Ventsombre

Ne vous en faites pas pour vos armes. Je les garde en sureté et je vous les rendrai ce soir. Concentrez vous sur le contrat plutôt.

Bon, allez on y va! Ma voiture est garée à côté. A ce soir tout le monde!

Blade salue tout le monde et part, accompagné de Maellen, à l'accueil afin de réserver les chambres pour une nuit de plus. Une fois cette formalité accomplie il retourne à sa voiture, en fait le tour et invite Maellen à prendre place.

Il lui tend son cellulaire et lui dit

Tenez! Appelez votre mère avec cela. Mais faites vite. Je n'ai plus beaucoup de batterie.

Quand ça sera fait, Blade emmènera l'avocate à la rencontre de sa maman pour signer le contrat.

Elle le remercia, lui pris le portable qu’il lui tendait. Elle appela sa mère afin de convenir de l’heure et du lieu de rendez vous pour la signature du contrat. L’embrassa, raccrocha le portable et tendit celui-ci à Jason. Elle lui fournit toutes les informations nécessaires sur le lieu de rendez vous, à savoir l’heure, le lieu, …
Elle pris place dans la voiture à côté du chauffeur et commença à entamer la conversation.

- Ainsi vous êtes ou étiez dans l’armée ? Quelle était, ou est votre arme d’appartenance ? Quelle est votre discipline ?

L’écrivain resta interloqué par le changement d’attitude chez Maellen. Il s’était bien attendu à une réaction mais après tous, cette proposition n’était qu’un plan pour lui permettre d’être publié, alors pourquoi réagissait ‘elle comme ca ?
A moins que pour elle, ca n’était peut être pas tous à fait le cas... Il fut cependant rassuré lorsqu’il comprit que Blade allait l’accompagner, Tom voulut lui dire quelque chose, mais elle était déjà partie. Jenkins se tourna alors vers Pike et Lamézia en prenant sa veste et son sac à dos, affichant un petit sourire en coin.

J’ai l’impression de revenir quelques mois en arrière dans un hôpital ou un journaliste ne croyait pas deux personnes d’avoir été attaqués par des spectres indiens...
Allons voir si on peut trouver à qui appartient ce numéro et essayer de retrouver des articles de journaux qui parleraient de quelque chose qui sort de l’ordinaire à propos de la maison d’édition de Fitch ou du tueur à la perceuse...

Il part alors d’un pas décidé vers la porte de sortie et l’ouvre en se retournant :

- L’un de vous deux est venu en voiture ?
La mienne est resté à Boston, je suis venu en train pour assister à l’entretien avec mon éditeur, sinon faudra prend un taxi. Tu crois que tu pourrais nous faire entrer dans la salle des archives de ton journal ou il vaut mieux qu’on te laisse y aller seul ?

Il part alors en direction de l’ascenseur et on peut entendre une voix résonné dans le couloir :

- Et ce n’était pas une foutue cagoule blanche Pike !

Dans la voiture qui les mene au rendez vous avec la mère de Maellen, Blade présente ses états de service.

Je suis capitaine de l'armée de terre, au service de la logistique... *malaise*

Avant ca je faisais partie d'une unité de commandos, appelée à intervenir aux quatre coins du globe.


Et vous la NSA c'était comment?

- Oui, enfin on a un Pike beaucoup moins antipathique aujourd'hui que ce jour là à l’hôpital.

Elle se retourna vers Pike pour lui lancer un clin d'oeil amusé avant de suivre Magnus dans l’ascenseur

- Pas de voiture pour moi, j'ai fait au plus vite, en avion donc.
On peut toujours en piquer une, on sait comment on fait maintenant. grand sourire.

Jenkins éclata de rire malgré la situation dans laquelle il était.

*Elle n’a pas changée…*

T’inquiétés pas je sais ce que tu vaux derrière un volant encore que la dernière fois je me rappel aussi que mon dos et ma tête avait morflés... dit ‘il avec un sourire amusé.

