SC:On ira...:Chap 3: Mauvais Esprits

[Magnus]

Magnus détourne le regard du cavalier Indien qui semble bien décider à leur foncer droit dessus, pour apercevoir l’autre occupant du hummer affalé sur l’asphalte a bout de force, apparemment il a réussi à sortir la jeune Indienne du véhicule militaire, mais n’arrivera pas la hisser dans la voiture sans un peu d’aide.

Le militaire semble l’avoir compris lui aussi et essai de la hisser à l’intérieur du véhicule avec son seul bras valide. La vue de la jeune Indienne semble avoir redonné du courage à l’écrivain, ils y étaient presque, encore un petit effort et beaucoup de chance… et il écraserait se foutu accélérateur pour pouvoir enfin fuir cette route maudite.

Sans trop savoir pourquoi, ni comment, l’écrivain se tortille telle une anguille afin de passer son bras par dessus les jambes du passager, sa corpulence svelte lui permettant encore de bouger dans un espace assez restreint, il profite du fait que la jeune indienne est déjà à moitié relever, grâce aux efforts du militaire, pour l’agripper par l’un de ses bras, et tire de toute ses forces en tenant fermement son volant de l’autre, afin de parvenir à la hisser dans la voiture en criant à plein poumon en direction de l’homme à moitié coucher sur l’asphalte afin de le sortir de sa torpeur:

-DEBOUT !!! JE NE PARTIRAIS PAS SANS TOI MON POTE ! MONTE DANS LA BAGNOLE !

*Bordel de merde, qu’es ce que je fout là moi ? Je devrais être dans un petit hôtel a profité de la clim en m’envoyant un bon whisky…*

[Baldwin]

Norman a à peine réussi à amortir le choc de son coude, et là, à moitié prostré sur la route, il a l'impression que tout son corps cherche à lui rappeler qu'il peut le faire souffrir. Chaque organe y va de sa petite contribution, formant ainsi un glorieux chœur hurlant, et le détective serait presque impressionné par une telle organisation, s'il n'était pas directement visé par ses conséquences...

*Et maintenant, tu délires Norman... Manquait plus que ça, tiens.*

Légèrement sonné par sa chute sur l'asphalte, le bruit de la voiture et les cris vibrants d'amour de ses deux infortunés compagnons de fortune parviennent toutefois à lui faire lever la tête. Et là, à quelques centimètres de lui, il y a son ticket de sortie de ce cauchemar. Gagné par une ardeur de la dernière chance, il pose le pied de sa jambe valide sur l'asphalte, s'y appuie fermement et se relève, pose une main sur la carrosserie de la voiture, tâtonne à la recherche de la poignée de la portière arrière de l'autre, pousse un glapissement de joie et de douleur entremêlés lorsqu'il la trouve, et ouvre la portière.

Après ça, il se glisse brutalement sur la banquette, claque la porte et s'écroule sur la banquette...

- Putain de dieu, j'ai bien cru qu'j'allais y passer... dit-il le regard tourné vers le plafond, à deux doigts de sombrer dans un coma réparateur..

[Alex]

[win-son]http://membres.lycos.fr/ambiancejdr/skrockaction.mp3[/win-son ]

Aidé par le chauffeur, Blade parvient tant bien que mal à hisser le buste de la jeune fille sur ses genoux. Ses jambes trainent encore sur l'asphalte lorsque Norman parvient à ouvrir la porte arrière de la Chrysler en sautillant sur sa seule jambe valide. Quatres coups résonnent soudain, preuves que les indiens aux sol ont lancé leur hachette et que celle ci ont heurté la carrosserie. La vitre arrière explose à l'impact d'une cinquième hache, répendant du verre brisé sur Norman à peine eut il fini de crier sa phrase. Un indien saute sur l'arrière de la voiture et attérrit sur le coffre avant de lever son couteau avec l'intention de le planter dans le coup de Norman de toute évidence

Face à cela, le chauffeur appuie sur le champignon et la voiture bondit en avant...L'indien est déséquilibré et tombe à la renverse en arrière. La portière conducteur toujours ouverte et les jambes de la sioux toujours sur l'asphalte. Un des Indiens se recoit la porte en pleine figure et est ejecté sur le bas coté en tournoyant sur lui meme quelques fois. Alors que le cavalier fonce maintenant à au plus de 40km/h, Blade tire une bonne fois sur le corps de la sioux pour faire rentrer ses jambes dans l'habitacle.


La porte se referme d'elle meme sous la vitesse

L'indien est toujours lancé au galop vers la voiture

Il arme sa lance

Il tire sa lance.

Celle -ci traverse l'air, tournoyant sur elle même...

La voiture continue sur sa lancée, incapable d'aller autre part....

La lance se plante soudain dans la vitre conducteur, à hauteur du corps de Blade et s'arrête à 10cm de son visage!


