SC:On ira...:Chap 3: Mauvais Esprits

[Magnus]

Magnus était assis sur une de ses fameuses chaises en plastique qui pullulent dans les salles d’attente des bâtiments publique, qui avaient la fâcheuse habitude de vous donner l’impression d’être mal assis qu’elle que soit la position que l’on adopte. Aussi avait’ il fini, après un quart d’heure d’attente, les jambes tendues, assis au bord de la chaise, lui donnant l’air d’un type qui était affaler sur son canapé dans son salon.

Des tas de questions défilaient dans la tête de l’écrivain, certaines lier à la situation peu ordinaire qu’il venait de traverser.
Es-ce que Elyséa allait s’en sortir ?
Norman et Blade allait’ ils se remettre de leurs blessures rapidement ?
Et d’autres beaucoup plus terre à terre lier à sa petite personne.
Combien allait lui couter deux pare-brise neuf pour sa voiture ?
Y avait’ il un hôtel dans cette ville ou il pourrait louer une chambre pour la nuit ?
Mais une question revenait sans cesse dans son esprit.
Pourquoi les cavaliers fantômes ne lui avait’ il rien fait ?

Après tous c’était le seul des quartes à avoir essayé de les attaquer en leurs tirant dessus, pourtant, plus il y pensait, plus il avait l’impression que les indiens avaient eu une sorte de "désintérêt" total de sa personne…comme si ils avaient un but précis… mais lequel ?
Magnus fut sorti de ses pensées lorsque qu’une personne en blouse blanche qui avait l’air d’être un docteur l’interpella.

Il se contenta dans un premier temps, de juste lever la tête vers son interlocuteur, mais quand il vit de quoi avait l’air la personne en question, il se redressa rapidement sur sa chaise pour se donner une certaine contenance, et passa la main dans ses cheveux inconsciemment afin d’avoir l’air présentable avant de se lever un petit sourire en coin sur son visage, qui avait l’air de montrer qu’il appréciait la jeune femme qu’il avait devant lui, de toute façon Magnus appréciait quasiment toute les femmes, du moment qu’elles étaient jolies, c’était une de ses faiblesses, même si il considérait ca comme un atout.

- Magnus Jenkins, enchanté. Disons que proche est un grand mot, je les connais à peine, mais j’étais présent lors de… l’incident, et c’est moi qui les ai conduis jusqu’ici. Comment vont’ ils ?

[Alex]

- Vos amis vont bien, ils sont en salle d'opération, mais ne vous en faite pas le capitaine Blade est un battant et sera vite sur pied


Arborant un sourire, elle prend l'écrivain par dessous le bras et d'un geste franc le dirige vers une porte située à quelque pas, sans vraiment lui laisser le temps de réagir. On dirait une mère guidant son fils dans un coin pour etre "puni". Elle ouvre la porte de la main gauche, et laisse passer Magnus qui se retrouve alors dans une pièce réservée au personnel de l'hopital. de toute évidence une pièce ou sont entreposés des pièces d'usages secondaires, comme des chaises roulantes et des fauteuils de salle d'attente....

Il n'y a personne et la pièce ne bénéficie que du peu de lumière prodigué par la salle d'attente, au moment ou la porte est ouverte...

Une fois à l'intérieur, le medecin passe à son tour et ferme la porte plongeant la pièce dans le noir total. Quelques secondes s'écoulent avant qu'elle ne trouve interrupteur et qu'un néon ne se mette à clignoter nerveusement avant de lacher une lumière orangée autour de lui. Le medecin se place devant l'écrivain pour le regarder fixement les yeux, son sourire disparaissant pour laisser place à une mine inquiète


- nous seront plus tranquille pour parler ici, à l'abri des oreilles indiscretes....Comme vous le savez, la loi oblige tout établissement médical a appeler la police lorsque des victimes arrivent blessés par des armes à feu et des armes blanches. Mes confrères ont surement déjà fait le néccessaire mais avant l'arrivée des forces de l'ordre je voulais avoir votre version des faits concernant la présence d'armes blanches tel que des "fleches" qui ont transpercé l'un de vos amis, ou la lance plantée dans le corps de la jeune fille. vu que vous etes la seule personne "indemne", nul doute que la police vous prendra pour principal suspect et ils en arriveront peut etre au fait d'une fetes païenne qui a mal tournée. Avec les meurtres qui ont lieu pour l'instant dans la région, ils s'en donneront à coeur joie pour arborer publiquement l'arrestation d'un suspect.

