous parraisse le plus convenable possible

[Alex]

Apres les formalités d'usages et les politesses habituelles dans lesquelles le général confirme se tenir à la disposition des membres du groupe pour que leur séjour soit des plus agréable possible, le général appel un soldat sur l'interphone du téléphone. Celui ci arrive au garde à vous et fait un salut conforme à la regle. Sa coupe au carré donne à ses cheveux blond un air tres "parfait" dans lesquels aucun de cheveux ne dépasse de son voisin.

Le militaire invite les membres du groupe, excepté Blade, à quitter le batiment et à monter à bord d'une jeep, rajoutant qu'il viendra leur apporter un véhicule et le garera devant chez eux. Ils s'en vont alors sur une route asphalté en direction du sud Est, puis arrivent à un embrachement. L'une des parties mènent à la sortie d'apres le panneau. Mais eux tournent sur la droite à un moment, puis prennent la direction de l'Ouest. Moins de 10min plus tard, en roulant à pres de 80km/h au milieu des bois, sur une route assez large et tres dégagée, on distingue alors les toitures des premières habitations. Aucun panneau n'indique l'entrée dans la périphérie de la zone d'habitation et le conducteur ralentit jusqu'à 40 une fois la frontière franchie. Le petit groupe découvre alors un lieu tres propre, avec des maisons ressemblant les unes aux autres, pour éviter sans doute tout type de favoritisme évident

La jeep s'arrete devant une maison apres avoir rouler 3 à 4 bonnes minutes dans les rues construites sur le schéma de l'échiquier, dans lequel s'entassent une bonne centaine de voitures circulant ou à l'arrêt. Le soldat descend et vient à la rencontre de les passagers, comme s'il comptait leur ouvrir la porte, porte qui n'existe pas sur ces genres de véhicule.

Alertée par le bruit du moteur, la porte de la maison s'ouvre et une vieille femme de 70 au moins fait son apparition en souriant

Elle vient en direction de la Jeep...

[Pike Maton]

Pike descendit du véhicule, admiratif tout au long du trajet quant aux batiments qui, bien qu'identique, donnaient l'impression d'etre au milieu d'une ile paradisiaque. La propreté militaire faisait de ce lieu un endroit chaleureux ou on avait vraiment l'impression d'etre loin de toute vie militaire. Cela serait il toujours pareil au bout d'un an à vivre dans ce lieu? Il l'ignorait et n'avait pas l'intention de rester aussi longtemps que pour répondre à sa question!

Il regarda la vieille femme, se demandant qui elle pouvait bien etre, et lui adressa un mouvement de tete. Il se dirigea vers la jeune black et lui tendis la main pour qu'elle descende du véhicule



Si je peux vous etre utile?

[Magnus]

L’écrivain descend de la voiture et s’étire en regardant autour de lui ce quartier résidentiel implanter au milieu des bois. Il se dit que toutes ses maisons se ressemblant les unes autres, sont d’un manque d’originalité flagrante, mais s’est son côté artiste qui lui fait sentir ca, et puis de toute façon, il ne comptait pas vivre ici, juste y passer quelques jours.

Merci de nous avoir emmenés jusqu'à notre logement provisoire, dit’il en sortant ses cigarillos et son briquet de son sac plastique et d’en proposer au soldat.

Vous en voulez un ?
Ils sont très bon, et ils ont survécu a un crash d’avion, rien que pour ca ils méritent d’être fumer ajoutet’il en souriant et en tirant une longue bouffer sur son cigarillo.

Comment vous appelez vous soldat ?

Il se retourne ensuite pour faire face à la femme qui s’approche de la jeep, se demandant ce qu’elle venait faire près d’eux, c’est sans doute la curiosité de voir de nouveaux visages dans le quartier qui l'a poussé à sortir de chez elle.

- Bonjour madame dit’ il sans rien ajouter de plus attendant d'en savoir plus sur la femme et les réponses du soldat.

[pachibouzouks]

La jeune femme s’était presque attendue à voir les maisons peintes vert camouflage.
Sa surprise fut grande quand elle découvrit ce si joli petit quartier.
Les maisons avaient beau toutes se ressembler, c’était mille fois mieux que ce qu’elle s’attendait à trouver.

Elle ne put s’empécher de se faire la réfléxion : * mieux vaut ne pas rentrer trop sec, avec mon sens de l’orientation inné j’aurai de grandes chances de me planter de porte !*

Cette remarque la fit rire et elle eut presque honte de rire bêtement en silence. Ca lui arrivait tellement souvent de rire à ses propres blagues dans sa tête qu’elle ne prêtait presque plus attention à ce que les gens pourraient penser d’une nana qui se marre toute seule.

Quand le camion s’arréta, elle laissa descendre les passagers en premier avant de prendre le chemin de la sortie elle aussi. Comme dans les avions elle détestait devoir poireauter debout serré contre les autres, attendant que les portes s’ouvrent, et elle patientait jusqu’à rester presque la derniere à bord de l’appareil.

Quand le journaliste lui tendit la main, elle refusa poliment et descendit seule d’un bond agile.

*Il va pas me faire le coup de la galanterie à chaque fois qu’il en a l’occasion non ?!*

Alors elle prit sur elle et affronta le journaliste afin de remettre les choses en ordre :

- Ecoutez… votre galanterie me touche.
Votre comportement est très gentleman et j’apprécie.
Mais s’il vous plait, pas de ça avec moi !

Elle marqua une pose s’assurant qu’elle avait toute son attention

Je n’aime pas être chouchoutée, vos attentions me gênent et je me sentirai vraiment mieux si vous me considériez avec le même égard que les autres.

Elle le fixa d’un regard sérieux, et attendit d’être sur qu’il avait comprit avant de lui sourire.
Puis elle se tourna vers la vieille dame, espérant qu’elle n’allait pas être leur « nounou » pendant ces prochains jours et lui sourit poliment afin de la saluer.

[Baldwin]

Norman descend d'un bond de la jeep. Visiblement, ses jambes le démangeaient, et il fait quelques pas sur la route tout en observant le cadre de leur camp de vacances imposé. Il doit avouer qu'il s'était attendu à bien pire, et surtout à bien moins peuplé. On se croirait presque dans une de ces villes construites en bord de mer pour accueillir les touristes.

Le détective devrait pouvoir supporter un tel cadre, au moins pour quelques jours.

Il ne peut s'empêcher de sourire en coin en observant le manège de Pike et Lamézia, avant de lâcher un légèrement moqueur:

- Ça promet...

Il s'approche ensuite de l'écrivaint, saluant au passage la vieille dame, et demande, d'un air vaguement ironique au soldat:

- Est-ce qu'il y a d'autres trucs à savoir que le général nous aurait pas dit? Du style un couvre feu ou un d'autres surprises dans le genre? J'ai appris qu'il fallait s'attendre à tout avec les militaires depuis pas très longtemps alors... Je m'attends à tout.

[hrp]edit du mj: Blade n'est pas là[/hrp]