- Non, je suis déjà dans les petits papiers de la police du district après ce qui c’est passé hier soir, je vais pas prendre le risque de me faire coffré pour un vol de voiture.
C’est New-York ici,"honey" !
Et Boston n’est pas loin...
On fait profil bas tant qu’on peu.

Mais en ce qui concerne Pike, dit ‘il en venant se placer près de Lamezia, toisant du regard le journaliste, un large sourrire aux lèvres.

- Ce n’est pas lui qui a changer, c’est nous qui avons apprit à le connaitre, alors M. Matton tu nous donne une interview ou il faut qu’on appel ta secrétaire ?

Finit’ il avec un de ses sourires malicieux, avant de lui donner une tape amical dans sur l’épaule en attendant que l’accesseur arrive au niveau de la rue.

Maellen nota le malaise deJason, mais se promis de ne pas y faire référence.

- Ainsi vous étiez commando. J'en ai croisé pas mal, mais je n'ai jamais fait de terrain tel que vous l'entendez. J'ai terminé également avec le grade de "capitaine", mais bien que faisant partie intégrante de l'entité juridique de la NSA, j'avais plus un rôle de renseignement. En effet, j'ai grandis en partie en Irak, ou mon père était diplomate. Ayant une bonne maîtrise de la langue et des coutumes, j'ai donc été recrutée pour m'infiltrer dans les milieux islamistes. Franchement ce n'est pas une sinécure, quand on est femme, de race blanche et que l'on tente de nouer des liens avec les autochtones. Après 5 ans de loyaux services j'ai quitté l'armée, car la politique menée par le département d'état, donc notre gouvernement, ne correspondait plus à ma façon d'être, ou de voir les choses. Bien que le travail était extrêmement intéressant, je n'arrivais plus à adhérer au fait de mettre un place un gouvernement fantoche pour servir nos intérêts. De quel droit agissons nous comme ceux que nous combattons soit disant. Finalement sous couvert d'incarner l'ordre, le droit chemin de la liberté et de la démocratie, nous nous affirmons comme un état impérialiste et agissons comme des despotes aux yeux du monde. N'y a t il pas un idéal commun qui puisse unir les humains et les faire aller dans le même sens ?

Elle ferma les yeux, secoua un petit peu sa tête et dit plus bas, comme se parlant à elle même :

- Arrête de rêver ma vieille, Uthopia n'existe pas !!

Puis ouvrant de nouveau les yeux et regardant Jason, elle lui dit :

- Je regrette de vous importuner avec mes états d'âme, mais voir les humains se déchirer pour des histoires de religions, de territoires, de mœurs, ou autres à tendance à me hérisser le poil. C'est du gâchis.

Pike s'était assis sur une des chaises et n'avait rien dit. il refléchissait à la situation et la venue de cette femme de la NSA ne lui disait rien qui vaille

*C'est quand même étrange quand j'y repense. Les responsables de la base disparaissent dans un mystérieux accidents. A part Blade et Brooks, personne ne sait que les membres présents dans cette pièce étaient sur place, sauf bien sur s'ils ont trouvé une trace de notre présence sur place. *

Pike sort de son mutisme lorsqu'il remarque qu'on s'adresse à lui et tente de se remémorer les dernières phrases. Il regarde Pike et lui fait un demi sourire



- Ah oui, notre première rencontre. Vous savez, je savais pertinemment que ce que vous racontiez pouvais etre crédible mais je devais donner le change. Non seulement pour ne pas paraitre pour un fou, mais surtout pour jauger de vos croyances.

Et on est aujourd'hui soumis au même problème!!!. Je ne dis pas qu'il faut etre paranoïaque mais nous devons etre extrêmement prudent, surtout quand nous rencontrons de nouvelles tetes.

Que sait on de cette Maellen? Elle joue tantot les filles timides et tantot les tueurs professionnels, un coup elle est avocate et un coup agent de la NSA. Et on trouve tout cela normal sous pretexte qu'elle va publier un livre de Magnus?!.

