SC:On ira...:Chap 4: Le massacre de Wounded Knee - Pachi

[Magnus]

Magnus était devant la porte d’entré, un cigarillo bien caler entre ses lèvres, regardant le ciel de temps à autre, avec cette même impression de malaise qui grandissait de plus en plus dans son esprit depuis qu’il avait aperçu ses nuages.

Il pouvait entrevoir Lamezia par la fenêtre de là ou il se trouvait.
Il l’avait vu jeter quelques coups d’œil discret dans sa direction, donc il était hors de question de sortir de sa poche intérieure de son veston, la seule chose qui aurait pu le détendre, et lui enlever cette sensation de malaise qu’il n’arrivait pas à chasser de son esprit.

*Putain, cette ville est en train de me rendre dingue ! Reste cool, ca n’est que deux ou trois nuages, pas la peine de flipper pour si peu…*

C’est à se moment là que tous bascula, le vent, l’éclair rouge, les bruits de tam tam et les cavaliers Indiens qui étaient apparu à une 10 de mètres de lui.
Pendant une fraction de seconde, qui lui paru une éternité, l’écrivain resta prostré dans la position dans laquelle il se trouvait, la bouche entrouverte, les yeux exorbités en voyant à nouveau ses Esprits face à lui.

Son cigarillo tomba d’entre ses lèvres sans même qu’il ne s’en rende compte.
Ce n’est que lorsque les Indiens firent lever leurs chevaux sur leurs pattes arrière avant de se lancer vers la maison, qu’il sorti de son état de paralysie.

Il regarda sa voiture, puis tourna la tête vers la maison.
Son instinct de survie le poussait à monter dans sa voiture et a fuir aussi loin qu’il le pourrait des ses êtres tous droit sorti d’une autre époque, mais qu’allait devenir Lamezia et Ania ?

Dans un juron, il se retourna et entra dans la maison en claquant la porte derrière lui,
et la verrouilla de l’intérieur.

- Ils arrivent !!! Eloignez vous des fenêtres !!!

[pachibouzouks]

Lamezia regardait dehors et jetai un coup d'oeil à l'homme de temps à autre, il paraissait encore plus crispé qu'avant. Elle se repassait déjà l'ensemble de leur conversation et décelait pas mal de questions qui étaient restées sans réponse. Elle se rendit compte que Magnus détournait habilement l'attention lorsque les questions le dérangeaient.

L'éclair foudroyant qui s'abattit à ce moment là manqua de la faire chuter de sa chaise. Le ciel était devenu orange d'un coup, d'un coup d'oeil vers la fenetre et n'en crut pas ses yeux.
*Magnus disait vrai ... les indiens ...*

Elle se jeta sous la table et rampa jusqu'à son sac, verifiant avoir sur elle sa bombe lacrymo, son étoile et son couteau/poing américain et passa vers la cuisine.

Elle n'avait plus les idées claires, elle qui ne savait quelle position prendre à propos de la lettre et des récits, et de toutes ces choses étranges qu'elle entendait. Tout cela lui revenait dans la figure, tout était probablement vrai, les indiens du moins. Et donc, quelqu'un avait du trouver le grimoire ... et le sifflet.

Elle sentait que les prochains jours n'allaient pas être de tout repos, si elle parvenait à passer la nuit.
Un truc la titillait: *Magnus sort et 1 minute après les indiens arrivent ... coincidence étrange* elle se rappela de se méfier des inconnu, elle n'en savait finalement pas beaucoup sur l'homme.
Elle se ressaisit et verifia que Magnus et Ania étaient à couvert.

[Alex]

Magnus verrouille la porte et aperçoit les chevaux arriver à toute allure autour de la maison, leur cavalier hurlant à tue tete des cris de guerre. Lamezia se jette au sol et commence à ramper, ne sachant pas trop ce qu'elle fait dans cette position lui donnant l'impression de se trouver au milieu d'un mauvais film. Son sac en main, elle prend le temps de fouiller pour s'assurer que son équipement est dedans et apres plusieurs secondes à avoir farfouiller dans tout son bric à brac, elle parvient à sentir le métal de ces objets. Elle se lance alors en direction de la cuisine et entend des pas arrivent en courant et qui s'arrêtent devant elle

La jeune indienne fait son apparition dans le salon, visiblement inquiète du bruit qui retenti depuis ces dernières secondes