Alors je me disais que si je savais ce qui s'était passé, je pourrais interférer en votre faveur au moment de leur arrivée. Qu'en dites vous?


Le visage de la jeune fille, agée d'environs une 30aine d'année se marque d'un sourire amical qui se veut confiant

[Magnus]

Magnus se laisse guider aveuglément, hypnotiser par le sourire charmeur de la jeune femme en blouse blanche, et savourant le contact de son bras sur le sien, après ce qu’il venait de traverser, ce petit moment avait des allures d’oasis.

Cependant, lorsqu’elle le fait rentrer dans cette pièce réserver au personnel de l’hôpital, l’écrivain ressent comme un doute dans son esprit, il n’était pas un habituer des hôpitaux, mais cette pièce était un lieu bien étrange pour recevoir un proche d’une victime, aussi décide t’il de ne plus se laisser distraire par les yeux de son interlocutrice, et de concentrer toute son attention sur ce qu’elle avait à lui dire, après tous, ca n’était pas la première fois aujourd’hui, qu’une jolie femme finissait par le mettre dans une situation délicate.

Magnus écoute attentivement, et au fur et à mesure que le docteur lui parle, l’écrivain est de plus en plus étonné, voir même consterner, mais gardant son sang-froid, il n’en laisse rien paraitre et essai d’en savoir plus sur la situation, tachant de percevoir si la jeune femme lui cache des choses.

-Je ne vois pas en quoi, le fait qu’il ai eu des meurtres dans la région est quoi que ce sois avoir avec moi, je viens a peine d’arriver dans votre ville, et part la salle d’attente de l’hôpital et son parking, je n’en connais rien de plus. Es-ce une coutume locale de suspecter un homme qui a essayé de sauver trois personnes ?

Voyons docteur, je veux bien croire, que l’arriver au urgence de trois blessés par arme blanche soit un fait inhabituel, mais si j’avais quoi que ce sois avoir avec l’agression de ses trois personnes, soyez sûr que je ne serais pas là en face de vous.

Toutefois, si vous doutez de ma parole, il suffira de demander aux trois blessés et vous aurez confirmation de ce que je viens de vous dire.

[Alex]

-Hum...et le fait qu'il s'agisse d'arme indienne et qu'il y ai des meurtres dont les victimes sont scalpés n'est sans doute que pure coïncidence n'est ce pas?...comme la lance qui traverse votre pare brise m'a t on dit...La nouvelle circule déjà dans tout l'hopital vous savez?



Donc si je comprend bien, vous venez juste d'arriver dans notre ville, et la première chose que vous faite pour faire un peu de tourisme, c'est d'emmener 3 victimes attaquées à l'arme blanche dans notre hopital, et attendre dans une salle d'attente pour avoir leur résultat? C'est bien ca ou je me trompe? Rappelez moi votre lien de parentés avec les victimes au fait?

elle fait un sourire quelque peu embêté et secoue la tete légérement. Ses cheveux bougent lentement de droite à gauche puis elle prend une profonde respiration et reprend d'un ton calme et serein, comme si elle parlait à un patient atteint de la leucémie et qui refuserait de prendre son traintement


- écoutez, si je vous dis cela c'est uniquement pour votre bien car non seulement ce n'est pas la première fois que je vois ce genre de blessure, mais surtout parce que la police viendra me demander ce que je sais de cette affaire. En toute bonne fois, je serais contrainte de leur expliquer notre conversation vu que c'est la procédure. Et si je leur dit quevous vous etes refusé à tout commentaire "logique" sur une situation qui ne l'est pas du tout, cela ne fera sans doute qu'envenimer les choses et cela vous rendra sans doute suspect au yeux du sheriff local. Vous n'etes pas sans savoir que les gens sont sur les dents ici bien sur....et au cas ou vous ne le seriez pas, votre "ami" Blade est déjà suspecté par la police d'avoir un lien direct avec les meurtres. Que cela soit vrai ou non, n'a que peu d'importance. Par contre, que vous arriviez ici en leur compagnie, avec une voiture perforée d'une lance, là par contre, cela risque d'animer vos vacances si vous voyez ce que je veux dire...

