SC:On ira...:Chap 4: Le massacre de Wounded Knee

[sweck]

Blade se penche vers son interlocuteur.

Allons allons Pike. Ne faites pas l'enfant gâté. J'ai confiance en vous. Mais je n'ai pas confiance dans notre environnement. Je n'ai pas envie que mon témoignage arrive entre de mauvaises mains. Comprenez que quelqu'un pourrait tomber "par accident" sur votre cassette. Et c'est une chose que je ne peux me permettre. Il me semble qu'en tant que journaliste vous pouvez comprendre.

Ne me dites pas que je suis la première personne qui demande à ne pas être enregistré? Ou alors c'est que c'est votre première grosse affaire?

Bon... je commence à être un peu fatigué. Pourquoi ne revenez vous pas demain. Vous nous montrerez votre premier article et on vous aidera pour le suivant? Vous avez déjà pas mal de matière pour une première entrée en matière.

Blade s'enfonce dans son lit pour se reposer.

[Pike Maton]

dans la mesure ou cet enregistreur ne me sert qu'à prendre des notes et non a enregistrer des personnes, non on ne m'en a jamais fait la remarque

Mais bon, on m'avait dit que vous étiez quelqu'un sur qui on pourrait compter mais visiblement il y a erreur sur la personne. Alors je n'insiste pas d autant que je me doute que je n'aurais pas plus de collaboration de la part de votre camarade, ma présence ici n'a plus de raison d'être


il soupire et ajuste sa sacoche sur l'épaule puis regarde sa montre



bien il est bientot 14h alors faisons comme ca. De toute manière, le créneau télévisé que je possède n'est que pour aujourd'hui pour un reportage qui sera diffusé à 16h. Je ne suis pas certain qu'un autre se représentera, et sans doute pas si je n'ai pas des informations concrète. Mon contact prend déjà de gros risque me permettant de diffuser maintenant, mais si je ne le fais pas, il n'y aura pas d'autre possibilité avant longtemps. Je ferais donc mon article avec ce que j'ai mais je ne vous citerais pas, vous n' avez rien à craindre

[sweck]

Blade salue le journaliste e sa main valide.

Ne vous en faites pas Pike je suis avec vous.

Mais si on doit travailler ensemble, il faut respecter un certain protocole. C'est une question de survie. Et quand je parle de survie, je pense que vous ne tarderez pas comprendre à quoi je fais allusion. En même temps c'est aussi vous que j'essaie de protéger. Blade lui adresse un clin d'oeil.

Bonne chance pour votre reportage et à demain!

*Ces journalistes, ils ne se rendent pas compte. J'ai quand même un devoir de réserve. Il a l'air d'oublier que je suis un officiel ici. Et puis, je suis prêt à parier ma solde de militaire qu'il sera bientôt arrêté par le shérif. Alors autant ne pas livrer des "aveux" sur un plateau à cet enfoiré. Dieu sait de quoi il serait capable de m'accuser.*

[Pike Maton]

D'accord. reprenez de force, je pense que vous allez en avoir besoin. Ah oui au fait!


Il trifouille dans sa poche extérieure et sort une carte de visite, qu'il tend à Blade

Si vous voulez me contacter, voici mon numéro direct. Je file pour lancer ce reportage

Il fait un signe de tete en direction des deux individus en guise de salue et quitte la pièce

[Baldwin]

Les médicaments semblaient avoir refait effet sur Norman, à moins que celui-ci ait passé l'ensemble de la discussion à réfléchir aux implications que pourraient avoir sa décision, quoi qu'il en soit, il a passé les 10 minutes qu'ont duré la conversation à regarder dans le vide, tout en hochant parfois la tête. Quoiqu'il en soit, avant que Pike ne soit parti, le détective semble reprendre conscience, et appelle d'un ton sec, avant de reprendre plus bas:

- Attendez Pike! Si vous avez besoin d'un témoignage pour votre article, ça ne me dérange pas de collaborer. Je ne suis même pas d'ici, et honnêtement, plus vite je me serais tiré de ce patelin maudit, mieux je me porterais.

Mais je sais que quelqu'un s'est donné beaucoup de mal pour nous faire taire... Et croyez-moi, je détesterais devoir quitter la région la queue entre les jambes sans avoir pu mener cette enquête à son terme, presque autant que je déteste qu'on essaye de me tuer. Cependant, contrairement au capitaine, je ne suis pas lié par un quelconque devoir du secret... Si vous avez besoin de moi, vous savez où me trouver...