- Qui a crié????? Que se passe t' aaaaaaaaaaaaaahrgggggg





Magnus voit une lance traverser la vitre sans l'endomager, en la traversant de part en part comme si elle n'existait pas, pour filer droit vers Ania et se planter dans son torse. Sous l'impact elle se soulève du sol et va atterrir 2 m plus loin en s'effondrant sur un meuble qui s'écroule sous son poids. Les yeux exorbité et du sang sortant à profusion de sa bouche, la jeune indienne tente de comprendre ce qui se passe avant de sombrer dans un sommeil sans fin

[Magnus]

L’écrivain assiste à la scène, impuissant, avec une impression de "déjà vu".
Sauf que cette fois fois-ci, Ania semblait avoir eu beaucoup moins de chance qu’Elyséa, le coup qu’elle avait reçu semblait lui avoir été fatal, et il ne pouvait plus rien pour elle.
Il fallait qu’il cherche Lamezia et qu’ils trouvent un moyen de fuir de cette maison.

Il sort son révolver et se précipite vers la cuisine, en faisant bien attention de ne pas se faire voir au travers des fenêtres par les Indiens, qui semblait pour l’instant rester hors de la maison.
Une fois arriver dans la pièce, il se dissimulera derrière un meuble afin de ne pas être visible par les fenêtres de la cuisine également.

Il se rappela la surprise des Esprits face à ses coups de klaxon, et à ses appels de phares, lors de sa première rencontre avec eux.
Apparemment ses Esprits étaient toujours liés à l’époque d’où ils provenaient, cela pouvait être utile pour créer une diversion qui leur permettrait d’attirer leur attention ailleurs, et de gagner quelques précieuses secondes pour rejoindre la voiture et fuir cette maison, mais d’abord, trouver Lamezia !
S’il avait voulu fuir seul, il aura plutôt essayé de rejoindre directement sa voiture plutôt que de s’enfermer dans la maison.

[pachibouzouks]

Lamezia était tellement plongée dans ses pensées qu'elle ne vit pas l'homme entrer dans la cuisine.
Une fois sortie de sa torpeur, elle le découvrit non loin d'elle et le fixa avec de grand yeux ouverts.
Elle semblait choquée mais consciente.

La voix tremblante, la main serrée sur un Shuriken elle tente un faible:

- Et maintenant, on fait quoi?

Elle fit une sorte d'inspection intérieur, elle sentait qu'elle était capable de réagir, et vite.
Elle se sentait choquée mais n'avait pas conscience de ce qui venait de se produire, tout ça semblait loin ... si loin ... comme un mauvais film à la télé.

Elle était prète à se battre, à fuir, à hurler, elle ne savait plus, elle espérait pour une fois dans sa vie suivre des ordres et ne plus réfléchir.

[Alex]

Nos deux occupants se retrouvent dans la cuisine, au nord Est de la maison. On peut aisément voir en contrebas une voiture de sport garée à l'arrière de la maison, sur le sol de gravillon, ainsi que deux cheveaux qui arrivent à la hate. Leur cavalier sautent de leur monture avant meme que leur chevaux soient arrêtes et courent en direction de l'escalier de secourt menant à la porte de la cuisine vraisemblablement...

[Magnus]

Magnus regarda Lamezia qu’il n’avait pas aperçu en rentrant dans la cuisine, car elle était immobile dans un coin de la pièce. Il posa son index sur ses lèvres semblant inviter la jeune femme à garder le silence, et jeta un coup d’œil rapide par la fenêtre.
Il aperçu une voiture de sport garer à l’arrière de la maison, elle lui apparu comme un oasis au milieu d’un désert, c’était peut être leurs seul chance de pouvoir fuir d’ici.

*Qu’es ce que cette bagnole fout là ? C’est peut être la voiture d’Ania…*

Des bruits de chevaux au galop et des pas précipités sur le gravillon de l’arrière de la maison, coupèrent court aux pensés de l’écrivain.
Pas le temps de réfléchir, il fallait agir rapidement, sous peine de se retrouver avec une lance en travers de la poitrine comme Ania.

- Faut se tirer et vite ! Attention aux fenêtres !

