Piotr (Garwall)

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Piotr (Garwall)

Messagede lydia le Lun 01 Sep 2008 14:10:44

Nom : Piotr Daggerovich Nature : survivant Clan : Brujah
Joueur : Garwall Attitude : rebelle Génération : 13
Chronique : ______________ Concept : Punk trash Refuge : __________________


force 3 dextérité 4 vigueur 3

charisme 3 manipulation 1 apparence 2

perception 3 intelligence 2 astuce 3

vigilance 1
athlétisme 3
bagarre 1
esquive 1
expression 1
expérience de la rue 2

artisanats 2
conduite 4
armes à feu 2
mêlée 1
représentation 3
sécurité 2
furtivité 1

informatique 3
investigation 1
linguistique 1


contact 2
ressources 3

célérité 1
puissance 1
présence 1
endurance 1

conscience 1
maîtrise de soi 5
courage 4

humanité 6
volonté 8


as du volant 1
chronométrie instinctive 1
équilibre du chat 1
manducation 1
boîte de nuit 2
aptitude aux ordinateurs 1

Sires rivaux 2
Entêté 2
Filleul mortel 3
_________________________

Possessions :

- « The Factory » : boîte de nuit underground avec une équipe de videur (matraque et tazer) d’une vingtaine de personne, une dizaine de personne pour le service et la technique, tous des anciens de la rue et du quartier de Piotr. Ils le considèrent comme un leader mais sont avant tout payés pour leur boulot et pas pour autre chose (ce n’est pas une armée).
- Un garage équipé avec du matériel de mécanique près de la boite de nuit où se trouve une ducatti 900 (moto), une subaru impressa booster et tunner pour les run, une ford mustang au moteur gonflé pour rouler tous les jours, une BMW Z8 pour Iliana gardé en permanence par une personne armée d’un fusil à pompe.
- Deux petits apparts dans un quartier clean de Moscou (un pour Iliana) sur le même pallier.

Equipement :

- « the factory » équipé en matériel de sonorisation et lumière dirigé par ordinateur, studio d’enregistrement et de mixage, instruments de musiques (guitares, batteries, basses, synthés).

- Garage équipé en matériel de mécanique et électronique nécessaire aux réparations et améliorations des véhicules.

- Appartement de Piotr (deux pièces) avec une déco minimaliste (un futon, une table basse, un canapé) :

o matériel informatique dernier cri avec gestion domotique des deux apparts raccordée aux caméras de surveillance de l’immeuble.
o Home cinéma haute définition géré par ordinateur,
o Coffre fort avec un Glock 18, deux chargeurs, quelques milliers de roubles et cinq cents dollars US.
o Une guitare électrique avec ampli Marshall,

- Appartement D’Iliana (deux pièces) : meublé seventies psychédélique très chargé.
o Home cinéma HD géré par ordinateur,
o Bibliothèque complète d’œuvres classiques dans de nombreuses langues,

- Dans une sacoche dans la voiture utilisée :
o Un desert eagle avec deux chargeurs,
o Un téléphone portable avec carte prépayée,
o Un scanner de fréquence (écoute des fréquences de police)
o Un scanner de carte magnétique pour ouverture de porte, copie de carte bancaire, de clé magnétique pour les voitures.
o Pochette pour forcer les serrures
o Clé universelle pour démarrer les voitures
o Ordinateur portable dernière génération

- Sur Piotr :
o Papier en règle : passeport, permis de port d’arme
o Carte de paiement gold
o Monnaie (environ 500 €)
o Couteau tactique pliant
o Glock 17 + 1 chargeur
o Vêtements de cuir
o Palm dernier cri
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lydia
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Re: Piotr (Garwall)

Messagede lydia le Lun 01 Sep 2008 14:11:01

Historique :

