SC:On ira...:Chap 2: Au coeur de l'Horreur

[Baldwin]

A peine le shérif parti, Norman se léve aussitôt, et prend à part Blade qui semble vouloir quitter les lieux, et lui chuchote:

- Dites-moi, à quoi vous jouez exactement? Comment ce type, même si c'est un abruti, en est-il arrivé à vous soupçonner?

[sweck]

Blade salue Norman et le shérif et pénètre dans les toilettes. Il s'enferme à double tour et sort le papier de world construct. Il le déchire alors en 32 morceaux et le met au fond de la cuvette. Blade en profite pour uriner dessus avant de tirer la chasse.

*V'la une piece à conviction que t'auras pas shérif* pense t il en riant intérieurement.

Il vérifie que tout est parti puis revient dans la salle de restaurant et s'adresse à voix basse à Norman.

Bon! On n'a pas beaucoup de temps pour élaborer une stratégie de défense. On ne peut pas nier qu'on était chez les Bird hier soir mais on n'est pas obligé de lui dire qu'on est rentré. Vous avez été discret dans la maison? Pas trop touché à tous?

Donc l'idée c'est de lui raconter tout sauf le coup de 2 plumes qui est incroyable: on dira qu'il n'y avait personne la haut. Juste des éclairs.

Et chez les Birds on allait voir le lieu de découverte de la hache et on a suivi les empruntes.

Parce que si on avoue avoir vu les cadavres, on est foutu car on aurait du prévenir la police.

OK?

Blade regarde Norman, droit dans les yeux. Il n'a plus l'air d'être saoul ni même de plaisanter. Il attend un signe avant de répondre à voix haute à Norman, avec un soupçon de colère dans la voix.

Ce type il me soupçonne car c'est moi qui ait découvert les premiers fermiers morts: les Mac Combs. Je l'ai appelé pour lui faire part de ma découverte et cet abruti n'a rien trouvé de mieux que de m'accuser. Comme si j'étais assez con pour tuer deux ploucs de fermier et appeler la police ensuite! Alors c'est pour ca qu'il faut faire gaffe à ce qu'on dit tout à l'heure sinon, on en aura pour des heures et des jours à tergiverser avec cet idiot!!!

Sans compter que cet asshole ne semble pas encore compris qu'il n'a pas le droit d'arrêter un militaire en service. Seule la police militaire le peu. Faut croire qu'on donne le titre de shérif à n'importe qui dans ce bled à la con. D'ailleurs en parlant de fédéraux je suis surpris qu'ils ne soient pas encore là. Apres tout une affaire de meurtre , en série en plus, ca dépasse largement les compétences d'un petit shérif local. A mon avis ce fumier n'a rien dit au fédéraux. Alors on va le chopper par les couilles et lui faire bouffer son arrogance à ce connard là.

Blade semble plus remonté que jamais contre le shérif. Nul doute que 200 ans plus tôt, il l'aurait déjà abattu en duel.

[Baldwin]

Norman opine de la tête, visiblement convaincu par les explications de Blade, et jette un regard par la vitrine du restaurant, au travers de laquelle il aperçoit le gros porc qui sert de représentant de la loi à cette pauvre ville... Elle est belle, la loi, tiens... Il répond à Blade avec un petit sourire.

- Le plan chasse et cuisine me convient bien... Ah au fait, désolé de vous avoir suspecté, mais j'avais des doutes... Vous m'avez eu l'air pressé de partir pisser, fait-il avec un clin d'oeil, avant de reprendre.

Enfin, ce genre de type est pas vraiment difficile à comprendre... Vu comment il faisait le fier, il doit chercher à tout prix à être celui qui a arrêté le "terrible tueur à la hache", et maintenant qu'il a un suspect, même si c'est pas cohérent, il ne le laissera pas filer.. Et il ne laissera surement pas les fédéraux lui voler la vedette, sauf s'il a pas le choix..

Je hais vraiment les imbéciles...

Bon on ferait mieux d'y aller, Mr Dugras va s'impatienter.

[sweck]

ouai il y a des envies qu'on ne contrôle pas! Blade retourne un clin d'œil à Norman.

Plan chasse et cuisine? visiblement Blade n'a pas compris l'allusion de Norman mais cela ne semble pas lui importer plus que cela.

OK, allons y!

Blade sort serein en compagnie du détective et se laisse emmener par le shérif. Il est de nouveau calme. A croire que sa tirade contre le shérif lui a fait le plus grand bien... Surtout qu'il a pu mettre une stratégie au point avec Norman.

[Alex]

Alors que Blade arrive dehors, un véhicule de la police fait son apparition. Le Shérif le regarde avec un sourrire sur les lèvres

- Alors Capitaine, on va eu le temps de raconter à son complice ce qu'il fallait dire? C'est très bien car vous allez en avoir besoin, croyez moi...Montez à l'arrière de ce véhicule et ne faites pas le malin sinon je me verrais contraint de vérifier si les armes de mes collègues sont bien chargées


Alors qu'il fini sa phrase, deux agents en costume sortent et l'un se dirige vers Blade et Norman en sortant ses menottes et sa matraque, tandis que le deuxieme ouvre la porte arrière de la voiture tout en tenant son autre main sur son arme. Autour du groupe, les clients sont pour la plupart collé le nez à la fenetre inquiéte de voir ce qui se trame dehors...