L’écrivain sort de la cuisine en s’assurant que Lamezia le suis, et regarde les possibilités qui s’offrent à lui.
Il n’avait pas vraiment le choix, soit ils tentaient leur chance sur leurs droite, soit il repassait par le salon avec ses fenêtres, et il ne savait que trop bien ce qui était arrivé à Ania dans cette pièce là.
Il prit donc à sa droite, et couru le plus vite qu’il pouvait en gardant la tête baisser, afin d’éviter d’être vu par les fenêtres, pour finir par s’engouffré dans la première porte qu’il trouva sur son chemin, qui s’avéra être une salle de bain.
Le sang tambourinait dans ses tempes, et des sueurs froides lui parcourait le corps, il n’avait qu’une idée en tête : s’enfuir !

[pachibouzouks]

Lamezia avait pris la precaution de s'armer,elle mis les clefs de sa voiture dans sa poche, pris son sac en bandoulière et fila rejoindre Magnus.

Une fois dans la salle de bain, elle scruta par la fenêtre, vérifiant que sa mustang était toujours là.
Superbe mustang rouge, un peu vieillotte et recouverte de sable de la région, qu'elle avait racheté une bouchée de pain à un mécano et qui marchait du feu de dieu malgré le bruit. Elle en était très fière!

Tout en ouvrant la fenêtre elle lança un: - la voiture! c'est la seule solution! à Magnus avant de s'appreter à sauter.
Experte en arts martiaux divers elle contrôlait en temps normal les chutes à la perfection, elle tenterai donc de se receptionner par une roulade espérant ensuite filer vers sa voiture.

[Alex]

Le duo quitte la cuisine alors que 2 indiens sont occupés à gravir les escaliers à la volée, hache à la main pour se diriger vers la Salle de bain, voisine de la cuisine, ne sachant pas trop ou sont les assaillants en fin de compte...


La pièce sent le frais et les carrelage clair marbré donnent l'impression de fraicheur et la décoration semble prouver que le propriétaire des lieux n'était pas les soucis financier. Deux baignoires se trouvent sur les murs Est, celle du fond étant composée de plusieurs trous supposé renvoyer de l'air. Magnus et Pchi découvre une petite fenêtre d'aération située à 1m de la baignoire à bulle située dans le mur du fond.

Pachi ouvre la fenetre de la salle de bain et regarde en contre bas. Une hauteur d'au moins 3 m la sépare du sol. elle se dit qu'elle pourrait éventuellement sauter mais se rend compte que l'escalier de secours metallique passe également sous la fenêtre. Ce qui implique de ne pas louper son coup sous peine atterrir sur les marches, ou de se prendre la rampe, ce qui dans les deux cas causerais de gros dommages corporels

On peut apercevoir la voiture sur le parking arrière et les chevaux des Indiens. Ceux ci semblent parfois translucide, voir même caméléon! Ils se sont arrêtes à deux pas de la voiture et patiente à l'arrivée de leur maître occupés à finir de gravir l'escalier de sortie de secours situé sur la façade nord de la maison et donnant sur la porte arrière de la cuisine. Pachi se rend compte d'une part que les Indiens franchissent maintenant la porte et doivent donc se retrouver dans la cuisine, mais elle se rend surtout comte d'un fait étonnant

Ils ne font aucun bruit en grimpant les escaliers alors qu'ils courent comme des fous!!!!! On pourrait presque croire qu'ils sont montés sur des coussins d'air...

[Magnus]

L’écrivain referme la porte de la salle de bain une fois que Lamezia est entré mais, laisse un petit interstice afin de regarder ce qui se passe dans la salle à manger.
Lorsque la jeune femme s’adresse à lui, il vient regarder par la fenêtre, et reste perplexe en voyant la distance qui les séparent du sol.

- On risque de se tuer si on saute d’ici, je ne sais pas toi mais moi je ne travaille pas au cirque de Moscou !

Il jette un coup d’œil aux Indiens qui sont sur le point d’entrer dans la cuisine, et une idée lui traverse l’esprit se rappelant d’avoir vu Lamezia sortir ses clés de voiture de son sac, et l’empressement de la jeune femme afin de rejoindre le véhicule, il en déduis donc qu’elle lui appartient. Une personne qui a une voiture de sport comme celle-là, doit surement avoir fait installer une alarme avec une télécommande dessus, du moins il l’espérait...

- Tu as une alarme avec une télécommande dans ta voiture ?
Fait la sonner !
Ca va attirer leurs attention et nous permettre d’essayer de trouver une autre sortie par une des pièces qui sont plus sur le devant de la maison, j’ai vu un couloir sur la droite et de la lumière, il doit y avoir une autre fenêtre par là bas.
Mais il faut qu’on gagne du temps !

