SC:On ira...:Chap 4: Le massacre de Wounded Knee

[Alex]

-Ah non rassurée vous, vous n'etes pas non plus invalide à 100%, seulement à 80, n'exagérons rien - l'infirmière fait un sourire moqueur pour bien marqué qu'elle se fou de lui et reprend alors son sérieux- Ne vous en faites pas, d'ici une semaine, cela devrait aller mieux et vous pourrez bouger avec un fauteuil roulant pour éviter que la blessure ne se réouvre. Si tout se passe bien, cela ne devrait laisser aucune séquelle.

*************************

A coté de Blade, le patient tourne mollement la tete, visiblement dans un nuage brumeux. Il cligne des yeux et remet de l'ordre dans ses esprits

quand? Il y a ...on est quand aujourd'hui?...Ah oui, l'infirmière me l'a dit tout à l'heure...ca fait 2 jours qu'on a eu l'accident...woué c'est ça 2 jours, pas plus...Et dire que je commence déjà à en avoir marre de cet hopital!


l'infermière qui était au coté de Norman s'en va et quelques minutes plus tard, la porte se réouvre laissant passer un jeune homme d'une trentaine d'année vétu de façon discrète avec des vêtements sombres.

[hrp]ne postez pas maintenant blade et norman [/hrp]

[Pike Maton]

L individu en face du lit doit etre agé entre 30 et 40 ans au grand maximum. Son regard et vif, ses yeux noirs et ses cheveux coiffé en arrière à l'aide de gel qui font reluire son cuir chevelu. Il porte un costume gris anthracite et des chaussures brillantes en cuir, ainsi qu'une chemise blanche dont le col est dénué de cravate. Il mâchouille un cure dent et porte une sacoche de cuir brun assez grande sur l'épaule droite

Il cherche du regard et s'arrete sur Norman et Blade en forçant son visage d'un rictus qui se veut etre un sourire

Bonjour messieurs. Je suis désolé de vous déranger à ce moment de votre convalescence et croyez bien que si j'avais pu faire autrement, j'aurais passé outre ce dérangement. Mais j'ai appris que deux touristes avaient été victime d'une agression à l'arme blanche et étant journaliste, j'aurais aimé en savoir d'avantage. Je m'appele Maton, mais vous pouvez m'appeler "Pike" et je travail pour un journal de NY. A la suite d'un reportage sur la célébration qui aura lieu dans quelques semaines concernant la triste mort de ces Indiens de l'époque, mes pas m'ont amené dans cette région et cela fait deux fois que j'entends des ragots concernant des attaques. Ayant été vous même victime, auriez vous la possibilité de m'en dire plus?


[hrp]yeeeees! je suis dans la place![/hrp]

[sweck]

Alors que Blade s'apprête à poser une nouvelle question a son voisin de chambrée, il se trouve interrompu par l'arrivée d'un homme en costume gris. Blade hésite. Est ce un fédéral ou bien l'avocat qu'il a demandé. Rapidement l'homme se présente. Il n'est ni l'un ni l'autre.

*Un journaliste? Ils ont mis le temps à arriver.*

Blade écoute l'homme sans sourciller. Autant il est content que les journalistes s'intéressent à ces histoires de meutres, autant il se méfie d'eux comme de la peste....

Bonjour monsieur Maton. Soyez le bienvenu dans la petite ville de Wounded Knee. Ici la bouffe n'est pas extraordinaire mais ses habitants se coupent les cheveux en 4 pour vous recevoir!

Blade joue avec sa fourchette avant de continuer.

Nous avons effectivement été attaqué à l'arme blanche: machettes, lances et flèches! Mais on vous aura mal renseigné... Je suis le capitaine Blade. Et croyez moi fiston, j'ai rien d'un touriste. Quand au monsieur à coté c'est un détective privé. On était ensemble lors de l'attaque d'hier soir.

Et pour tout vous dire on n'est pas les premiers à se faire attaquer ainsi. Une bonne demi douzaine d'habitants de la région (et pas des touristes) ont déjà été attaqué de la sorte. Alors comment se fait il que vous n'arriviez que maintenant?

[Baldwin]

Norman adresse un rictus qui n'a rien d'amical face à la plaisanterie de l'infirmière. Il n'a d'ordinaire rien contre le sarcasme, bien au contraire, mais il n'est tout simplement pas d'humeur à ce qu'on plaisante sur son état de santé. Il la regarde s'éloigner et repousse son plateau, puis relève la tête en voyant le nouveau venu.

Il écoute son petit speech en gardant les sourcils froncés... Un journaliste, enfin. Il commençait à croire que personne n'allait venir s'intéresser à eux, alors que, soyons francs, ils ont vu des fantômes bon sang!

