SC:On ira...:Chap 3: Mauvais Esprits

[Magnus]

Magnus aperçois le deuxième occupant blessé du Hummer s’extraire péniblement du véhicule par une des portières arrières qui s’adresse à lui.

- Oui magne toi ! On va tous y passer si on reste là ! Monte dans la voiture vite !

Le natif de Boston, commence à prendre conscience que la possibilité de pouvoir sauver Elysea et de tous s’en tirer vivant, fondait comme neige au soleil, il y avait déjà deux blessés sur quatre et les cavaliers fantômes étaient au moins quatre fois plus nombreux qu’eux !

L’écrivain voit alors, deux Indiens arrivés sur le conducteur du Hummer alors qu’il a encore le nez dans son coffre. Il braque son arme sur eux, de grosses goutes de sueurs coulent sur son front car il sait qu'il y a un risque de toucher l’homme au gilet pare balle, si jamais il venait à tiré, mais si il ne faisait rien, il allait se prendre deux coups de haches dans le dos et il n’y aurait bientôt plus qu’un seul survivant à sauver, avant de s’enfuir loin d’ici !

*On va tous crever ! Pourquoi je me suis arrêté sur cette putain de route moi…*

Il a juste le temps de crier pour essayer de le prévenir, avant d’ouvrir le feu sur les Indiens qui s’apprêtent à faire du petit bois sur le dos du cow-boy.

- Derrière toi !!!

[Alex]

Sweck attrape son casque et le met sur sa tete alors que deux attaques lui arrivent dessus. Le premier individu le loupe mais la deuxieme hachette lui arrive dans le bras gauche lui causant une douleur insoutenable. L'artère est peut etre meme touchée à en sentir le sang qui s'écoule soudain


Deux tirs résonnent et deux flashs apparaissent à hauteur de la voiture de l'inconnu. de toute évidence il est armé. Le bruit fait tressahir des indiens situées à coté de la voiture de cet inconnu mais personne ne semble blessé par ses tirs.

Dans le hummer, Norman sort son canif en tremblant, de plus en plus mal à l'aise. apres avoir sorti la lame de son cannif, il commence à couper comme un fou le bois dur avec sa lame lisse mais se rend vite compte que la tentative relève plus de l'exploit que du réalisable, surtout avec une lame à steak.

[sweck]

Blade se retourne vers ses assaillant dans un cri de douleur.

HAAAAAA ...

*Comme ca fait mal!*

Dans un mouvement de rage, tel une bête sauvage blessée prise au piège, il fonce sur ses deux assaillants en criant à s'en tuer les poumons. Blade tente de bousculer les indiens avant de continuer sa course vers sa seule porte de sortie: la voiture de l'écrivain.

Une fois qu'il a dépassé les indiens (s'il y arrive), il articule en criant:

Norman, suis moi!!! On ne peut plus rien faire pour la squaw. Laisse la tranquille sinon toi aussi tu vas y rester!

[Baldwin]

Norman pousse un juron devant la résistance que la lance oppose à la lame de son canif.. S'il avait plus de temps, moins de pression, et moins mal au bide, ca ne poserait surement aucun souci, mais dans la situation présente...

Il hésite pendant un instant à tenter de casser la lance contre son genou, mais vu l'exiguïté de l'espace, ce n'est même pas la peine d'y penser.. Il va quand même pas la laisser là bordel!

Soudain lui vient une idée. Indifférent au tapage qui retentit à l'extérieur, il sort nerveusement son revolver de la poche de sa veste, puis après avoir ôté le cran de sureté, approche le canon suffisamment près de la branche pour ne pas la rater et être sûr de la briser, et avec le plus grand sérieux du monde, sa concentration ruisselant littéralement sur son front, il presse la détente...

[Magnus]

-Qu’es ce que…

Magnus regarde d’un air perplexe les deux Indiens, son regard se pose ensuite sur son arme, et puis à nouveau sur les Indiens encore debout, comme si il n’arrivait pas à en croire ses yeux. Il avait tiré deux fois et il était certain, qu’au moins un de ses tirs aurait du atteindre ca cible.

Il s’engouffre dans sa voiture aussi vite que possible, tenant fermement son volant comme si il voulait se raccrocher à quelque chose de terre à terre, pour se rassurer. Il n’a plus aucun doute sur les créatures qui les cernaient c’était bel et bien des fantômes et ils ne pouvaient rien contre eux !

Il aperçoit alors, le conducteur du hummer essayer de faire une percé jusqu'à sa voiture, et klaxonne frénétiquement en faisant des appels de phare de nombreuse fois, afin d’essayer d’effrayer les Indiens, ou tous du moins les surprendre comme la première fois.