[Baldwin]

Norman grimpe sans histoire dans la camionnette de police, avec un regard amusé vers les deux flics, matraques au poing qui semblent légérement stressés... Il serait presque amusé du grotesque de la situation si elle n'était pas aussi grave.

*A croire qu'ils ont deux Hannibal Lecter en face d'eux... Ah mais j'oubliais, nous sommes des assassins...*

L'intérieur exigu sent le renfermé et quelques autres odeurs dont Norman ne préfère pas imaginer l'origine.. Soit les policiers transitent un serial killer tous les weekends, soit ils organisent des soirées beuveries tous les soirs dans leur véhicules de fonction.

Le détective jette un coup d'œil à l'extérieur, en attendant que Blade monte...

*Allez, qu'on en finisse vite...*

[sweck]

Blade suit son camarade d'infortune l'air amusé par la situation. Il se fait coopératif et s'installe dans la voiture de police. Il ne prononce aucune parole et attend patiemment que la voiture les mène à leur destination.

Blade en profite pour admirer le paysage désertique et imaginer deux plumes à quelques miles de la sur sa colline.

*enfoiré!*

[Alex]

Les deux prisonniers sont emmenés au commissariat de la ville. Un batiment d'aspect rude et salle devant lequel stationne quelques voitures de police ainsi qu'une dizaine de voiture civile. La voiture s'arrete et on fait descendre Blade et Norman avant de les amener tout droit en direction d'une salle d'intérrogatoire...


[hrp]On va rapidement passer la suite de l'interrogatoire par PM vu que vos perso ne s'entendent pas

[/hrp]

[Alex]

Après avoir passé près de 5h a attendre au commissariat pour diverse raison administrative, comme la prise d'empreinte, nos deux amis sortent du batiment sous la surveillance de l'inspecteur qui les regardent d'une des fenetres surplombants la rue, un sourrire au village comme s'il pensait "rira bien qui rira le dernier".


Mais une fois dehors, la libértée est grandement appréciée


Jusqu'à ce qu'une pluie fine vienne tout gacher...

[Baldwin]

Norman aspire une grande bouffée d'air frais, et savoure le contact des gouttelettes sur sa peau. Il ne pleut pas suffisamment pour que ça soit désagréable, enfin, pas encore suffisamment.
L'après-midi a été particulièrement éprouvante, et le simple fait d'être dehors sous la pluie est comme une prise du conscience du bonheur qu'il peut y avoir à être libre... Il faut dire qu'après l'interrogatoire dans leur salle puante, sans parler de toutes leurs foutues procédures administratives, respirer un bon bol d'air frais, même accompagné d'un peu de flotte, est un plaisir sans nom.

Norman respire, puis jette un coup d'œil vers la fenêtre, d'où les observe le shérif, tel un gros vautour devant deux carcasses en sursis. Écœuré par ce spectacle plutôt déplaisant, voire carrément énervant, Norman se tourne vers son compagnon d'infortune, qui a quitté la tanière des forces de l'ordre locales grosso modo en même temps que lui.

Il commente avec un sourire, mi grimace, mi crispé:

- Pas mécontent d'être sorti de là. Bon, comment ça s'est passé pour vous? Vous êtes au courant que d'après ce type, vous êtes surement le type le plus instable à 100 kilomètres à la ronde?

[sweck]

Blade sort du commissariat avec ce qui ressemble fort à une gueule de bois. Faut dire 5 H sans boire c'est pas évident pour le capitaine. Il écoute d'une oreille distraite Norman et finit par lui sourire.

Ha oui vraiment? Ca ne m'étonne pas. Et vous il parait que vous avez un casier judiciaire long comme le bras.

Et le shérif a même trouvé votre emprunte sur les lieux du crime.

Blade laisse un blanc.

Enfin ne vous en faites pas je vous ai couvert. Et puis je pense qu'il bluff. Si vous aviez pénétré dans les lieux je l'aurais bien vu quand même!

[Baldwin]

Norman le regarde et son visage prend un air soulagé au fur et à mesure que Blade répond. Les dires du capitaine rejoignent son opinion, ce shérif l'a joué au bluff pour essayer de leur faire avouer. Il va falloir qu'ils fassent gaffe, surtout si ce type s'est mis en tête qu'ils étaient coupables. C'est avec un grand sourire ironique que Norman répond:

- De toute façon, aucun de nous deux n'est rentré dans cette baraque, voyons... Bon vu qu'on a pas vraiment eu le temps de manger, je vous invite.

Le détective jette un coup d'œil à sa montre, car le temps lui a paru bien long pendant ce petit interrogatoire..

[Alex]

[hrp]Attention qu'on parle ici de la maison ou vous avez été hier soir et ou il yavais le mec sur l'escalier hein.[/hrp]

[Baldwin]

[hrp]C'était clair de mon côté, mais le shérif pourrait avoir posé des micros sur le parking Il en est bien capable le bougre.[/hrp]

[sweck]

[hrp]bin oui on avait bien compris. Mais on a fait un baratin critique. du coup on s'est convaincu nous meme de n'ya avoir jamais été.[/hrp]

Blade reprend des couleurs à la proposition de Norman.

Oui, allons manger.

Blade part à pied en direction du motel pour aller au seul restaurant de la région. En chemin il reste silencieux afin de repenser à toute cette affaire. Pourquoi était il venu? Ses morts n'étaient pas sa priorité. Il devait peut être tout oublier et demander à Brooks de l'affecter ailleurs, loin de ce bordel.