Magnus lui fait hurler le moteur en priant le ciel de ne pas devoir faire une manœuvre trop héroïque avec son véhicule qu'il ne manie que trop mal, et la peur s'emparre de lui lorsqu'il voit l'impact avec le cheval être inévitable

Le canasson bondit alors d'un geste souple et passe au dessus de la voiture

Il atérit à l'arrière moins d'une seconde plus tard....Le cavalier se tourne alors et fait faire une figure acrobatique à son cheval, à l'instar de zorro. Les autres sioux le rejoignent en courant, conscient que maintenant, leur gibier, bien que blessé, est désormais hors de porté....

[sweck]

Blade pousse un soupir de soulagement lorsque la voiture démarre avec tous ses occupants. Il esquisse même un sourire lorsqu'un indien est éjecté dans le fausset par sa portière laissée ouverte.

Enfin en sécurité!

Il a l'impression que le cauchemar va s'arrêter, qu'il va enfin pouvoir souffler deux minutes. Il faut dire que le contact de la jeune femme sur ses genoux est des plus agréables malgré la situation encore risquée et l'état inquiétant de la pauvre femme.

Mais la lance du cavalier à tôt fait de le ramener à la réalité. Blade vient de voir la mort en face. Une mort presque apaisante après cette course poursuite. Il se demande d'ailleurs si son esprit n'est pas en train de quitter son corps alors que l'image de la lance reste figée dans son subconscient. Mais non, Blade est toujours vivant: c'est le pare-brise qui a immobilisé la lance et non son subconscient .

Blade recule son siège au maximum afin de mieux s'installer avec la jeune femme. La voiture bien que spacieuse, n'est pas équipée pour ce genre d'utilisation. Blade prend le pou de la jeune femme et vérifie ses fonctions vitales.

[Magnus]

Magnus avait bien cru qu’ils allaient tous y passer lorsqu’il avait vue le cavalier Indien leur foncer droit dessus, le temps s’était comme arrêter, alors que celui-ci bondissait par-dessus la voiture, non sans leurs avoir laisser un dernier petit souvenir pour la route, planter dans son pare-brise, qui avait bien failli clouer le militaire au siège de sa voiture.

L’écrivain continue d’accélérer ne sachant pas du tous ou ils allaient, mais ils y allaient, et ils s’éloignaient par la même occasion de cette embuscade et c’était bien tous ce qui lui importait pour le moment.

Ce n’est qu’après s’être assuré plusieurs fois dans son rétroviseur qu’ils n’étaient pas suivis et qu’il n’y voyait plus d’Indiens en voulant à leurs têtes, qu’il se décide enfin a relâcher son volant qu’il serrait de toute ses forces et jette un coup d’œil aux autres occupants de la voiture.

- J’ai bien cru qu’on n’arriverait pas à se sortir de là…

Fouillant d’une main tremblante une des poches intérieures de son veston, il en sort une flasque argenté et la porte à ses lèvres en grimaçant de satisfaction tandis que le whisky descend le long de sa gorge. Il la brandi ensuite vers les occupants de la voiture semblant les invités à boire également.

- Vous tenez le coup ?

[Baldwin]

Norman émet un grognement tant de soulagement que de protestation lorsque la voiture stoppe enfin sa course folle. Il a tenté tant bien que mal de se redresser sur la banquette, et n'a apprécié que moyennement de se retrouver balloté et ce en étant couvert de bouts de verre. Son premier réflexe est d'ouvrir la portière, de passer ses jambes au dehors, et de respirer un grand coup l'air frais. Ah il est à nul autre pareil, le parfum de l'air lorsqu'on a cru quelques instants auparavant qu'on ne le respirerait plus jamais. Il attrape la flasque avec reconnaissance, et en boit une bonne rasade, avant de la rendre à son propriétaire légitime avec un soupir de reconnaissance.

- Aaaah. J'ai connu des... situations plus confortables, héhéhé... ajoute-t-il en montrant la flèche qui dépasse toujours de son ventre, avant de serrer les dents dans un nouvel accès de douleur.

- On peut dire que vous êtes tombé à pic, j'sais pas comment on aurait survécu sans votre bagnole. Moi c'est Norman Lackey, ajoute-t-il en tendant la main vers l'écrivain, détective, et sans vouloir vous commander, un détour rapide par l'hôpital le plus proche s'rait appréciable.

Il a prononcé ces derniers mots avec son sourire grimaçant habituel, qui donne l'impression étrange qu'il blague tout en restant mortellement sérieux. Un style étrange et légèrement effrayant, ces yeux d'un bleu glacé et introspectif y sont peut-être pour quelque chose.

[sweck]

Blade se retourne vers Norman, le regard mauvais.

Bordel, qu'est-ce que tu fous Norman?