En espérant que sa petite diversion sonore et visuel causera un peu de panique chez les cavaliers fantômes et permettra au deux hommes blessés de pouvoir atteindre sa voiture afin de fuir aussi vite que possible.

[Alex]

Blade se lance contre un des indiens tel un forcat du rugby, mais à sa grande surprise, il le traverse de part en part. Une froid glacial lui déchire les os et le paralyse instantanément pendant quelques secondes qui lui semble etre une eternité. Il en perd complétement le sens de l'orientation et meme sa raison d'etre. Seule les questions existentiel lui traversent alors l'esprit...Qui suis je, ou vais, dans quel état gère.

Un coup de poing au visage lui fait reprendre les esprits lorsque son nez heurte l'asphalte couverte de gravillon et d'eau. Le visage rapé, il se retourne heberlué et à 1m de la voiture, il aperçoit le visage tordu de rage d'un des indiens lui sautant dessus une hache à la main, comme un slameur fou se jettant dans la foule à un concert de métallica


un coup de feu retentit alors et un flash de lumière apparait à l'arrière du hummer. Un autre cri de douleur se fait sentir et l'écrivain n'a pas de mal à voir Norman se plier une nouvelle fois de douleur à l'impact d'une fleche dans son tibia droite

[hrp]Enregistrement N° : 15570[/hrp]

[sweck]

Blade a connu les affres de la guerre. Mais cette guerre là il ne la comprend pas. Ce n'est pas une guerre comme les autres. Il vient de traverser un indien, il en est sur. Ça l'a d'ailleurs quelque peu refroidi. Blade doit fuir ces ennemis d'un autre genre. A-t-il affaire à des spectres ou des aliens? Blade n'en sait rien et il s'en fou. Mais il doute fortement d'en arriver à bout avec des méthodes conventionnelles.

Une seule chose compte maintenant à ses yeux: fuir pour survivre.

Une nouvelle fois la hache d'un indien s'apprête à le frapper. Blade roule au sol en direction de la voiture de l'écrivain afin d'esquiver le coup. S'il en a le temps il tentera même de se hisser à l'intérieur pour bénéficier de la protection illusoire de la voiture.

[Magnus]

Magnus pousse un juron derrière son volant, lorsqu’il constate que sa petite diversion ne mène à rien, pire encore les cavaliers fantômes ne semblent même pas s’en être aperçus et renouvelle leurs attaques.

La détonation qui retenti dans le hummer le fait quelque peu sursauter, mais c’est surtout le cri de douleur que pousse l’autre occupant du véhicule militaire qui lui procure des sueurs froides.
Combien de temps allait’ il encore s’écouler avant que les Indiens se retournent contre lui ? L’écrivain n’avait pas envie de le savoir, il ne pensait qu’à une chose : la fuite !

*Sa sert a rien de tirer sur eux, tous ce qu’on peut faire c’est fuir, nom de dieu !*

Magnus ouvre la portière côté passager et avance doucement sa voiture tentant de se rapprocher le plus possible de l’homme au casque, qui semble être au prise avec une de ses créatures. Il a l’intention de faire une autre halte au niveau de l’autre occupant du hummer et puis de fuir aussi vite que possible.

Il avait déjà fait preuve de plus de sang-froid que ce qu’il s’en serait cru capable dans se genre de situation. Ca n’était pas un héro, juste un pauvre type au mauvais endroit, au mauvais moment, qui risquait sa vie pour une belle indienne qu’il ne pourrait plus sauver et deux types qu’il ne connaissait même pas.

*Chienne de vie…*

[Baldwin]

Norman pousse un cri, tant de rage que de douleur lorsqu'il ressent un choc dans sa jambe, suivi d'une douleur fulgurante. Une douleur vive, pointue, déchirante, comme... Une seconde flèche! Il regarde sa jambe avec effroi, et constate la présence d'un bout de bois qui y enfoncé de quelques centimètres. Soyons optimistes... Sa jambe lui fait si mal qu'il en oublierait presque sa blessure à l'estomac...

Une vague fulgurante de douleur dans son ventre lui fait oublier cette connerie dans la seconde.

Et ce Hummer qui l'enferme comme une cage... S'il n'a qu'une hâte, c'est sortir de cette prison de fer, d'expulser l'angoisse qui lui enserre la poitrine et de frapper quelque chose jusqu'à ce que son poing le fasse plus souffrir que tout le reste.

Et il n'est pas question qu'il abandonne maintenant!

Il attrape la fille par le côté et la fait glisser sur la banquette aussi près de la portière que possible, avec force grognements de douleur plein de hargne, et ce pour pouvoir la sortir de la voiture sans plus de problème qu'il n'en a déjà.

- Putain, j'ai pas subi tout ça pour te laisser crever dans c'te saloperie!