Il grommelle ensuite un:

- Salut, "Pike". Norman Lackey, détective à votre service. Vous allez voir, l'hospitalité des gens du coin est légendaire... Entre les coups de haches, les indiens, les incarcérations abusives, la bouffe de cet hôpital et la torture psychologique du Clint Eastwood local, vous allez regretter de pas couvrir une bonne vieille guerre des gangs dans votre New York chéri.

Sur ces commentaires, il se tait, attendant visiblement que le journaliste réponde à la question du capitaine..

[Pike Maton]

Pike fait un sourire mit figue mi raison à la remarque de Norman

Le Clinteastwood? Oui, ce nom lui va effectivement bien je dois bien l'avouer

Son sourire disparait tandis qu'il s'approche des deux lits, un regard assez franc et inquiet dans les pupilles Il regarde alors autour de lui et se bouge pour se mettre entre Blade et Norman et s'assure que personne autour de lui que personne ne le regarde. Il se met à genoux pour que son visage apparaisse juste à hauteur du lit et baisse le volume de sa voix en regardant Blade


Oui à vrai dire je sais que vous n'êtes pas un "touriste" monsieur Blade. J'ai appris deux trois choses vous concernant et pour être honnête on s'est même déjà rencontré, mais c'est une autre histoire. Dans l'immédiat il faut résoudre un mystère qui a l'air d'etre lié à ce grand projet militaire. J'ai fait le tour des différentes maisons qui sont situées sur le terrain de l'armée et figurez vous qu'elles ont toutes reçu une promesse d'achat. Mais certain habitant sont vraisemblablement mort et leur corps reposent tous ici, au deuxieme sous sol. La morgue. Ils y sont stockés pour l'autopsie et c'est ce qui a attiré mon attention car qui dit autopsie, dit enquête. Qui dit enquête dit meurtre! Et je suis parvenu à voir les victimes et toutes ont été victime de coup ressemblant à ceux que portaient jadis les Indiens. Scalpe, coup de hache, fleche et j'en passe. Cela ne vous rappelle rien?


Ce qui m'amène à votre question quant à la raison qui m'amène si tard sur votre probleme. En réalité, je ne suis pas d'ici. Les journalistes d'ici s'occupent de chat errant ou d'accident de voiture mais ils ne semblent pas motivé par une pation de la découverte. Je rajouterais qu'à l'heure actuelle là seule chose qui les préoccupe vraiment c'est de connaitre l'évolution du projet militaire, de connaitre les promesses d'emplois que cela créera et celles que cela créé déjà grace à la main d'œuvre qui vient à manquer tous les jours. Et pour couronner le tous, le Clinteastwood de service comme l'à appelé votre ami, à la fâcheuse tendance à faire main basse sur cette affaire. Logique après tout car si on venait à apprendre que il y a autant de mort et qu'à ce jour il n'a toujours aucune preuve solide, ce dont je soupçonne, il se verrait téléporté sur la Lune. Il cherche donc un bouc émissaire et évite la presse comme la peste. J'en ai moins même fait les frais mais je suis quand même parvenu à faire paraitre un communiqué au JT d'il y a deux jours en passant par des voies officieuses d'un ami à NY qui a publié la chose sur les ondes des chaines locales. Mais ce communiqué a été stoppé et je n'ai plus de nouvelle de mon contact, ce qui m'inquiète pas mal sachant que toute mauvaise publicité fera de l'ombre sur le projet militaire et donc, sur le gouvernement.

Alors si vous voulez bien m'aider je publierais un article qui sera lancé depuis NY et qui devrait etre publié sur toute les chaines d'ici 1 ou 2 h.

qu'en pensez vous?


Son regard se porte sur les deux blessés

[sweck]

Blade écoute avec attention le journaliste.

*flèches? tous les cadavres que j'ai vu avaient été scalpés mais sans aucune trace de flèches...*

Un journaliste de NY? Moi aussi je viens de là. C'est vrai que par rapport aux locaux, c'est plutôt une qualité. dit il sur le ton ironique.

Au fait c'est quoi le journal pour lequel vous travaillez?

*Je n'ai pas souvenir avoir été interviewé par l'un d'eux.*

En tout cas vous m'avez l'air bien renseigné. Et on dirait qu'on a au moins un ennemi commun en la personne du shérif.

Votre article il va parler de quoi au juste? Parce que vous risquez surement votre peau dans cette affaire. Moi, si j'étais vous je me limiterais à décrire les faits et seulement les faits. J'imagine que parler d'une série de meurtres est déjà assez gros pour faire un article. Alors autant ne pas mouiller world construct, l'armée ou le gouvernement à cette affaire sans aucune preuve?

Voyez vous, pour être bien clair, j'aimerais autant que le projet du gouvernement n'apparaisse pas dans votre premier article. Mais seulement les meurtres en série. Ca devrait être suffisant pour attirer l'attention du public tout en restant politiquement correct. Sans compter que la vie de Lackley et la mienne est déjà en danger pour avoir trop cotoyer cette affaire. Alors autant vous préserver un peu...