Rentre dans la voiture! On n'a pas de temps à perdre! Il faut aller à l'hôpital au plus vite... Elyséa est dans un état critique et à voir la flèche qui dépasse de ton bide, tu n'as pas l'air d'aller tellement mieux. Alors reste tranquille DANS LA VOITURE!

Blade se retourne vers le conducteur et tente de prendre un air plus décontracté.

Je suis le capitaine Blade. Merci pour votre aide.

Pouvez vous nous emmener à l'hôpital? Tenez, c'est par là. Blade lui indique le chemin.

[Magnus]

L'écrivain serre la main que lui tend Norman, en savourant ce petit moment de calme après la tempête, qui semble bien irréel au vue de ce qu’ils venaient tous de vivre, et remet sa flasque dans la poche intérieur de son veston.

- Magnus Jenkins, la prochaine fois qu’une jolie indienne m’invitera à diner, je te jure que j’y réfléchirais à deux fois mon pote...

Il regarde ensuite Blade et hoche la tête, s’en voulant d’avoir plaisanté sur la pauvre Elysea qui avait l’air d’être au plus mal, mais l’humour était sa façon à lui de décompresser, après une situation pour le moins tendue, ca et le whisky… et pas forcément dans cette ordre comme il venait de le prouver.

- Oui vous avez sans doute raison mais avant…Magnus enlève la ceinture de son pantalon.
Il faut s’occuper de votre bras Blade, l’artère a peut être été touché, parce que sans vous commandez ca pisse le sang là...

Sans attendre sa réponse, l’écrivain passe la ceinture autour du bras blessé du militaire et la serre afin de ralentir l’hémorragie.

- Norman tu as un sac de sport a côté de toi, il y a des fringues dedans, prend la première chose qui te tombe sous la main et comprime bien ta plaie au ventre, ca peu peut être aidé. Désoler, c’est tous ce que je peu faire pour vous je ne suis pas toubib…juste écrivain, et encore, ca reste à prouver ca aussi…

[Alex]

La pluie continue à marteler la vitre alors que la voiture tandis que Norman semble avoir des fourmis dans les pattes. Un éclair déchire alors le ciel et semble attérir loin derrière eux. Au loin, là ou il semblaient se trouver il y a quelques minutes, une imposante silouhette apparait comme un colosse désireux de toiser ses ennemis. Il s'estompe soudain et avec lui semble disparaitre le bruit des tam tams qui résonnait jusqu'à maintenant dans la brise du vent....

[Baldwin]

Norman qui souhaitait juste prendre l'air sans sortir réellement de la voiture, est remonté et a claqué la porte avec un regard noir en direction de Blade. Le petit soldat se la joue à nouveau, maintenant que le danger est passé.. Tandis qu'il attrape un t-shirt blanc et se demande comment il va la placer sur la plaie, et surtout s'il doit enlever la flèche qui lui laisse une drôle de sensation dans le ventre, il demande à Magnus, qui semble concentré sur la route:

- T'es un écrivain? Qu'est-ce que tu fous dans un coin pareil?

[Magnus]

L’écrivain regarde dans son rétroviseur, l’imposante silhouette qui apparait à nouveau sur cette colline, qui l’intrigue de plus en plus, et sa passion pour l’occulte reprend le dessus pendant quelques secondes, il meurt d’envie d’aller voir ce qui s’y trame, mais les cavaliers fantômes on l’air d’être les gardiens du temple, et il n’a pas envie de les revoir si vite alors qu’il vient a peine de leur échapper de justesse et sans la moindre égratignure, alors que se compagnons d’infortune sont tous blessés, il valait mieux ne pas forcer sa chance, pour l’instant…

- Disons que j’aime assez les histoires qui sortent de l’ordinaire, et quand j’ai entendu parler de cette mystérieuse disparition de hache dans un petit patelin perdu du Dakota du Sud, je me suis dit que ca serais un bon endroit, pour trouver l’inspiration pour mon prochain bouquin…mais j’étais loin de m’imaginer débarquer au milieu des cavaliers de l’apocalypse…remarque au niveau inspiration j’ai trouver ce qu’il faut là, ou plutôt c’est elle qui ma trouver…et vous qu’es ce que vous faite par ici ? Vous êtes de la région ?

Magnus reprend la route en suivant les indications que lui donne le militaire afin de regagner l’hôpital le plus proche en roulant à vive allure.

[Alex]

La douleur aidant, le trio reste silencieux pour tout le reste du trajet. la distance jusqu'à l'hopital diminue, et avec elle, la clartée revient et la pluie disparait. Moins de 15min plus tard, la voiture sort de la nationalle et reviens sur le centre ville ou les voitures circulent de facon normale

La voiture s'arrete à la hate, ses pneus glissent sur l'asphalte encore mouillé. Les tetes se retournent et lorsque la porte s'ouvre avec blade et le corps de la sioux ensanglanté sur les genoux, des infirmiers arrivent à la hate pour porter secours aux victimes..