La douleur est absolument... intenable. Elle se tortille en lui et le mord comme un foutu serpent... Il s'extirpe avec difficulté du Hummer, se tourne vivement vers la voiture, et gueule, appuyé sur la carrosserie en agitant le bras au dessus de lui:

- RAMENEZ C'TE BAGNOLE ICI!!! VITE! Magnez-vous... ajoute-t-il avant de s'effondrer contre la tôle peinte du Hummer.

[Alex]

Blade roule suis lui meme et l'indien atérit sur le sol dans un bruit mat avant de frapper le sol avec sa hache, la rage au ventre. de toute évidence, il est devenu matériel à ce moment précis. Mais l'est il encore? Blade sur le dos se remet debout et parvient à analyser la situation rapidement. Les 5 indiens qui lui était tombé dessus se sont visiblement éparpillé à l'attaque précédente à cause de la cohue des chevaux apparues à l'arrivée de la voiture. De toute évidence, ces chevaux semblent répondre aux instincts sauvage de l'époque. Ils n'ont pas peur du bruit des flingues, mais le bruit d'un moteur semble leur etre complétement étranger.


Norman parvient à bouger la jeune fille inerte mais dégagée d'une partie de sa lance, et ce malgré la douleur qui lui déchire le corps. Il sent le sang ruisseler dans ses vetements et sur sa peau. Ses yeux se brouillent par intermitence irrégulière lui donnant l'impression que les objets sont plus pres de lui, ou parfois plus loin. Mais il parvient à ouvrir la porte arrière et à dégager la jeune sioux


Magnus fait alors marche arrière et amène la voiture à coté de Blade. Ce dernier n'a qu'à sauter dans la voiture, mais il sait qu'en faisant ca, il tournera le dos à son ennemi. En profitera t-il? Magnus lui reste près a enclencher la première pour foncer vers la porte du Hummer mais il apercoit alors un éclair rouge déchirant le ciel pour s'abbattre à 100m devant la voiture. L'instant d'après, un cavalier à 100m de sa voiture, apparait sur la route et se lance à l'assaut de la voiture, tel un Chevalier prés à désarçonner un cavalier adverse

[sweck]

Blade avait roulé sur lui même et avait ainsi échappé à la hache qui lui arrivait dessus. Il avait vu l'indien se matérialiser. Ces créatures n'étaient donc pas sans failles. Mais elles restaient tres mortelles et surtout trop nombreuses pour lui.

Blade considérait à présent les 1 mètre qui le séparait de la voiture depuis maintenant 10 secondes. C'était les 1 mètres les plus long de sa vie. Heureusement l'écrivain vient de reculer sa voiture et il est maintenant à moins de 50 cm de la voiture. En à peine deux petits mouvements de rien du tout, il prendrait place à l'intérieur.

Blade, toujours méfiant, fait face à l'indien et le regarde droit dans les yeux tout en reculant et en s'installant dans la voiture. Si l'indien l'attaque, il esquive.

Une fois à l'intérieur de la voiture, Blade s'écrie:

Foncez! Faut pas rester là!

[hrp]il me semble que dans un round on a le droit de faire une action et de se déplacer de 8 mètres maxi?[/hrp]

[Magnus]

Un léger sourire de satisfaction s’affiche sur le visage de l’écrivain, il avait cru dans un premier temps que sa petite diversion n’avait mené à rien, mais en y regardant de plus prêt, la majorité des assaillants les plus proches semblaient s’être éparpillés. Ce qui leurs donnaient un rayon d’action de quelques secondes, pour essayer d’embarquer tous le monde au plus vite et de foutre le camp d’ici.

Lorsque le conducteur du hummer grimpe dans sa voiture et s’adresse a lui, il se contente de hocher la tête, pour signaler qu’il a compris et redémarre, arriver à hauteur de la portière ouverte du véhicule militaire il effectue une nouvelle halte.

Il recommence a klaxonner comme un dingue, en faisant des appels de phares à répétition en espérant pouvoir continuer a maintenir une certaine zizanie dans les rangs de leurs agresseurs, le temps que le dernier occupant du hummer monte dans sa voiture.