[Pike Maton]

La main sur la poignée de la porte ouverte, le journaliste s'arrête net et soupir, se demandant sans doute dans quel fourberie il va encore tomber. Il regarde le patient du lit voisin d'un air sceptique puis laisse la porte se refermer dans en lâcher la poignée

Ainsi donc vous seriez près à collaborer? Et que pourriez vous me dire d'intéressant? Hormis le fait bien sur que vous aillez été attaquer par des Indiens en tenu d'apparat bien entendu. Il est évident que plus j'en serais pour le premier reportage, plus vite cette affaire s'arrêtera. Mais encore faut il le vouloir bien entendu

[Baldwin]

Norman regarde le journaliste, et répond, en faisant la grimace qui lui tient lieu de sourire:

- Hé bien, j'imagine que si vous êtes là, vous avez besoin de témoignages. Nous ne sommes pas les premiers à nous faire attaquer par ces indiens dans la région, mais nous sommes les seuls qui y avons survécu. Nous pouvons déjà vous donner des infos là dessus, mais ça risque de vous sembler complétement invraisemblable.

Ensuite, le capitaine est là depuis plus longtemps que moi, mais nous avons tous deux eu le temps d'enquêter un peu dans la région, ce qui nous a valu d'attirer l'attention du shérif d'ailleurs... Nous pouvons aussi vous donner nos infos là dessus, et les conclusions que nous avons pu en tirer. Mais attention, ca risque de ne pas vous plaire non plus. Et enfin nous pouvons vous donner des détails sur les méthodes du shérif, et je pense que c'que nous avons à dire ne lui fera pas une bonne publicité.

Mais avant de participer au jeu des questions-réponses, j'imagine que vous avez vous aussi des informations qui pourraient nous être utiles, non?

Il tourne la tête vers Blade et ajoute:

- Cap'tain, si je m'occupe de prendre la responsabilité du témoignage, j'imagine que ca vous dérangera pas d'ajouter vos infos si elles sont utiles?

[sweck]

Blade rouvre les yeux pour répondre à Norman.

*Et moi qui pensait que les détectives avait un devoir de secret professionnel et que les militaires avaient un devoir de réserve! J'ai du être mal renseigné...*

Je veux bien compléter tes infos Norman mais mon nom doit rester secret. Je ne veux laisser aucune trace de mon témoignage pour le moment: cela vaut pour mon nom comme pour ma voix...

Quand à toi Norman je pense que tu devrais faire attention à ce que tu dis car si on remonte à toi, on remonte aussi à moi ... On est un peu lié tous les deux.

Le mieux pour l'interview de Pike serait qu'il pose les questions. Et que l'on y réponde. Un peu comme une interview normale. Ca évitera de lui raconter des choses qu'il ne sait déjà.

Par contre, je persiste à penser que ca serait mieux de faire cette interview demain. Histoire de voir ce que le premier reportage aura donné. et puis, on sera un peu plus reposer pour répondre aux questions...

[Baldwin]

Norman regarde le capitaine, avec un air d'approbation:

- T'inquiètes pas, je vais faire gaffe à ce que je dis. Quant à l'anonymat dans l'article de Pike, j'imagine qu'il ne peut pas nous le refuser si on le demande. Et même dans ce cas-là, l'anonymat ne servira pas à grand chose à mon avis. Les personnes impliquées dans l'affaire auront tôt fait de faire le rapprochement entre nous et cet article.

Mais de toute manière, on est déjà en danger de mort, je vois pas comment ça peut devenir pire. En tout cas je suis d'accord pour l'interview classique, on gagnera du temps.

Le détective se penche ensuite vers le capitaine, en grimaçant de douleur, avant de lui chuchoter, loin des oreilles du journaliste:

- Si tu préfères que je ne donne pas d'infos relatives à l'armée, aucun problème, vu que sur ce coup là, je bosse pour vous.

Puis il se redresse lentement, et ajoute à voix haute:

- Bien, en tout cas, c'est à vous de décider si vous avez besoin de notre témoignage pour votre premier article, Pike. Si vous pouviez mentionner des noms fictifs pour tranquilliser le capitaine, ça ne pourrait pas nuire, non plus. Sinon, vous savez où nous trouver.

