SC:On ira...:Chap 4: Le massacre de Wounded Knee - Pachi

[pachibouzouks]

Lamezia attendait, pas mécontente de ne pas rencontrer ces hommes ce soir et devoir leur faire le récit de cette éprouvante journée.

Impatiente que le shérif se dépêche de venir, et surtout de repartir, elle songeait aux options qui s'offraient à elle dans la soirée.

Aller à la réserve était probablement l'idée la plus stupide qu'ils avaient eu mais c'était aussi le meilleur moyen d'en apprendre plus sur leurs assaillants.

Et puis, ils avaient bien frappé chez son père, ils pourraient tout aussi bien frapper au motel, elle savait qu'elle n'était plus en sécurité nulle part.

N'empêche que l'homme avait probablement réussi à en tuer un, il pourrait donc être d'une grande utilité dans une prochaine rencontre.

Sa décision était prise concernant le déroulement probable de la soirée:
shérif, douche, diner puis réserve indienne.

Il lui faudrait s'armer un peu plus que ces petites babioles par contre, au cas ou elle devrait se battre avec des ... fantômes.

L'idée la faisait sourire, combattre des fantômes, elle ne savait finalement pas ce que c'était.

Elle songeait qu'il lui faudrait demander à Magnus au plus tôt ce qu'il en pensait. Ils n'avaient même pas pris le temps de discuter de cette étrange rencontre.

[Magnus]

L’écrivain prend le bloc-notes et le stylo que lui tend l’infirmière en lui faisant à nouveau son plus beau sourire. Il griffonne quelques lignes avant d’arracher la page, et de la plier en deux avant de tendre le tous à sa propriétaire.

- Merci beaucoup mademoiselle, je suis sûr qu’il sera ravi d’apprendre la bonne nouvelle.

Il se tourne ensuite vers Lamezia et lui fait un clin d’œil complice.

-Bien, allons attendre le shérif dans ce cas.

Magnus se dirige vers la machine à café et prend deux cafés, avant d’aller s’assoir sur une des chaises de la salle d’attente de l’hôpital.
Lorsque Lamezia l’aura rejoins, il lui tendra celui qu’il a pris pour elle.

- Avant que le shérif arrive, il faut qu’on règle certains détails sur ce qu’on va lui dire. Il va surement vouloir savoir pourquoi j’étais chez ton père lors de l’attaque, et je m’imagine mal lui dire que c’est parce que une vieille indienne de la réserve ma dit que je pourrais sans doute trouver plus de réponses sur Wowoka et ses Esprits vengeurs...

Il avale quelques gorgés de café avant de continuer.

- Il faut qu’on trouve une raison a ma présence là bas, tu n’aurais pas une idée par hasard ?

Il regarde le visage de Lamezia, se rappelant l’état dans lequel il était lors de sa première rencontre avec ses fantômes.

- Ecoute, je sais que ca fait pas mal de chose à gérer d’un seul coup. Hier la premières fois que je suis tombé sur ses choses, je n’avais qu’une envie, c’était celle de trouver une chambre, de m’y enfermer, et surtout qu’on me foute une paix royal.

Le shérif ca on est obliger d’y passer, tu ne voudrais pas retrouver ta photo en première page des journaux, comme présumé suspecte dans une affaire de meurtre, dès que quelqu’un aura découvert le corps de Ania, j’imagine ?

Mais le rendez vous chez grand-mère Sia, je peu très bien y aller seul.
Tu pourrais en profiter pour te détendre à l’hôtel si tu veux.
Lorsque je reviendrais, je passerais par ta chambre afin de te raconter ce qui s’est passé, et si jamais tu ne réponds pas, on se verra demain au restaurant de l’hôtel pour le petit déjeuner.

Moi je compte m’y rendre, et rien ne pourra m’en empêcher d’y aller pas même une cheville en morceaux. J’ai déjà eu à faire à ses choses deux fois, et je n’aurais pas toujours la chance de mon côté, plus j’en saurais sur eux, plus je pourrais avoir une chance de sauver ma peau, mais toi rien ne te force à venir si tu n’en pas envie.

[pachibouzouks]

La jeune femme alla s'asseoir et remercia l'homme pour l'attention.

Non elle n'avait pas envi de bouger, non elle n'avait pas envi de se creuser la tête pour inventer une histoire, et oui, elle avait envi de s'isoler et qu'on lui foute la paix.

Mais on fait pas toujours ce qu'on veut alors elle fit un effort et prenant une voix de conteur raconta:

- Il était une fois une jeune femme dont le père venait de mourrir et qui devait se rendre à Wounded Knee pour s'occuper des funérailles.
En arrivant elle décida de faire une sieste au motel avant le dejeuner.