Mais si vous préférez faire votre déposition devant la police, c'est vous qui voyez


La jeune fille se tourne et se dirige vers la porte

[Magnus]

*Tu m’étonne que tous l’hôpital est au courant, dans une petite ville comme celle-ci je suis sûr qu’il ne doit pas avoir moyen de faire quoi que ce sois sans que tous le monde soit au courant…*

L’écrivain rattrape la jeune femme par le bras, afin d’attirer son attention et de l’arrêter avant qu’elle ne sorte de la pièce, retirant sa main une fois qu’elle s’est retourné.


-Bien sûr que c’est une coïncidence, que croyez-vous ? Vous croyez que j’ai pris la route ce matin en me disant, tiens si j’allais assister à l’attaque d’une bande d’indiens sur des inconnues et qu’après je me faisais suspecter par les autorités local pour avoir fait mon devoir civique en assistant trois personnes en danger ! Qu’auriez vous fait vous a ma place ?

Magnus soupire en se disant que vue la façon dont un docteur réagit, il n’avait pas envie de savoir comment réagirait le shérif et que si elle pouvait intercéder en sa faveur, ca serais déjà ca de gagner. Surtout qu’apparemment Blade semblais être le fameux suspect dont il avait entendu parler au JT, d’après ce qu’il avait vue il était juste coupable d’être au mauvais endroit au mauvais moment…un peu comme lui d’ailleurs… mais d'un autre côté il ne le connaissais de rien non plus...

*La prochaine fois que tu vois quelqu’un en danger dans cette ville, tu tourne les talons et tu te barre bien loin !!!*

-Excusez moi, je suis encore peut être un peu nerveux a cause de ce qui s’est passé, je vais tous vous raconter.

J’étais sur la national qui rejoins la ville quand j’ai aperçue Elyséa, la jeune femme qui est dans un état critique, elle avait apparemment crevé un pneu et n’arrivait pas à joindre une dépanneuse, je lui ai donc proposé de l’emmener et pour me remercier, elle ma inviter à diner avec des amis qui n’était autre que Norman, l’homme qui a reçu une flèche dans l’abdomen et le capitaine Blade celui qui a été blesser au bras.

Nous les avons croisé sur la route qui menait à son domicile, peu de temps après nous nous sommes fait attaquer par une bande de cavaliers indiens, nous avons fait ce que nous avons pu pour nous défendre et avons réussi à fuir, j’ai emmené tous ce petit monde a l’hôpital, afin que des soins puissent leurs être donner.

Voila, vous savez toute l’histoire maintenant, si vous le voulez bien afin de me faire pardonner je vous offre un café… moi en tous cas j’en ai besoin…

Magnus affiche un sourire franc et honnête afin de prouver qu’il n’a rien à cacher. A part cette histoire de cavaliers fantômes vue le ton qu’avait employé la femme avec lui, si il lui parlait de sa toute suite, elle aurait vite fait de lui faire prendre des petites boules roses et de se retrouver avec une camisole de force.

[Alex]

-Hum...une "bande de cavalier indiens"...je vois...La police vous demandera sans doute de faire un descriptif plus pointu. Cependant, vu comme ca, elle ne devrait pas vous importuner plus qu il ne sera nécessaire.... Je leur transmettrais l'information en tout cas...C'est une chance que vous n'ayez pas fini dans le meme état et je vous remercie pour le café mais j'ai malheureusement des patient qui m'attendent et je dois aller verifier l'état de vos amis. Normalement nous devrions etre fixé sur leur état d'ici demain matin mais je crains qu'ils en aient pour plusieurs semaines d'hospitalisation....Nous sommes donc appelé à nous revoir je pense et je vous reverrais sans doute plus tard monsieur

La docteur fait un sourire polie et se tourne pour faire face à la porte avec de toute évidence l'intention de l'ouvrir

[Magnus]

Magnus suis le docteur du regard alors qu'elle s'apprête à sortir de la pièce. Cette ville était en proie à une vrai chasse aux sorcières avec tous ses meurtres, il avait peut être eu tord de s’emporter un peu avec elle, mais s’entendre dire qu’il allait être considérer comme suspect après tous ce qu’il venait de vivre, l’avait un peu contrarié, il avait bien fait de faire marche arrière, et sans doute de ne rien dire à propos des cavaliers fantômes.