[Pike Maton]

Soit, si vous avez des précisions c'est toujours mieux, mais je ne comptai pas nommer de nom de toute manière. L'idée c'est principalement de faire sortir le secret du tirroir, secret que l'inspecteur semble vouloir garder au frais dans les frigos du sous sol de cet edifice


Il approche de nouveau du lit, apres avoir lacher la poignée, et se dirige par le coté droit cette fois. de nouveau, il attrape sa sacoche qu'il ouvre rapidement puis engouffre sa main à l'intérieur pour en retirer le magnétophone et l'enclenche


je vous écoute!

[Baldwin]

Norman s'esclaffe, avant de répondre, son regard se posant sur le magnétophone, puis sur son interlocuteur:

- Hé bien, posez vos questions, mon cher Pike... Il y a bien quelque chose que vous souhaitez savoir en premier, non?

[sweck]

*On m'avait dit que les journalistes étaient des entêtés, mais je n'imaginais pas à ce point là. Il n'a strictement rien écouté de ce qu'on lui a expliqué.... Le magnéto, les questions. C'est comme si on avait pissé dans un violon.*

Las, Blade s'enfonce dans son lit et ferme les yeux pour une petite sieste.

*Il est patient Norman. Moi je ne pourrais pas.*

[Pike Maton]

Et bien si vous pouviez déjà me dire ce qui vous a amené dans cette région et par quel biais vous avez atérit dans cet hopital serait déjà un bon début

Le journaliste regarde de temps à autre son appareil pour s'assurer que la petite lumière rouge est allumée correctement. Quelque chose dans son regard prouve qu'il a un interet tout particulier a entendre la réponse et, à la vue de ses dires, la chose semble s'expliquer d'elle même

[Baldwin]

Norman se penche en arrière et s'appuie sur le coussin, puis répond d'un ton plutôt enjoué:

- Hé bien pour ma part, je suis bien un simple touriste. Voyez-vous, je suis français, détective privé, et des amis à moi possèdent une maison dans la région. Ils me l'ont prêté, vu que j'avais besoin de repos loin du boulot, et j'ai accepté. Je suis arrivé il y a à peu près une semaine.

Quant au fait que je sois à l'hopital, il faut en blâmer une tribu d'indiens. Nous étions tous deux dans le Hummer du capitaine, sur la route d'un rassemblement indien. Nous y avons rencontré la voiture de la jeune femme avec qui nous avions rendez-vous, Elysea, qui se trouve actuellement en soins intensifs, si j'ai bien compris. Elle était accompagnée de Magnus Jenkins, un écrivain. C'est à peu près à cet instant que nous avons été attaqués par des cavaliers indiens, qu'on aurait dit sortis tout droit d'un western, ou d'un mauvais film de fantômes. Nous avons réussi à nous échapper de justesse dans la voiture d'Elysea, mais nous ne nous en sommes pas sortis indemnes, comme vous pouvez le constater. La pauvre jeune femme a eu une lance plantée dans le torse, et moi et le capitaine avons pris quelques flèches. Sans le secours de l'écrivain, nous y serions sans doute tous restés...

[Pike Maton]

Des cavaliers

Indiens?

Le journaliste ne peut s empecher de marquer son etonnement à la remarque. Il réfléchit un moment comme si il remettait de l'ordre dans ses esprits et se lance

D'apres ce que vous me dites la police n'aurait donc pas à faire à 1 meurtrier en série qui squalp ses victimes mais à un groupe organisé et faisant de surcroit parti de la réserve Indienne? La police était parti dans cette optique à cause de la hache ancienne qui avait été trouvé

Pike commençait à y voir plus clair et les éléments s'emboitait dans sa tete. Depuis le début il ne cherchait qu'un fou isolé mais s'ils étaient plusieurs, leur faculté à etre partout à la fois était plausible. Il porte l'appareil et parle pour lui même



Bien donc je suppose que la police ne devrait pas avoir de mal à retrouver les traces de leur sabot et remonter leur piste. ce qui nous montre bien une preuve évidente du désir de la police de vouloir étouffer l'affaire



Dites moi, avez vous une idée de la raison pour laquelle ils vous aurait attaqué?