Reprenant son timbre de voix habituel elle enchaina:

Bon je te fais la version normale maintenant:
On s'est rencontré au restaurant, avons mangé cote à coté et fait connaissance.
Je devais me rendre chez le notaire, donc tu m'as donné ton numéro de portable afin que l'on se revoit.
Une fois rendue à la villa de mon père et après avoir fait connaissance avec Ania, je t'ai appelé pour venir boire un café.
Tu es venu, nous avons longuement discuté et d'un coup, une 10ene d'indien ont surgit d'on ne sait ou et sont entré dans la maison.
Ils nous ont attaqué, ont envoyé une lance sur Ania qui l'a tué sur le coup.
Pour avoir plus de chance, nous nous sommes séparé, j'ai sauté par la fenetre de la salle de bain, toi par la chambre.
Tu t'es foulé la cheville en sautant, moi je me suis fait avoir par une flèche en entrant dans la voiture.
Puis nous nous sommes enfui direction l'hopital, avons appelé le sherif et voilà.

Je pense que tu peux éviter de dire que tu as probablement tué un de ces hommes.

Elle attendit la réaction de l'homme, se repassant son histoire en tête afin de vérifier que ça tenait la route.

* Parfait *

Elle but quelques gorgées de café satisfaite de sa toute petite modification de l'histoire.

[Magnus]

L’écrivain regarda la jeune femme et hocha la tête.

-Ca me parait bien, et oui en effet, on va éviter de dire que j’ai tué un type qui est probablement mort une première fois, il y a des centaines d’années...

Magnus continua de boire son café en attendant l’arriver du shérif, et en regardant sa montre de temps en temps l’air un peu impatient.

[Alex]

Nos deux amis se place au rez de chaussée, dans la salle d'acceuil et patiente en discutant, un gobelet plastique de café assez dégelasse. Les gens vont et viennent dans le hall principal, à un rythme moindre qu'en journée de toute évidence. Le visage des membres de lieu ont le visage terne et semblent triste laissant penser qu'ils portent le poids du monde sur leur épaule .


L'horloge indique 19h50 lorsque la porte principale vitrée de l'hôpital s'ouvre


Un homme de la cinquantaine au cheveux blanc (pour ce qu'il en reste) fait irruption avec l'air d'un conquérant. Il est vétu d'un blaser sombre et d'un Jeans clair sur une paire de botte noire. A ses cotés se tiennent 5 personnes... 4 agents de police vêtus de leur uniforme de travail. Ils semblent se tenir autour d'un cinquième individu de 35 ans environs. Son regard et vif, ses yeux noirs et ses cheveux coiffé en arrière à l'aide de gel qui font reluire son cuir chevelu. Il porte un costume gris anthracite et des chaussures brillantes en cuir, ainsi qu'une chemise blanche dont le col est dénué de cravate. Il mâchouille un cure dent et porte une sacoche de cuir brun assez grande sur l'épaule droite.

Tout le petit groupe arrive vers l'écrivain, mené par l'homme en blaser aux cheveux blanc qui de toute évidence à reconnu Jenckins à en voir l'expression sur son visage

- Monsieur Jenckins....Décidément, le monde est petit ces derniers temps...j'ai l'impression de ne tomber que sur vous et vos amis...qui est cette charmante jeune dame blessée?

[pachibouzouks]

A l'arrivée du shérif, Lamezia fut bien surprise, elle ne l'imaginait pas du tout comme ça.
Plutôt comme une sorte de cowboy avec un air niais.

A sa demande elle se présenta affichant son sourire le plus séducteur possible.
Elle savait que ça marchait toujours face aux hommes qui n'ont pas beaucoup de succès ou qui veulent se faire mousser.

- Bonjour, Lamezia ERBA, fille de Fabrizio ERBA.

Tout en disant ces mots, elle inclina légèrement la tête en signe de respect et lui tendit la main. Elle n'osa pas faire la révérence, croyant qu'il risquait de le prendre mal.
Elle se contenta de le regarder droit dans les yeux, attendant de voir si cela suffisait ou si elle devait lui expliquer les raisons de sa présence ici.

Avec un peu de chance, le shérif connaissait son père et comprendrai parfaitement la raison de sa présence ici. Il comprendrait probablement qu'elle n'a rien à voir avec ces meurtres.

Elle patienta donc, attendant un prochaine question.