Magnus donne son revolver à l’homme assis à côté de lui en gardant son regard braquer sur le cavalier qui lui fonce dessus à toute allure,se tenant près à esquiver si nécessaire, en se baissant le plus possible derrière son volant, au cas ou il n’aurait pas le temps de redémarrer avant qu’il leur arrive dessus

-Tiens prend ca ! Il reste 4 balles. On a un foutu cavalier qui nous arrive droit dessus, en espérant que tu auras plus de chance que moi mon pote…

[Baldwin]

Un éclair d'un rouge lumineux tire difficilement Norman du brouillard dans lequel la douleur l'a plongé. Ses sensations sont... différentes... Il prend soudain conscience que sa jambe et son ventre sont poisseux, tant à cause du sang qu'à cause des sueurs froides, et que chaque parcelle de tissu qui l'habille colle à son corps de la plus désagréable des façons. Au dehors, il n'entend qu'une masse confuse de cris, bruits de klaxon, et galop assourdissants des sabots sur le bitume. Un vacarme qui peine pourtant à le maintenir éveillé, et l'envie de s'écrouler sur le sol apparait comme l'option la plus tentante... Il ferme les yeux quelques instants...

*Non.*

Le détective se gifle de toutes ses forces, et parvient à reprendre conscience.

*Tu dormiras plus tard.*

Lorsque Norman rouvre les yeux, il croit voir, toute proche, la voiture de cet énième inconnu en terre inconnue, mais qui pourrait bien lui sauver la peau. Un soldat, lui aussi? Il ne sait plus, peut-être... La douleur, la peur et l'excitation font passer ses sens de l'exacerbation au coma comme s'il s'agissaient de montagnes russes... Un coup il a l'impression de voir plus clair qu'il ne l'a jamais fait, et la seconde d'après, tout redevient flou: une masse de couleurs, de lumières et de mouvements enchevêtrés en une danse tourbillonnante sans fin...

Il n'est pas sur de pouvoir transporter cette jeune femme dont il ne connait rien d'autre que le nom jusqu'à la voiture vu l'état de sa jambe, mais peut-être pourra-t-il tenir le temps que les deux seuls alliés qui lui restent puissent prendre le relais. C'est ainsi que, péniblement, il tente d'extirper Elysea du Hummer, puis de la soutenir jusqu'à la voiture qui lui semble désespérément loin...

Et tout ça en s'appuyant sur une seule jambe..

*Voila c'qu'on gagne à vouloir jouer les héros, mon p'tit Norman...*

[Alex]

Faisant passer sa hache d'une main à l autre, l'indien regarde Blade furieusement, la rage aux levres, et s'apprête à le frapper. Pendant ce temps Magnus reste dans sa voiture et fait fonctionner son klaxon pour irriter les animaux. Plusieurs chevaux se cabrent et font tomber leur cavalier. L indien face à Blade est tout aussi décontenancé mais reste aux aguets de la moindre faille. Lorsque Blade s'assoit dans la voiture et tourne le dos à son ennemi, il voit l'ouverture et profite de ce moment.





Yiaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa



"plonk"...La hache heurte le haut de la carrosserie au lieu d'atérrir sur le crane de Blade. L'écrivain profite de ce moment pour appuyer sur le champignon et la voiture commence à patiner des roues et de la fumé s'en échappe. Elle bondit de 2 mètres et va se poster et arrive à hauteur de la porte arrière du hummer ou Norman tente d'extirper la Sioux en la tirant par dessous des esselles. Une fleche est plantée dans sa cheville et il s'écroule au sol à peine a t il mit le pied au sol. La sioux tombe mollement sur son corps et ses bras tombent sur le coté. son corps est immaculé d'une enorme tache rouge mais le manche de la lance a été coupé et seul 20cm de bois dépassent de son torse

Devant, le cavalier se rapproche à pres de 30km, au galop, debout sur les étriers...

Les autres indiens abandonnent leur monture et courent vers l'arrière de la voiture, leur hache de combat à la main...

[sweck]

*What th f*ck! Il y tient à sa squaw. On va tous crever à cause d'elle si ca continue.*

Des tas d'images défilent dans la tête de Blade. Son esprit est tiraillé entre sortir pour aider Norman ou rester dans la voiture et filer loin d'ici tant qu'il est encore temps. Mais le conducteur du véhicule semble avoir décidé de leur sort: la voiture s'arrête de nouveau à côté des deux corps empilés de Norman et d'Elyséa. Le temps n'est plus à l'attente ou à la négociation. Délaissant l'arme tendue par l'écrivain, Blade ouvre sa portière, met un pied à terre et se penche en dehors du véhicule pour tirer la jeune squaw à l'intérieur du véhicule avec son bras valide.

Je m'occupe d'Elyséa. Norman bouge ton cul et monte derrière!!!

S'il parvient à hisser la squaw dans le véhicule, c'est sur qu'ils seront un peu à l'étroit tous les deux sur le siège passager avant. Mais au vu des circonstances, c'est encore ce qu'il y a de mieux à faire. Au moins il pourra réchauffer la jeune femme.

Quand à Norman, reste à espérer qu'il reprenne ses esprits pour grimper à l'arrière du véhicule car Blade ne pourra pas porter tout le monde...