-A notre départ de MTZ571 nous n'avons pas pris la peine de vérifier si nos noms avaient été référencé, et ne voilà pas que cette fille arrive comme un cheveux dans la soupe. Qui nous dit que tout ceci n'est pas un traquenard? Sans mettre en doute ce que tu as vu Magnus, on pourrait trés bien t'avoir fait voir ce que tu étais prés à croire ! Aprés tout, tu as bien dit qu'elle est entrée et a fait feu directement sur le tueur? Elle aurait trés bien pu faire cela pour faire diversion et appuyer sa couverture, le tueur pouvait porter un kevlar comme le fait Blade et un sous masque pouvais donner l'impression qu'il n'avait pas de yeux. Aprés tout, regarde les stars du Showbiz, elles ont des trucs affolant en matière de vêtement

En d'autre mot. qui dit que ce n'était pas un coup monté pour te faire croire au surnaturel et te forcer à nous appeler nous tous? On se retrouve tous réunit ici et nous devenons des cibles faciles.

Si vous voulez mon avis, je n'aime pas ca et je trouve que vous devriez etre un peu plus méfiant quant aux personnes à qui vous faites confiance. Je vous rappelle que si l'un d'entre nous tombe, c'est tout le groupe qui tombe!


fatigué il se masse les tempes de la main droite et repose le regard sur eux

- bon pour en revenir à ton enquete, je peux pas vous emmener au journal. c'est à plus d'une heure de route d'ici de toute manière. je pensais plutot aller éplucher les archives à la bibliotheque mais vous pouvez m aider bien sur.

[/i]

L’écrivain regarde le journaliste et son visage se durci.

Tu crois être le seul a pensé qu’on nous cherche ?
Détrompe toi mon ami car ca n’est pas le cas, et ne crois pas non plus que j’accorde ma confiance à n’importe qui, j’irais même jusqu’à dire qu’à par nous quatre, je n’ai plus confiance en beaucoup de monde...

Et oui c’est vrai qu’au final, je ne connais pas grand-chose de Maellen et que moi aussi sa réaction m’a surpris face à se tueur à la perceuse mais elle a été de la NSA, pour peu qu’on puisse quitter une organisation pareil un jour...et puis, j’ai rarement vu un agent du gouvernement être malade et presque tomber dans les vapes après avoir tiré sur quelqu'un, ca ne veut pas dire pour autant que je lui fais pleinement confiance !

Il pousse alors un soupir et finit par dire par-dessus son épaule :

- Il y a déjà eu trop de perte depuis Wounded Knee, imagine qu’elle soit juste une personne qui était au mauvais endroit, au mauvais moment !
Allons à la bibliothèque c’est entendu mais d’abord il faut que je...

Il cherche alors nerveusement dans la poche de son veston et en sort un briquet et ses cigarillos avant se diriger d’un pas rapide vers l’extérieur et il pu enfin fumer son cigarillo !

je dois dire qu'avec ma copine mercenaire qui tire sur tout ce qui bouge aussi je me méfie.
Mais c'est toi qui voit, je fais confiance à ta faculté intrinseque à juger les femmes qui ont du caractère!

Il jette un oeil à Lamezia en faisant un sourire moqueur

hoo me regarde pas comme ca, je disais pas ca pour toi. Toi ca va, tu t'es calmé remarque tu ne tue plus de petit indien innocent qui ont perdu leur terre en des temps reculé hahahaha

il se leve , agrippe sa veste et l'enfile d'un geste net avant de se baisser pour prendre sa sachoche

bon avec cela on fait quoi? on va aux archives? D'accord, alors suivez moi. Je vais essayer de faire rapidos un article sur le meurtre afin d'avoir la main mise sur cette affaire vu que j'y suis depuis le début. avec un peu de chance j'aurais un pulizer!

Il faut qu'on enquete dans le voisinage de cet éditeur. qui lui voulait du mal et qui aurait eu interet à le tuer. Une fois qu'on a trouvé ca, on remontera rapidement la pente pour savoir comment il s'y est pris je pense