Ensuite quand on en saura plus il sera toujours temps de mêler le gouvernement à l'affaire. C'est ma condition pour vous aider à écrire cet article.

[Pike Maton]

pike fait une grimace d'embetement et soupire profondément

si ca peut vous aider, je veux bien faire ce geste. Mais ne vous faites surtout pas d'illusion Colonel, de ma fenêtre votre projet militaire sens mauvais. De la façon ou je vois les choses, quelqu'un a tout interet à faire dégager les habitants vivants sur ces terrains pour que World Construct puisse construire tranquillement. De ma conclusion, ce quelqu'un est le Clint eastwood local. C'est lui qui fait la pluie et le beau temps ici si vous voyez ce que je veux dire. Alors oui, je veux bien mentionner uniquement cette histoire de meurtre sans citer world construct mais à de là à ce que les gens ne fasse pas le lien d'eux même, c'est une autre histoire. dés que l'affaire aura éclaté au grand jour, il y aura le FBI qui arrivera avec des spécialistes, et des journalistes venus de tout les horizons pour étudier sur ce que j'ai déjà appelé "le Massacre de Wounded Knee".

Oui, c'est tres original je sais, je suis assez fier de moi

Il fait un sourire amusé qui tend plus à passer pour une plaisanterie moqueuse qu'à un sérieux réel


Mais d'une façon ou d'une autre le projet militaire risque d'etre nommé. Si ce n'est pas une histoire d'immobilier comme en Grece ou l'on brule les forets afin de faciliter la création de maison par des agences immobilières sans scrupule, alors il n'y aura aucune retombée. J'aurais même tendance à penser que cette histoire n'est juste qu'une affaire de mandat de notre sherrif local qui aura beaucoup à gagner de montrer sa capacité à arrêter un meurtrier en série sans l'aide de personne. Mais avant d'en arriver là, il va lui falloir trouver un coupable, ou en créer un

Alors nous sommes tous des cibles potentielles du fait que nous ne venons pas d'ici je le crains

[sweck]

Blade fronce les sourcils.

Colonel? Vous êtes sur qu'on s'est déjà rencontré? Je suis capitaine!

Bon... je vois qu'on est sur la même longueur d'onde. Laissons chacun faire les rapprochements qu'il veut. Du moment que la calomnie ne vient pas de nous, c'est le principal. Je dirais même, c'est vital!

Blade tend sa main valide en direction de Pike afin de sceller le pacte.

En tout cas je vous rejoins sur une chose: le crime de ces innocents ne doit pas rester impunis! Et encore moins passé sous silence!

[Pike Maton]

Lorsque Blade le reprend sur son titre, Pike a un sursaut, comme s'il se rendait compte qu'il avait commis une bourde. la fatigue sans doute à en croire son visage ou se creuse de profonde rides et des taches noires sous les yeux. Mais il laisse parler Blade jusqu'à la fin

D'accord, il faut absolument mettre ce sherrif hors d état de nuire et son projet sera révéler au grand jour. Dommage que je ne puisse pas aller regarder sur ses comptes en banque pour voir les pots de vin

Bon, nous avançons

il regarde autour de lui et fait une grimace d'embêtement en voyant les autres patient. Il se redresse et réajuste son costume qui a vu des jours meilleurs puis revient vers Blade et Norman

Je crois qu'il y a bien trop de monde ici. vous pensez qu'on vous autoriserait faire un interview à Huis clos? Vous et monsieur Norman?

[Baldwin]

Lorsqu'il entend son nom, le détective relève la tête, et sa cervelle est en ébullition...

Jusque là, il avait avalé sans mot dire une ou deux bouchées de plus, écoutant d'une oreille attentive les chuchotements de ses compagnons d'infortune. La curiosité est toujours la plus forte après tout... Si les hypothèses qui ont été émises jusqu'à maintenant s'avèrent fondées, il n'est pas sûr de vouloir chercher à éclaircir le mystère. Il a frôlé la mort une fois, pour sauver une fille qu'il ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam et dont il n'est même pas sûr qu'elle survivra, alors qu'il est censé être en vacances!

Et contrairement au petit soldat, il n'a aucun intêret à continuer à faire le guignol dans le coin une fois qu'il sera remis sur pied, surtout s'il y risque sa peau. D'autant plus qu'il a du travail qui l'attend, et que ses vacances ont déjà duré bien trop longtemps...

Alors, pourquoi ne parvient-il à penser qu'à ces histoires d'esprits mystiques et de conspiration gouvernementales? Pourquoi est-ce que tout ce qui lui vient à l'esprit, c'est qu'il n'a pas le droit d'abandonner ces gens ici, alors que de toute évidence, son aide peut encore compter?