Magnus rejoins à nouveau la porte de la salle de bain et continue de scruter par l’interstice la salle à manger. Se tenant près à piquer un nouveau sprint vers la pièce du couloir de droite d’où semble provenir la lumière.

- Tu la fait sonner, et on court aussi vite qu’on peu jusqu'à la lumière, avec de la chance le niveau du sol sera plus bas, il n’y a que 4 ou 5 marches sur le devant. Au pire tu pourras toujours faire le saut de l’ange de là bas.

*On aura plus d’autre choix de toute façon…chienne de vie…*

[pachibouzouks]

La jeune femme se mit à rire, un rire discret mais piqué d'une pointe d'hystérie.
Elle était déjà fière que son vieux coucou roule, mais acheté il y a quelque jours, elle ne s'était surement pas amusée à ajouter les équipements dessus. Et une mustang qui devait avoir pas loin de 40 ans n'avait probablement pas l'alarme intégrée.

Entre deux soubresauts de rire elle réussit à articuler :
- ya pas d'alarme.






Ils étaient foutu, elle ne comprenait rien, qui étaient ces indiens, pourquoi, comment.

Elle se sentait à présent débordée par les événements, elle était en train de réaliser ce qui se passait et son envi de sauter redoublait. La claustrophobie la prenait, elle le sentait, elle avait besoin d'espace, besoin d'air, elle suffoquait.
Elle ne savait pas quoi faire, extérieurement elle parvenait à garder un semblant de contrôle, mais intérieurement c'était de la lave en fusion qui traversait ses neurones, coupant les connexion.
Des solutions aberrantes lui venaient en tête, combattre, se cacher, hurler; de toutes, sauter semblait être la meilleur. Une cheville en vraque ne l'empecherai pas de parcourir les quelques metres la séparent de la voiture.
Cette voiture ... c'était son seul moyen de survivre.

Elle décida néanmoins de se joindre à Magnus, elle ne pouvait tout de même pas fuir sans lui, et il ne semblait pas chaud pour sauter.

Elle pourrait tout aussi bien sauter d'une autre fenêtre. Elle regarda l'homme et lui fit un signe de tête avant de s'écarter de la fenêtre prête à le suivre dans une autre pièce.

Tout se déroulait très vite, ses réflexions fusaient à une vitesse folle, elle ne parvenait plus à savoir qu'est ce qui était suicidaire ou non. Pour une fois, elle choisissait de faire confiance à quelqu'un pour sa survie, elle ne se sentait pas en état de prendre une décision correcte et il paraissait savoir ce qu'il faisait.

Elle s'approcha de lui prête à bondir hors de la pièce.

[Magnus]

L’écrivain regarda Lamezia le sourcil droit levé comme a son habitude, lorsqu’il ne comprenait pas quelque chose.

*On est sur le point de se faire découpé en tranche, et elle se mare ?*

Cette Mustang avait beau avoir de la gueule, ce n’est pas elle qui allait leur sauver la peau aujourd’hui…dommage ca aurait pu être une bonne idée…
Magnus continua de scruter par l’interstice de la porte et se tourna vers Lamezia pour lui commenter vu qu'elle ne pouvait pas voir




- hummm... Y a deux indiens, la hache à la main! Ils sont arriver d'un pas rapide, traverse maintenant la salle à manger jusque la table du salon...Ah qu'est ce que?....l’un d'entre eux se redresse et prend une bouffée d'oxygène..il ferme les yeux?!.... Ah, il les réouvre!... Tiens, il regarde son compagnon en pointant sa hache en direction de notre porte!!! MERDE! ils savent ou on est?!!!!...Comment c'est possiiiiible????????....Oups ils se mettent recroquevillés et commencent à avancer en catimini dans notre direction.!!!!!!!!!!!




L’homme originaire de Boston ferme la porte regarde alors Lamezia l’air résigné, lorsque son regard se porte sur l’écran de télévision accrocher au mur de la salle de bain, il regarde dans toute la pièce, et fini par tomber sur la télécommande de l’appareil, qu’il prend aussitôt dans sa main et pointe vers le téléviseur.