Il avait déjà eu l’impression qu’elle avait eu du mal à le croire, s’il avait été jusqu'à parler d’éclairs qui n’étaient pas suivi du tonnerre, d’image d’indiens dans le ciel, et de fantômes, il serait sans doute dans une position bien plus inconfortable.

-Docteur, juste une dernière chose, pouvez vous me tenir informer de leur état s’il vous plait ? Et savez-vous quand la police doit venir afin que je puisse faire ma déposition ?

Une fois que le médecin lui aura répondu, il la remerciera poliment et se mettra en quête d’une machine à café, ou d’une cafeteria dans l’hôpital, il avait un besoin urgent de caféine, ou d’alcool, mais vue qu’il allait sans doute devoir faire à la police locale, une haleine de whisky n’arrangerait rien à l’affaire, il était déjà assez dans la mouise comme ca.

[Alex]

La porte s’ouvre et les deux personnes sortent de la pièce de rangement, sous l’œil désintéressé de quelques passants venus pour prendre des nouvelles de l’une ou l’autre chose. Apres une poigne de main ferme et franche, le médecin disparait dans les couloirs envahit de monde et l’ecrivain se retrouve quelques secondes seul dans la salle d’attente. Il va se chercher un café, puis un deuxieme et tente de se remettre les idées en place...son esprit vagabonde ici et là, sans pouvoir se fixer sur autre chose qu'un malaise persistant apparu depuis la vision de ces choses irréelles qui auraient tendance à lui faire croire que tout cela était un reve. Mais dans ce cas, pourquoi ne se reveillait il pas?...

Revassant, son regard s'arreta à hauteur de la porte d'entrée menant à l'extérieur et il revint à lui lorsque il aperçu une voiture americaine arriver et se garrer à la hate devant la porte d’entrée.

La porte s'ouvre et un homme en costume bon marché, le crane semi rasé laissant apparaitre des cheveux blancs, et une démarche de cowboy, en surgit d'un geste brusque. Il claque la porte et accourt vers la porte d'entrée.... Il l’ouvre à la volé comme ou ouvre une porte de Saloon, et se dirige vers l’acceuil

il parle avec une des réceptionnistes et celle-ci se lève sur son siège pour regarder en direction de la salle d’attente. Lorsqu’elle aperçoit Magnus, son regard s’arrête et elle lui fait un signe du doigt pour attirer son attention. Elle se tourne alors vers l’individu qui lui fait face et lui glisse quelques mots. Il tourne alors les talons et se dirige vers Magnus d’un pas vif et décidé.


- Bonjour ...Je suis le Sherrif Walker et on m a signalé que vous étiez venu il ya moins d’une heure en compagnie de victimes blessées à l’arme blanche. Pourrais- je en savoir plus ? Avez-vous vu vos agresseurs ? Une façon de les identifier ? des signes distinctifs ? quelque chose qui pourrait aider à les retrouver ?

[Magnus]

Quand Magnus aperçois l’homme faire son entré, il ne peut s’empêcher de penser à un cow-boy tous droit sorti du Texas, il est presque étonner de ne pas voir des éperons accrocher à ses bottes, et le stetson viser sur sa tête. Etant originaire de Boston, il n’a pas l’habitude de voir ce genre de personne à part dans les bons vieux Far-West.

Lorsque l’homme se présente à lui, il a tous de suite l’impression que le docteur qu’il avait vue une demi-heure plus tôt n’était pas si mal tous compte fait, mais juste méfiante au vue des événements qui se déroulait dans la ville.

Le sheriff vient à peine d’entamer la conversation avec lui, qu’il remercie déjà intérieurement le docteur de l’avoir mit en garde contre les autorités local, il allait devoir la jouer fine si il ne voulait pas voler la vedette à Blade dans la liste des futur suspect.

- Bonjour Shérif, je m’appelle Magnus Jenkins et oui je vous confirme bien que c’est moi qui ai apporté les blessés en voiture il y a moins d’une heure.