[sweck]

Blade enlève son casque avant d'arriver à l'hôpital et le balance derrière son siège afin d'être un peu plus présentable devant le personnel médical.

Quand les infirmiers arrivent pour s'occuper d'eux, il les laisse se saisir d'Elyséa et précise

Attention, elle a été touchée par une lance à l'épaule. Elle a perdu beaucoup de sang, mais elle est toujours vivante.

Et lui, ajoute-t-il en désignant Norman, il a reçu une flèche ou deux. Dont une à l'abdomen.

Blade sort de la voiture et enlève son gilet par balle qu'il glisse dans la voiture. Puis il suit Elyséa et les infirmiers en se tenant le bras ensanglanté. Quand son tour vient il se laisse soigner et décline son nom et son numéro de sécurité social.

[Magnus]

Magnus regarde les gens occuper à les observer, se rendant bien compte de quoi ils devaient avoir l’air avec trois personnes en sang, débarquant dans un hôpital d’une petite ville. Sa voiture n’arrangeais rien à l’affaire, avec une lance indienne planter dans le pare-brise avant, et celui de derrière en mille morceaux.
Lorsque les infirmiers arrivent pour s’occuper d’eux, ils les observent, l’air absent, et semblant être perdu dans ses pensées.

- Je vais garer la voiture…lance t’il plus pour lui-même, que pour les autres.

Une fois que tous se petit monde est sorti, il prend donc la direction du parking visiteur de l’hôpital et y gare sa voiture.
Jetant un coup d’œil dépiter à l’intérieur de celle-ci, ou des morceaux de pare-brise se mélange à du sang sécher sur les sièges, et pousse un soupir en s’allumant un cigarillo dont il déguste les première bouffés, le regard perdu dans le vide, en se disant qu’il aurait mieux fait de prendre une assurance tous risque…enfin, il avait quand même contribué à sauver trois personnes aujourd’hui c’était déjà pas si mal…

L’écrivain rassemble ses affaires éparpiller dans la voiture, et les range dans son sac de sport avec son revolver, non sans avoir jeté un dernier coup d’œil à celui-ci, se rappelant ce qu’il s’était passé lorsqu’il avait ouvert le feu sur ses cavaliers fantômes, qui lui semblait bien irréel alors qu’ils avaient enfin rejoins la civilisation. Il range son sac dans son coffre avec son ordinateur portable et le ferme à clé.

Il se dirige ensuite d’un pas lent, afin de se donner le temps de finir son cigarillo, vers l’entré de l’hôpital par laquelle les autres avaient pénétrés dans le bâtiment, avec l’intention de demander de leurs nouvelles au premier infirmier ou médecin qu’il croisera.

[Alex]

Les blessés sont emportés rapidement sur des chaises roulantes et se retrouvent tres vite sur un lit d’hôpital, bourré de médicament visant à adoucir leur douleur mais avec la fâcheuse tendance à les endormir. Leur esprit se remplit rapidement d’éléphant rose et de papillon qui les envoient au pays de Morphé….

Pendant ce temps, l’ecrivain s’en va vers le parking pour garer son véhicule criblé de d’impact et dont le parebrise est décoré de facon assez original d’une lance assez peu discrete. Il fini son cigario sous des petites bourrasques de vent chaud qui souffle les cumullus au loin, et rentre dans l’hopital grouillant de monde. Une pendule située sur le mur face à la porte indique l’heure. 19h11.

Les premiers infirmiers qui croisent la route de l’écrivain sont interrogés à la hâte mais il lui faut attendre de croiser la 7ème personne avant de recevoir une information plausible et valable. A dernière nouvelle, l’un des membres a reçu un coup de lame qui a sectionnée une bonne partie de l’os ainsi que le muscles du bras gauche, ce qui demandera des semaines de repos et des mois de rééducation. Le deuxième a recu également une fleche a hauteur du talon d’Achille et une autre qui a provoquer une hémorragie à l’abdomen. Il est actuellement en table d’opération. Quant à la victime qui a reçu une lance dans la poitrine, elle est dans un état critique et a perdu beaucoup de sang. Personne ne semble capable de se prononcer sur son avenir…

Magnus est invité à attendre à la salle d’acceuil et il s’assoit sur une des chaises de plastique trainant le long d’un mur blanc. Alors qu’il rêvasse aux événements passés, une femme en blouse blanche arrive devant lui et lui apparait tel un ange tombée du ciel. Ses yeux vers émeraudes brillent de milles feu et son maquillage appuie ses traits déjà fins à la base

Bonjour, je suis le docteur Gordon. Kate Gordon…On m’a laissé entendre que vous étiez un proche des victimes amenées il y a 30min…Pourrais je vous parler un instant ?