[Alex]

l'inspecteur a un mouvement de recul qui prouve son étonnement. Il regarde un instant Lamezia suspectant peut etre un mensonge mais ne dit rien

- Erba?....Etonnant, vous ne ressemblez pas du tout à votre père...Mais je vous présente mes condoleances mademoiselle...Je me doute que vous etes ici suite à son décés, et je peux vous garantir que nous faisons le maximum pour retrouver son meurtrier. Nous avons d'ailleurs de nouveaux éléments qui devraient nous éclairer d'avantage....J'ai ici à ma droite monsieur Maton que j'ai invité à nous rejoindre afin de regler un petit "probleme" Il jette un coup d'oeil mécontent en direction de l'individu, puis remet son regard sur Lamezia ...Mais je pense que nous approchons du but

Si vous me disiez rapidement ce qui est arrivé à votre épaule? Ainsi je pourrais laisser un de mes adjoints prendre votre déposition et je pourrais aller voir monsieur Blade, en compagnie de Mr Jenckins ici présent.

[Pike Maton]

l'homme de la trentaine sort de son escorte de policier et tend la main à la jeune fille, en lui faisant un sourire suivit d'un regard interrogateur


Je me présente, je suis Pike Maton...Vous etes Madame Erba? La fille de la "première victime"?...décidément Sherif le monde est effectivement bien petit

[pachibouzouks]

La jeune femme rendit son sourire à l'homme et lui répondit:

- Oui, c'est exact.
Vous êtes un des adjoint au shérif?

Elle attendit la réponse puis se tourna vers le shérif pour lui donner les explications demandées:

- Je suis effectivement dans le dakota suite au décès de mon père, je suis arrivé dans la matinée.
Je me suis fait agresser dans la villa ERBA par un groupe d'individus armés.
Je pense que c'était des indiens.
Nous buvions un café avec Magnus quand ils ont pénétré dans la villa à toute vitesse, Ania s'est prise une de leur lance dans la poitrine, elle est morte sur le coup.
J'ai sauté par la fenêtre pour leur échapper et Magnus, en héros à fait diversion avant de sauter aussi. Il m'a sauvé la vie.
Lui s'est brisé la cheville en tombant, moi je me suis prise une flèche dans l'épaule en montant dans la voiture.
Nous avons réussi à les semer sur le chemin de l'hopital et vous avons appelé immédiatement.

Prenant ses airs de femme terrorisé et apeurée ayant besoin de réconfort et lui dit sur le ton de la confidence, la larme à l'oeil:

Oh shérif, j'ai eu si peur ...
Ils ont tué mon père et maintenant ils veulent ma peau.
Retrouvez les par pitié.

Elle s'était légèrement recroquevillé, sanglotant presque.
Le coup de stress étant passé elle dut jouer un peu la comédie pour rendre ses émotions plus réaliste, ce qu'elle faisait à merveille.

Elle observa l'homme, les yeux pleins de larmes, éspérant que son petit numéro avait eu l'effet désiré.
Elle espérait qu'il garderai en tête "Magnus le sauveur" afinq u'il lui fiche la paix à l'avenir.

Elle regarda Magnus, observant sa réaction.

[Magnus]

Magnus regarda le shérif et son petit groupe attentivement à leur arriver dans la salle d’attente de l’hôpital. Il y avait le shérif qui affichait toujours son air suffisant, 4 agents en uniforme, et un homme qui n’avait pas la tête d’un flic d’une petite ville. Il eu même l’impression que l’homme en question n’était pas franchement ravi de se retrouver entre les griffes du shérif et de ses 4 gorilles. Lorsque le shérif s’adressa à lui il se contenta de hocher la tête en guise de salut et d’un simple :

-Shérif.

Il laisse Lamezia faire son petit numéro de la veuve en détresse, et eu bien du mal à ne pas éclater de rire en repensant à cette femme qui faisait preuve d’une grande agilité lorsqu’il s’agit de sauter par la fenêtre, et conduit sa voiture comme un pilote de rallye, cependant il garde extérieurement un visage grave qui colle beaucoup plus avec la situation, se contentant de dire :

- Lamezia a bien résumer les faits, je n’ai rien à ajouter, mise à part que nous avons eu beaucoup de chance de nous en sortir vivant.

Cette petite comédie avait toute les chances de marcher avec se genre de type, et de toute façon il était trop tard pour ajouter quoi que ce soit.
L’écrivain laissa donc faire Lamezia, et concentra toute son attention sur le nouveau venu se demandant ce qu’il venait faire dans cette histoire, et qui avait l’air d’être au courant des meurtres dans la région, hochant la tête lorsque celui-ci se présenta.