Voila ce qui c’est passer, j’étais sur la national qui rejoins la ville quand j’ai aperçue Elyséa, la jeune femme qui est dans un état critique, elle avait apparemment crevé un pneu et n’arrivait pas à joindre une dépanneuse, je lui ai donc proposé de l’emmener et pour me remercier, elle ma inviter à diner avec des amis qui n’était autre que Norman, l’homme qui a reçu une flèche dans l’abdomen et le capitaine Blade celui qui a été blesser au bras.

Nous les avons croisé sur la route qui menait à son domicile, et elle a tenu a monter en voiture avec eux, peu de temps après, nous nous sommes fait attaquer par un groupe de cavaliers indiens, je ne sais pas vous dire combien ils étaient exactement mais d’après mes souvenirs une bonne douzaine au moins, nous avons fait ce que nous avons pu pour nous défendre et avons réussi à fuir dans ma voiture, car leur véhicule avait été immobilisé suite a une manœuvre lors de l’attaque, j’ai emmené tous ce petit monde à l’hôpital, afin que des soins puissent leurs être donner.

Quand à leur signalement, et bien disons qu’ils étaient assez typiques, bien que je n’en ai jamais vue de pareil en vrai, mais seulement dans les livres d’histoires, ils étaient donc sur des chevaux avec des plumes sur la tête, des peintures de guerre et armé de hache, d’arc et de lance dont une est toujours planter dans le pare-brise avant de ma voiture.
Je n’ai pas osez la retirer me disant que les autorités local, voudraient sans doute l’inspecter.
La dernière fois que je les ai vues, ils étaient toujours sur la parcelle de route ou nous avons été attaqués près du hummer immobilisé du capitaine Blade.

[Alex]

l'inspecteur sort un petit calepin et commence à griffonner deux trois notes, jetant de temps à autre un œil distrait vers son interlocuteur. Il fait quelques grimaces, et fronce les sourcils à certains moment mais ne dit rien jusqu'à la fin de l'explication, puis il arrete d'écrire et son visage se fronce.



- une douzaine vous dite?????!!! Avec des chevaux en plus?!!!!! ...vous etes sur de ce que vous dite????...Hum....et vous pourriez me montrer la localisation exacte de là ou vous avez été attaquer? Et il me faudrait également votre carte d'identité si vous l'avez sur vous.



de toute évidence l'explication de l'écrivain n' a pas l'air de satisfaire à l'inspecteur et son visage cordial, ou du moins polie, se change pour arborer celui d'une personne méfiante et suspectant quelque chose. Il ne s'en cache pas d'ailleurs

[Magnus]

Magnus acquiesce de la tête, pendant qu’il sort sa carte d’identité de son portefeuille et la tend au shérif.

-Je sais que cette histoire a l’air invraisemblable, j’ai d’ailleurs du mal à croire que ca s’est réellement passé comme ca, mais c’est pourtant arriver et nous avons eu beaucoup de chance de pouvoir nous sortir de la vivant.

Ma voiture est dans le parking visiteur de l’hôpital, elle est a votre disposition pour votre enquête, je vous demanderais juste de me laisser récupérer mes affaires dans le coffre, si vous devez la remorquer pour expertise. Les trois personnes blessées pourront confirmer ma déclaration, lorsqu’ils seront en état de répondre à vos questions, ce qui d’après le docteur Gordon, ne devrait pas être possible avant demain matin.

En ce qui concerne le lieu exacte de l’attaque, je vais avoir du mal à vous dire exactement ou ca s’est produit, car ne connais pas encore bien la région, c’est la première fois que je viens dans votre charmante petite ville. Toutefois si vous avez une carte je peu vous l’indiquer, je peu même vous dire ou vous pourrez trouver la voiture de cette pauvre Elyséa.

[Alex]

l'inspecteur range son petit calepin et ajuste sa veste d'un nerf vif et décidé

- je pense plutot que nous allons y aller tout les deux maintenant, je reviendrais questionner les autres patient plus tard. vu le climat, il y aura sans doute plusieurs empreintes qui risque de disparaitre alors autant y aller tout de suite et analyser ce qu'on peut

Suivez moi s'il vous plait

il tourne les talons et s'en va en direction de sa voiture

[Magnus]

Magnus hocha la tête l’air dépité, il savait très bien qu’avec ce genre de personne, il ne sert à rien de protester, c’était le genre, grosse brute, sûr de lui, et qui en plus avait un certain pouvoir, le pire des mélanges.