Quoi qu'il en soit, il répond à Pike, d'un air plus ou moins blasé, en désignant du doigt sa blessure:

- Ça me parait difficile, à moins que vous n'ayez des arguments de poids à opposer aux médecins. On vient de me dire que je ne suis pas "en état" de quitter mon lit avant au moins une semaine, mais le capitaine est peut-être en mesure de le faire, lui. Voyez ça avec les infirmières.

[Pike Maton]

oui vous avez sans doute raison. nous sommes en soins intensif et ils ne risquent pas de vous laisser partir surtout entre les mains d'un journaliste. A dire vrai, nous sommes sur l'heure du repas, ce qui explique que je peux encore etre ici, sans quoi, il m'aurait mis à la porte depuis longtemps

ennuyé il regarde autour de lui, et se concentre ensuite vers la surface du sol. Son regard s'arrete sur un tabouret à trois pieds trainant sous un appareillage dont il ne comprend rien. Il s'en va le chercher et revient entre les deux lits ou il le place au centre. Il s'y assoit et attrape sa sacoche qu'il ouvre rapidement puis engouffre sa main à l'intérieur pour en retirer un magnétophone.

Il le regarde dans tous les sens, vérifie qu'il possède une cassette magnétique et le tend ensuite en direction de Blade et l'enclenche


Bon nous allons faire ca comme cela, cela ira plus vite car je n'ai pas beaucoup de temps pour sortir le reportage.

Alors MR Blade que pouvez vous me dire de votre présence en ces lieux et des faits qui vous ont conduit vous retrouver allongé sur ce lit. Essayez d'etre le plus précis possible. Monsieur Norman, vous pouvez bien entendu interrompre Mr Blade pour rajouter des informations

je vous écoute

[sweck]

Blade pose sa main sur la magnétophone pour l'arreter.

Je suis désolé "Pike". Mais si je vous aide à écrire votre article je tiens à rester une source anonyme. Il ne serait pas bienvenu qu'un militaire donne une interview à un journal sans en aviser ses supérieurs. Vous comprenez?

Vous deviez plutôt prendre un bloc note.

[Pike Maton]

Un bloc note? Mais c'est dépassé depuis longtemps ca!

Il regarde son appareil avec étonnement et réaliste soudain ce qu'on lui dit


aaaah oui, j'y suis! Non ne vous inquiétez pas, je ne vais pas faire passer votre voix ou vos propos à la radio si c'est ce que vous voulez dire. Le bloc note, moi c'est ce magnétophone. Je perd pas mon temps à recopier mes gribouillis et d'ailleurs je ne connais meme pas la sténodactylo qui sert à écrire plus vite. Cet appareil est beaucoup plus facile! Hop un click et on enregistre, hop un click on met pause; et hop un click on écoute la bande

Il regarde étonné les deux habitants des lits d'hopitaux

pourquoi vous en connaissez encore beaucoup vous des gens qui utilisent des papiers et qui prennent des notes? Hormis Cleant Eastwood bien sur qui je suis certain fait du Pictionnary en guise de note

[sweck]

Blade fait une moue lasse.

Non, j'ai dit pas d'enregistrement. Posez ca à coté et éteignez le...

[Pike Maton]

Il m'avait semblé que nous parlions d'un échange de bon procédé basé sur la confiance. Si vous ne me faites pas confiance, comment puis je avoir confiance en vous? Qui me dit que ce que vous me direz est fiable apres tout. Je n'ai pas plus de raison de vous faire confiance à tous les deux, que vous en avez de m'en faire. Alors soit nous mettons de coté nos considérations et nous accélérons le processus de confiance, soit nous mettrons du temps à arriver à un résultat probant et en attendant des innocents en payeront le prix

Il se lève et pousse le tabouret sous le lit


Quoi que vous décidiez, je n'ai pas le temps de jouer. Je ne crache pas sur vos dépositions pour embellir l'article, mais n'oubliez pas que c'est surtout vous qui avez besoin de mon aide pour faire éclater au grand jour un bordel monstre qui risque fortement d'entacher le gouvernement. Je vous ai promis de vous tenir à l'écart, vous et le projet militaire pour éviter que le gouvernement s'en prenne plein la figure, et à vrai dire je n'en ai aucune interet . Mais si vous voulez jouer avec vos régles, alors c'est que vous avez de meilleurs atouts. D'une façon ou d'une autre, je sortirais ce reportage de toute manière mais je ne vais surement perdre mon temps à recopier à la main mes notes dans tous les sens. d'ailleurs j'ai horreur d'écrire.

bon que décidez vous tous les deux? Parceque Monsieur Norman à son mot à dire aussi dans l'histoire à moins qu'il ne soit un militaire également.

Il regarde les deux patients, debout et remet son enregistreur dans sa sacoche faisant preuve d'un départ imminent