[Pike Maton]

Pike resta attentif, sans broncher un instant, attentif à tout les propos. Il pris un air intrigué et bougea uniquement ses yeux de la fille aux mec, ne sachant pas s'il devait dire quelque chose ou non. Mais il ne put s'empêcher et afficha un air assez dépité

Excusez moi mais, mais, mais vous venez de dire qu'il y avait une nouvelle victime?

Vous l'avez déjà signalé à quelqu'un au moins????


Parceque j'ai pas du tout l'impression que la police est au courant n'est ce pas?



Pike regarda les officiers avec curiosité, sachant tres bien qu'ils n'en savaient rien. Mais il remarqua soudain sa stupidité qui risquait de révéler qu'il avait écouter leur conversation grace à son équipement plus qu'illégal.

Mais dans ce cas qui était ces deux uluberlus.? Qui pourrait arriver dans de telle situation, faire un cinéma de pleur sur la mort d'un proche et ne pas l'avoir signalé immédiatement. Cela n'avait aucun sens! Toute personne normalement constitué aurait eu le reflexe de demander de l'aide, appeler les secours, ou au moins prévenir les infirmières en arrivant à l'hopital. Et si cela avait été fait, nul doute qu'un coup de téléphone aurait été donné au service de secours et à la police. Mais là il n'y avait rien eu! La police n'était donc pas au courant et on avait volontaire caché l'information.

Se pouvait il que ces deux personnes soient des complices. Apres tout se blesser soit même était une bonne façon de détourner les soupsons sur quelqu'un d'autre!

[pachibouzouks]

En entendant la voix de cet agaçant personnage, Lamezia sécha sa larmichette, poussa un soupir et le fusilla du regard.

- Monsieur Maton c'est ça?

Elle ne lui laissa pas le temps de répondre, elle en était maintenant convaincu, cet homme n'était pas un collègue du shérif et elle le trouvait bien impoli.

Déjà je crois que vous n'avez pas répondu à ma question concernant votre présence ici.
La moindre des choses serait de se présenter avant de mettre son nez dans des affaires qui ne vous regarde apparemment pas.

Je ne crois pas non plus m'être adressé à vous en exposant les faits.

Pour ce qui est de signaler la mort c'est ce que je suis en train de faire.

Si vous m'aviez écouté vous auriez entendu que la première chose que nous avons fait c'est de contacter le shérif afin de lui raconter toute l'histoire.

Lamezia tenta de se calmer.
C'était pas le moment de la faire chier, elle venait d'échapper de peu à la mort, avait un trou dans l'épaule, avait perdu son père et sa belle mère dans la même semaine.
Ah non, c'était pas le moment.
Elle était prête à montrer les crocs!

Elle était déjà soulée de devoir parler au shérif au lieu d'aller se décontracter devant un verre en mangeant quelque chose.
Alors elle se fichait bien que cet individu soit le pape en personne, elle ne le permettait pas de juger du bien fondé de leurs actes.

Tournant le regard vers le shérif elle lui dit, d'une voix plus calme, presque enjôleuse:

- Pourrions nous discuter de tout ça au calme, tout les trois ou êtes vous obligé de vous entourer de votre escorte?

Elle regarda un instant Magnus et s'apaisa un peu. Elle songeait à le laisser poursuivre l'entretien afin de ne pas irriter le shérif qui pourrait, selon les dires de l'homme, se retourner contre eux.

[Magnus]

Magnus passe son bras autour des épaules de Lamezia, un geste qui se veut protecteur aux yeux de ceux qui sont en train de les regarder afin de bien rentrer dans le rôle du héro qui lui avait été assigné, et qu’il espère qu’elle comprendra, elle, comme un signe qui l’encourage a se calmer.

- Veuillez l’excuser messieurs, mademoiselle Erba est a bout de nerfs après ce que nous venons de traverser cela semble bien normal vous ne croyez pas ?
De plus elle vient de perdre son père, et vient d’assister au meurtre de sa belle-mère, dans des circonstances horribles, cependant elle n’a pas tout a fait tord dans tous ce qu’elle vient de dire.

L’écrivain tourne ensuite son regard vers Pike Matton.

-Pour votre information M.Matton, sachez que lorsque deux personnes échappe de peu à la mort en aillant été blesser toutes les deux, il n’y a rien de surprenant à ce qu’elles soient dans des locaux hospitaliers.
Une infirmière est venue nous avertir après nos soins, que le shérif ici présent, lui avait demandé de nous dire de l’attendre, alors que nous nous apprêtions l’appeler nous-mêmes.
De toute évidence, il aurait été bien difficile de le faire pendant que nous tentions de fuir pour sauver nos vies, ou qu’on s’occupait de nos blessures.