Le quartier semble avoir été ravagé par une des émeutes fréquentes dans la ville depuis la fin du communisme hégémonique comme religion d’état. Ce devait être un quartier où vivaient les ouvriers de l’usine dont on peut encore voir les tristes fenêtres abandonnées. Le froid et la neige accorde un semblant de lumière aux abords de ce qui était une usine de chaussures il y a plus d’une dizaine d’années. Le taxi qui me conduit à l’endroit que je suis censé étudier m’a dit d’un anglais digne de Arafat que c’était un mauvais quartier plein de monstre de la nouvelle économie de marché, de gamin perdus qu’un pouvoir fort aurait du envoyer au goulag pour leur apprendre le respect de la collectivité.
Je vois les cheminées fumantes de l’endroit vers lequel je me dirige. « The Factory », ça porte bien son nom. Devant, une foule de jeunes déjantés attend. Je suis pourtant habitué de part mon métier à voir les fans hystériques copiés tous les looks inimaginables mais là je touche le plus dérangé de l’underground.
Le taxi ne demande pas son reste et me laisse dans la nuit glacée. Je m’approche des portes monumentales de l’ancienne usine en prenant un couloir de cordes rouges, celui des VIP qui descendent de limousine blindée. Les videurs me regardent approcher avec un sourire carnassier. Je n’en attendais pas moins de ces montagnes de muscles dignes des plus belles propagandes stakhanovistes de la guerre froide. Le badge que je leur montre les fait tiquer mais en bon chien obéissant ils me laissent passer non sans échanger quelques mots dans leur langue.
Le long couloir de verre cendré qui m’amène jusqu’au vestiaire me permet de rencontrer une superbe slave qui est venu à ma rencontre pour m’accueillir avec un accent anglais parfait. Elle doit avoir dans les dix-sept, dix-huit ans mais quel corps de rêve, quelle allure. Elle me dit s’appeler Iliana et être mon hôtesse pour la soirée. Dans un geste souple et sensuel elle me prend le bras et me dirige d’une poigne ferme vers l’entrée. Le couloir commence à vibrer sur un rythme sourd, tribal.

Quelle claque !
Nous venons de rentrer dans une salle immense où je ne peux dire combien de jeunes s’agitent dans tous les sens, noyés dans un flot de lumière violente, ballottés par des vagues de sons à l’état pur. Ils réagissent au lourd riffs des guitares, à l’ostinato puissant de la batterie. Le chanteur hurle des paroles en russe auxquelles les jeunes réagissent en sautant sur place et en tendant leurs mains vers le toit.
J’ai pourtant couvert un certain nombre de concert depuis que je travaille pour ce journal mais là je suis bluffé. Iliana ne m’a pas lâchée et elle commence à se déchaîner elle aussi au son de la musique. La foule semble prise de convulsions contagieuses, je me retrouve à ressentir aux creux de mes reins le lourd rythme binaire. La jeune femme s’approche de mon oreille pour le susurrer : « Laisse toi aller Tovarich ». Son souffle chargé de sensualité, de féminité, de pulsion primaire déclenche chez moi quelque chose. Je me lâche et ne suis plus un reporter venu faire un papier sur un groupe de punk électro métal mais l’ado attardé que me reproche d’être cette crétine qui croit que parce que l’on s’est envoyé en l’air deux ou trois fois, on va vivre toute notre vie ensemble.
Trois heures, trois longues et épuisantes heures qui m’ont laissées meurtris mais heureux. Le concert se termine dans une explosion de violence animale, une sorte d’orgasme collectif aussi fort que litlle boy sur Hiroshima.

Iliana me tire vers le backstage, je vais rencontrer les furieux capables de mettre en transe plus d’un millier de personne dans une boite sordide de Moscou. Ils sont là en train de siroter quelques bières comme si de rien n’était. Quatre mecs, baignés de sueur se la racontant comme si il venait de finir le concert de fin d’année du lycée. Moyenne d’âge 25 ans. Pas de look immonde à la Tokyo Hotel ou Kiss. Iliana se jette sur le chanteur et lui plaque un baiser sur la bouche, merde je suis jaloux !
Une conversation en russe suit et plusieurs fois le chanteur me regarde sans m’adresser un mot. Ça me laisse un peu de temps pour moi aussi le regarder en détail.
Un pur produit slave : cheveux blonds coupé plutôt courts, yeux bleus d’une froideur glaciale le tout dans un visage coupé à la serpe. Le chanteur porte un Tshirt sans manche collé par la suer qui me permet d’apprécier sa musculature assez déliée. Sur son bras gauche, je remarque un tatouage en cyrillique que la jeune femme ne cesse de caresser.
Le reste du groupe s’est éclipsé et enfin le chanteur se dirige vers moi avec un sourire franc. Il me tend la main et me propose de m’asseoir dans un fauteuil d’un geste.

- Ma sœur Iliana m’a dit que cela vous a plu, c’est cool ! De toute façon elle trouve que tout ce que je fais est super, elle se trompe mais bon…
-
C’est sa sœur, ce n’est que sa sœur, génial.