L’écrivain ne pouvait pas saquer ce genre d’individu, mais il était loin d’être stupide, et décida de mettre son égo de côté, sachant très bien que vue l’ambiance local, il finirait par passer sa soirée au fond d’une cellule si il décidait de protester.

Cependant rien qu’a l’idée de devoir retourner sur place et a la possibilité de se retrouver a nouveau en face des cavaliers fantômes, il senti son estomac se nouer, mais d’un autre côté, il pourrait peut être se rapprocher de cette mystérieuse colline, qui exerçais sur son esprit un attrait presque hypnotique.

- Mais qu’allons nous faire s’ils sont toujours sur place ? Ils sont très dangereux, je vous assure. Ils on failli tuer quatre personnes…

*Enfin trois, il ne m’on rien fait a moi, mais ca aussi vaut mieux que tu le garde pour toi…sinon ca va surement engendrer des questions auquel tu ne pourras pas répondre…mais pas parce qu’on te croira pas, juste parce que tu en as aucune foutue idée !*

Magnus poussa un soupir, et suivi le shérif en trainant les pieds, en se demandant sur quoi ils allaient tomber une fois sur place, et priant intérieurement pour que sa chance ne lui tourne pas le dos.

[Alex]

l'inspecteur rentre dans le véhicule et attend que l'écrivain soit à coté de lui avant de mettre le contact et partir en trombe. il prend le micro et appuie sur le bouton de connexion

-Central ici Warlker...Je me rend sur les lieux d'un incident avec probabilité d'y trouver des empreintes appartenant à un groupe jouant aux indiens dans la région. Envoyez une équipe à la reserve d'indien et qu'une autre équipe démarre pour me rejoindre une fois en se fixant sur mon GPS afin de venir faire des relevés d'empreintes sur les armes que nous trouverons sur place. Terminé

Il raccroche le combiné et continue sans mot dire en direction de la colline. Le ciel se découvre et la pluie s'est arrétée depuis un bon moment, sechant meme par endroit grace au vent chaud soufflant dans la région.

La colline apparait à l'horizon, belle et resplendissante, comme surgit par magie.

Mais elle parait moins mystérieuse que l'heure d avant cependant...


La voiture arrive alors aux cotés du hummer penché dans le bas coté. L'inspecteur se garre et sort d'un air intrigué. i lfait quelque pas autour du hummer, descendant meme dans l'herbe du bas coté et garde son nez sur le sol quelques instants avant de remonter sur l'asphalte et de revenir vers le capot de sa voiture ou attend son témoin. De ses deux mains, il remonte son pantalon et prend une profonde inspiration en arborant l'apparence d'un mec blasé et suspicieux



- bien...il étaient une douzaine vous dite? avec des chevaux?...alors vous pourrez sans doute m'expliquer pourquoi, à part des impacts francs sur la carrosserie, il n'y a pas d'empreinte sur le sol, je suppose? A moins que vous ne vouliez revoir votre déposition bien sur?

[Magnus]

Magnus ouvrit la bouche mais aucun son n’en sorti et il regarda autour de lui en se frottant les yeux pour être sûr qu’il ne rêvait pas, il avait beau chercher autour du hummer et là ou il y aurait du y avoir des empreintes de sabots dans tous les sens il n’y avait rien.

D’un côté ce n’étais pas plus étonnant que ca venant de cavaliers fantômes, mais d’un autre leurs lances et leurs flèches a eux étaient bien "solides", alors comment était’ il possible que leurs armes soit "solides" alors que leurs corps et leurs chevaux ne l’étaient pas ?

L’écrivain n’y comprenait plus rien, il avait la tête du mec qui loue un dvd, qu’il n’arrive pas à visionner chez lui en le rapportant au vidéoclub, et qu’une fois sur place le fameux dvd fonctionne très bien.

-Je ne sais pas quoi vous dire shérif, c’est pourtant bien ce qui s’est passé...les empreintes de sabot devraient être là …je n’y comprends plus rien…

Tous avaient l’air calme et serein autour de lui, il avait lui-même du mal à croire qu’il ne l’avait pas rêvé. A part des restes de son pare-brise arrière sur la route et le sang sur la banquette arrière du hummer, rien ne laissait paraitre qu’il s’était produit quoi que ce sois sur cette route.