- Maintenant va falloir se la jouer serrer, peu importe ce qui va arriver, tu cours aussi vite que tu peu vers la lumière dans le couloir, tu saute par cette putain de fenêtre, et tu fonce jusqu'à ta caisse, je te suis et j’essai de couvrir notre fuite avec ca !

Jenkins montre son revolver et sa télécommande, mais on peu bien lire dans ses yeux, le doute, la résignation, l’incertitude.





- Maintenant !!!

Il appui alors sur la touche "on" de la télécommande en espérant que le son de la TV sèmera le doute chez ses Esprits qui avait réagi de façon si étrange lors de leur première rencontre, face à des bruits qui n’étaient pas de leurs époques. Il court ensuite derrière Lamezia, aussi vite qu’il le peu, vers la lumière dans le couloir qui provient de la porte du fond, qui semble être une chambre à coucher.

*Tu va combattre des fantômes avec des balles qui ne leurs font rien, et une télécommande ! Ca c’est une putain d’idée !*

[pachibouzouks]

Elle avait toujours une furieuse envie de sauter par cette fenêtre mais ne pouvait pas le laisser seul ... * pff *, avec les années elle ne parvenait pas à supprimer ce sentiment d'entraide

Elle ne le connaissait pas, elle aurait pu le laisser crever là, tant pis pour lui s'il ne saute pas.

* Qui me dit que l'autre fenêtre sera mieux? *

N'ayant pas pris le temps de faire le tour du proprio elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait trouver.

*Et si la fenêtre à des barreaux? Quelle idée de merde de suivre cet inconnu. Il flippe de sauter et moi je reste avec lui me faire transpercer le torse à coup de lance ...
Je tiens tellement à ma conscience que je préfère que faire tuer avec lui que de fuir et le laisser crever là ... pfff ... *

Son comportement la déconcertait.

*Si son plan est si facile, pourquoi c'est pas lui qui passe en premier?*

Elle n'avait pas le temps de réfléchir à tout ça maintenant, elle l'égorgerai elle même et lui arracherai les yeux s'il avait tenté de se servir d'elle comme bouclier, pour le moment, il fallait faire vite.

* Et puis merde, je le connais pas, rien ne me dit qu'il est honnête, rien ne me dit qu'il se sert pas de moi pour survivre.
Je passe en première, je me prends l'attaque et lui il passe tranquillement derrière après.
Et puis, les indiens sont à l'intérieur, donc il n'y a personne pour me voir si je saute. Personne pour m'empecher d'atteindre ma voiture.
Au pire, je me tords la cheville, mais j'ai 5 mètres à faire pour atteindre la voiture, même en rempant je peux le faire. *

Finalement, elle choisit donc la fenêtre.

- Désolée, ton plan ne tient pas la route, je saute !
Soit tu me suis et monte dans la voiture, soit tu reste et je me tire sans toi !

Elle monta sur le rebord de la fenêtre, se concentra pour sauter le plus loin possible et retomber en chute. Elle savait le faire, elle avait déjà sauté bien plus loin, mais pas de cette hauteur.
Elle comptait sur sa discrétion et son habileté pour faire le moins de bruit possible en retombant afin de ne pas être repérée.
Elle sentait qu'il n'allait pas la suivre, elle lança alors un:

-Allez, ciao et bonne chance

[Alex]

Magnus appuie sur la télécomande et un son surgit de la télévision. Mais au lieu de voir la jeune fille partir en direction de la porte au moment ou le poste hurle, celle-ci ouvre la fenêtre à la volée et ouvrir la fenêtre. La musique assourdit alors nos deux occupants et même en hurlant, Magnus entend lamezia tres faiblement alors qu'elle grimpe sur le rebord de la fenetre et passe déjà une jambe par la rebord....

[Magnus]

Magnus regarda la jeune femme sauter par la fenêtre et resta l’espace d’une fraction de seconde la bouche ouverte. Il s’attendait à devoir affronter des fantômes, mais surement pas a ce que la femme qu’il était venu aider en entrant dans la maison lorsqu’il avait vu les Esprits apparaitre quelques instant plus tôt, au lieu de foutre le camp dans sa voiture, vienne a profité de sa diversion et laisse tomber comme une veille chaussette.

*Ca t’apprendra à vouloir jouer les héros…*

L’écrivain ouvre la porte à la volé en poussant un juron entre ses dents, et pique un sprint dans le couloir de droite d’où semble provenir la lumière.