- Vous venez pour en savoir plus sur le groupe, l’ouest s’intéresse à nous. C’est bien que ça change un peu. Je suppose que vous voulez savoir nos influences et tutti quanti, non ?
- Ben à vrai dire je m’attendais pas à ça dans cet endroit. Vous avez un agent ou quelqu’un qui s’occupe de vous. Sinon trouvez en un, vous allez pouvoir déchirer à l’ouest. Quel feu, quelle rage dans vos chansons et votre musique !
- A non, pas vous aussi ! Iliana me dit qu’il faut qu’on s’ouvre vers l’industrie du disque. C’est elle notre manager pour l’instant et ça devrait durer encore un peu. De la rage, ouaip, je crois que vous avez trouvé le mot juste. On ne fait qu’exprimer ce qu’on ressent face à l’incompétence de ceux qui sont en haut lieu. Depuis la chute du mur, tout est possible chez nous. Tout est possible pour l’individu qui est prêt à tout pour y arriver. Mais est ce l’individu le plus important ou le peuple dans son ensemble.
- Arrête Piotr, tu vas encore nous saouler avec tes théories fumeuses sur le partage, la démocratie et le renouveau que la Mère Patrie a raté avec l’histoire.
- Ok Iliana. Bon vous avez pas fait ce voyage pour écouter mes conneries comme dit ma sœur.
- Non, ça me gène pas au contraire je préfère rencontrer des gens qui ont vraiment quelque chose à dire plutôt que des gravures de mode formaté pour un public panurgien.. J’ai vu sur votre site que vous vous vantiez d’être sorti de la rue grâce à la musique et aux bagnoles. Je peux avoir quelques explications ?
- Je sais ça fais un peu cliché à la Fifty Cents mais c’est le cas. Je vous passe les détails et vous la fait court : un père militaire ripou tué par la mafia, une mère qui pour s’en sortir sombre dans la prostitution, un ado en rébellion qui devient le caïd de son quartier pour faire vivre la famille et enfin la musique et les runs. Voilà en gros une vingtaine d’année de ma vie. Depuis cinq ans, on tourne pas mal avec le groupe et j’ai pu me payer cette usine pour en faire ce qu’on voulait : une boite de nuit mais aussi une salle de concert pour tout ce qui n’est pas reconnu par l’intelligentsia puante des nouveaux riches. Tous ceux qui bossent avec moi on un peu la même histoire.
- Donc tout ce qui se dégage de votre musique c’est ça ! Cette soif de liberté, de revanche sur la vie, d’envie de progresser ensemble vers autre chose.
- Ouah ! Tu ma palis toi ! Tu vois Iliana qu’il n’y a pas que moi qui peut dire des conneries. Ouais, c’est ça mais j’ai toujours pas trouvé cet autre chose. En tout cas je n’arrive pas encore à le formaliser pour que cela soit accessible à tous. En attendant je me contente de faire passer mon message dans la musique.
- Ça marche plutôt bien !

On a continué à discuter comme cela toute la nuit. Piotr m’a raccompagné à mon hôtel dans une voiture plus que puissante. Il a plaisanté en me disant qu’il avait adoré les Fast and Furious et que parfois il participait à des courses plus ou moins légales avec un des ses bolides.
Je suis resté en ville une semaine mais ça a été vraiment d’enfer de les passer avec Iliana et Piotr. J’ai assisté à deux autres concerts à « The Factory » du groupe. Je ne me suis pas laissé avoir par l ‘énergie du groupe ces fois-là ce qui m’a permis de prendre des photos que je pourrais mettre dans mon article.
J’ai repéré dans la foule deux types qui observaient Piotr avec une avidité évidente, je crois qu’ils l’auraient bouffé s’ils avaient pu. J’ai bien essayé de les prendre en photo mais en visionnant mes épreuves je ne les ai vu nulle part. lorsque j’en ai parlé à Piotr il m’a dit qu’il voyait souvent un bon nombre d’allumés dans la salle mais j’ai vu à son regard que lui aussi les avait remarqué dans la foule. J’ai vu aussi le regard qu’il a jeté sur sa sœur, de la peur mêlée à une volonté de protection.

Avant de partir j’ai fait lire l’article que j’allais faire publier dans le journal avec les photos par honnêteté envers le groupe. Piotr m’a donné son accord et Iliana m’a accordé un baiser. Je ne m’en suis pas encore remis !
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Re: Piotr (Garwall)

Messagede lydia le Lun 01 Sep 2008 14:15:38

Sire détruit par le fléau de Saint Petersbourg (Fille des glaces)

Iliana est à Moscou... sa boîte aussi... Faiblesse possibilité de prise sur lui par la sabbat ou d'autre
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