Il désigne sa béquille du regard pour illustrer ses paroles.

-Nous avons donc supposé que l’hôpital à du prévenir les force de l’ordre, comme elle le fait toujours, lorsqu’un patient blessé par arme blanche est admis dans leurs locaux.

Il désigne du menton la blessure à l’épaule recouverte de bandage de Lamezia et ses vêtements tacher de sang.

-Sachant cela, a quoi nous aurait’ il servit de l’avertir une deuxième fois je vous prie ?
Nous avons attendu son arriver, et Lamezia vient de faire notre déposition.
Par contre votre présence ici reste une énigme M. Matton.

Il regarde tour à tour Pike et le shérif semblant attendre une réponse.

*Et comment tu sais qu’on n’a pas téléphoné toi mon gars ? FBI ? Non il pas l’air d’avoir le profil de l’emploi...pourtant il pose beaucoup de question...*

[pachibouzouks]

Le geste de Magnus eu pour effet immédiat d'apaiser Lamezia.
Elle s'était emporté, elle en avait conscience.
Elle prit ce geste comme une façon de dire qu'il prenait le relais, ce qui convenait parfaitement à la jeune femme.

Elle savait pas qui était ce Pike mais elle ne le sentait pas, il avait une attitude louche, un comportement étrange, elle songeait qu'il faudrait se méfier de lui et de ce qu'elle dirait en sa présence.

Elle était contente que Magnus ne l'ai pas descendu devant ces personnes en s'excusant à sa place, mais au contraire qu'il l'ai soutenu en rajoutant un petit "pic" à ce Maton.

Elle se demandait pourquoi ce shérif avait besoin de s'entourer d'autant de monde pour une si petite affaire.

[Alex]

l'inspecteur semble d'abord géné par l'attitude attristée de la femme qu'il a en face de lui. Il ne semble pas faire dans la dentelle et ce comportement le déstabilise....jusqu'à ce que l'individu en costume sombre à ses cotés ouvre la bouche. Là il arbore un visage chocqué comme s'il venait de prendre un court jus de 1000 volt mais nul ne peut dire la raison pour laquelle il réagit de la sorte. Puis, la bouche ouvert comme s'il voyait des extraterrestre, il regarde Lamezia puis passe à Magnus avant de cligner des yeux comme s'il sortait d'un nuage

- Attendez...Vous etes tous les deux entrain de me dire que vous avez laissé pour mort quelqu'un dans la propriété de Monsieur Erba et que vous ne le signalez que...MAINTENANT??? NON MAIS VOUS ETES TOUT A FAIT CON OU VOUS LE FAITES EXPRES!!!!


LA NON ASSISTANCE EN PERSONNE EN DANGER CA VOUS DIT QUELQUE CHOSE???!


Son visage s'empourpre alors et vire au rouge de colère. Tout les gens présent dans la salle d'attente et dans le hall de l'hopital s'arrétent de bouger, attiré par l'individu qui vient de gueuler à tue tête. Il se tourne à la hate en direction des agents

-Jhonson! Demandez à ce qu'on envoie une équipe de secourt au plus vite à la villa Erba. Peut etre cette pauvre fille pourra encore etre sauvée!! EXECUTION!!!


Et vous monsieur Magnus, vous etes en état d'arrestation! Votre compte est bon! Hier soir vous faisiez des pieds et des mains pour amener ici une jeune fille blessée par une lance, et maintenant vous prenez la peine d'arriver ici, à plus de 30minutes de la villa, puis de vous faire soigner à votre aise, avant de m'annoncer que vous avez quitté une maison dans laquelle venait de se faire attaquer une femme alors que vous n'avez, ni vous ni cette jeune fille, de connaissance médicale qui vous aurait permis de déterminer si, oui ou non, elle pouvait encore être secouru!

On m'avait dit de venir à l'hopital pour y découvrir les responsables des assassinats, mais je pense que j'ai mis la main sur des conspirateurs


Il regarde Pike un moment

Monsieur Maton? Vous vouliez des résultats pour votre article de journal? Hé bien je pense que vous avez bien fait de venir me voir tout compte fait! Regardez ce que je vous offre!


Arrêtez les et emmenez les avec moi. Nous allons voir ce Blade et on va bien rire!


Les quatre policiers sortent du lot et se dirigent vers magnus et Pachi pour les menotter sans autre forme de procés ni aucune délicatesse...


Le sherif s'en va dans l'hopital, et les agents poussent pachi et magnus vers l'avant, tandis que l'un d'entre eux demande du renfort médical par un takie attaché à son épaule...